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Bonjour.
Aujourd'hui je voudrai vous parler d'un ouvrage de Konrad Lorenz (un des fondateur de l'ethologie avec Karl Von Frish et Niko Tinberg dans les années 70) qui a pour titre les huit pêchés capitaux de notre civilisation.

Trés ancré dans l'actualité des années 70, cet ouvrage est aussi le reflet de nos propres sociétés, et des conséquences de nos fautes. Il est vrai que le comportement est un des moteur de l'histoire. Car par nos choix nous déterminons l'a-venir, et c'est dans ce sens que je tien à tirer la sonnette d'alarme. même si Lorenz est un Darwinist forcenné. Il a mit des son époque, le doigt sur des points sensibles sur des problèmes, des dysfonctionnement inhérent à nos comportement, et plus largement à notre organisation sociale, et à démontré que tout comme une maladie à ses causes et ses symptômes, nous souffrons aussi de pathologies.
Si il s'agit d'une maladie, alors il convient de la soigner. Mais tout d'abord, qu'elle est la nature de cette maladie, si s'en est bien une? C'est ce que tente de décrire Lorenz au travers de 166 pages de vulagarisation de considérations (attention ce n'est pas un ouvrage scientifique à proprement parlé) scientifiques, que je vais vous présenter. et dont nous débatrosn si vous le voulez bien.


Selon Lorenz, huit processus distincts menacent de détruire notre culture contemporaine, voir même l'espèce humaine, il s'agit en reprenant la conclusion:
"1. Le surpeuplement de la terre, qui pousse chacun de nous à s'abriter de la profusion de contacts sociaux d'une manière froncièrement inhumaine, et qui par l'entassement de nombreux individus dans un espace restreint, provoque inévitablment l'agressivité.
2. La devastation de l'environnement naturel, qui atteint non seulement le monde extérieur dans lequel nous vivons, mais détruit en l'homme même tout respect de la beauté et de la grandeur d'une création qui le dépasse.
3. La course de l'humanité avec elle-même, qui pour notre malheur, devient toujours plus rapide avec le développement de la technologie. Cette contrainte du dépassement rend les hommes aveugles aux valeurs véritables et les prive du temps de la réflexion, activité indispensable et proprement humaine?
4. La disparition de tout sentiment fort et de toute émotion par l'amolissement, les progrés de la technologie et de la pharmacologie provoquant une intolérance croissante à tout ce qui peut entrainer le moindre déplaisir. La disparition simultanée de la capacité de l'homme d'éprouver une joie à laquelle il ne parvient qu'en surmontant des obstacles, au prix d'un dur effort. Le rythme, voulu par la nature, de contrastes balancés entre flux et reflux des souffrances et des joiees, s'atténue en une imperceptible oscillation, ce qui engendre un ennui mortel.
5. La dégradation génétique. En dehors "du sens naturel du droit" et de certains restes hérités du droit coutumier, il n'existe pas, à l'intérieur de la société moderne, de facteurs de sélection qui viennent exercer leur pression sur le développement et le maintien des normes de comportement bien que celles-ci deviennent de plus en plus nécessaires avec le développement de la société. Il n'est pas impossible que beaucoup d'infantilisme, qui transforment une grande partie de la jeunesse rebelle d'aujourd'hui en parasites sociaux, soient vraisemblablement d'origine génétique.
6. La rupture des traditions, résultant du fait que nous avons atteint un point critique ou les jeunes générations n'arrivent plus à s'entendre culturellement avec les anciennes, encore moins à s'identifier avec elles. Elles traitent alors comme un groupe ethnique étranger et les affrontent avec une haine nationale. Les raisons de ce trouble de l'identification viennent avant tout du manque de contacts entre parents et enfants, ce qui déjà chez les nourrissons entraîne des suites pathologiques."

(suite, prochain message)

7. La réceptivité croissante de l'humanité à l'endoctrinement. L'augmentation du nombre d'hommes rassemblés en un seul groupe culturel, s'ajoutant à l'extrême perfectinnment des moyens techniques conduisent à des possibilités, jamais atteintes dans l'histoire humaine, d'influencer l'opinion publique et de créer l'uniformité des vues. En outre, il faut signaler que la puissance de suggestion d'une doctrine, fermement admise, progresse peut-être en proportion géométrique avec le nombre de ses adhérents.
Dès maintenant, en certains lieux, un individu qui se soustrait délibérément à l'influence des mass media, par exemple à la télévision, passe pour un cas pathologique.
Les effets dépersonnalisants de ces moyens sont accueillis avec plaisir par tous ceux qui veulent manipuler les foules. Enquêtes d'opinion, techniques publicitaires et un mode habilement propagée permettent aux magnats de la production, d'un côté du rideau de fer, et aux fonctionnaires, de l'autre côté, d'exercer un pouvoir identique sur les masses.
8. L'armement nucléaire, qui fait peser sur l'humanité un danger plus facile à éviter que les sept processus menaçant décrits ci-dessus.
Ces phénomènes de déshumanisation, dont nous avons parlé du premier au septième chapitre, sont favorisés par une doctrine pseudo-démocratique qui affirme que le comportement social et moral de l'homme n'est absolument pas déterminé par l'évolution philogénétique de son système nerveux ou de ses organes sensoriels, mais qu'il est uniquement influencé par le "conditionnement" (en opposition au behaviorisme) qu'il a subi au cours de son ontogénèse du fait de son environnement culturel."

Konrad LORENZ, les huit pêchés capitaux de notre civilisation, Flammarion, France, 1973. P161-66


Bon, pour ma part sachez que je ne suis pas entièrement d'accord avec ses propos, notamment ce qui concerne le 5 ème et 6 ème pêché. A mon avis, ceux-ci sont liés à des faits conjoncturels, notamment à Mai 68. Et la rupture des traditions, à titre de contre exemple c'est déjà produit chez les jeunes dans d'autres civilisations, notamment dans la République romaine après les guerres puniques.

1 entièrement d'accord, on ne peut pas parler d'épuisement des ressources et de topus les maux actuel en occultant ce fait indubitable !
La surpopulation mondiale est un bien plus grave probléme que tous les autres et les autres probléme y renvoient constament (surface arables, resources alieutique, épuisement des mines facilement exploitables, partage de l'eau , pollution, logement et mégapoles monstrueuses ...)

3-4
problématique du nivellement du discours ar le bas, on ne s'adresse plus au élites mais directement au peuple, le populisme épeiche de rehausser le niveau de discours alors que paradoxalement la population est de "mieux en mieux éduquée"

5 je me méfie de telle idées, pas d'accord au premier abord, j'y regarderais de plus prés

6.b idem, il y a plus a critiquer dans les coutumes et traditions qu'a prendre,

verrais les point suivants plus tard
cordialement

7 oui cela a toujours été le cas mais la recrudescence du phénomène est remarquable par les niveau des moyens des médias et notre dépendance directe, sans filtres, sans intermédiaire (cause aussi de 3-4)

8 pas tout a fait d'accord si on prend quand même en compte l'évolution de humanisme et cela aurait plustôt tendance a etre mieux abordé par ceux qui cogitent dans le domaine de la génétique des populations par le concept évolutionniste au niveau culturel (exemple du "même' chez Dawking et Dennett)

oup je n'avais pas lu la fin, je vois le nom de l'auteur, cela me rapel de trés trés vieux souvenirs (celui qui a créée la discipline sciencientifique que je préfère ) et je vois que toi aussi tu n'apprécies pas du premier abord les point 5 et 6

oui je suis trés déçu par le niveau du dscour style :

Citation
a écrit:
les jeunes générations n'arrivent plus à s'entendre culturellement avec les anciennes, encore moins à s'identifier avec elles.

patati et patata
il y a mille exemple que déjà dans l'antiquité on racontait la même chose, même socrate voyait une jeunesse dissolue,incorrecte ... mort de rire quand je lis ces idées

___________________________ éléments a considérer avec le sourir en coin


1"Notre jeunesse (...) est mal élevée. Elle se moque de l'autorité et n'a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d'aujourd'hui (...) ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce. Ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais."

2"Je n'ai aucun espoir pour l'avenir de notre pays, si la jeunesse d'aujourd'hui prend le commandement demain. Parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible."

3"Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n'écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut pas être loin."

4"Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du coeur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d'autrefois. Ceux d'aujourd'hui ne seront pas capables de maintenir notre culture."

Une petite précision toutefois :

La première citation est de Socrate (470-399 av. JC)

La deuxième est d'Hésiode (720 av. JC)

La troisième est d'un prêtre égyptien (1000 av. JC)

La dernière, vielle de plus de 3000 ans, a été découverte sur une poterie d'argile dans les ruines de Babylone ...

Tu sais comment a fini Babylone...

Quand il a écrit ce bouquin, Lorenz était déjà un vieux monsieur tu sais. Il a parfois de bonnes intuitions, mais un raisonnment foireux le plus souvent. J'ai voulu le citer car le titre de l'ouvrage m'avait paru attrayant. Mais en fait je crois que ce type nous prend pour des c... , pardonne moi l'expression.
Quant à ce qui concerne l'éthologie, je viens de terminer une fiche de lecture sur les actes d'un colloque de Cerisy:

[www.ccic-cerisy.asso.fr]

(je la publierai prochainement sur mon blog).

Tristement foireux lui aussi malgré les aires qu'on si donne (ça ne monte pas trés haut, et sa pu le néo-libérale à plein nez). L'éthologie est une discipline en devenir, avec un certain potentiel je l'avoue. Mais les faits sont les faits, l'analyse combinatoire devrait prendre le dessus sur la simple étude des comportements, qui a elle seul, ne dépasse pas le stade du "sensible" abstrait et abscon d'une pseudo-science, d'un outils au service du tout tout de suite des traders.

je suis de ton avis orenz est surtout connu pour avoir créé l'éthologie (ma science chérie )
je conseil son premier livre au titre débile mais qui explique les bases de l'éthologie en rigolant "il parlait aux oiseaux, aux s et aux mammifères" c'est rare de rire en lisant un livre d'un prix Nobel

pour le reste Lorenz ne m'intéresse pas plus que le plombier "Joe", il a d'ailleurs un passé nationaliste douteux

Ce pauvre "Joe"...Il aurait mieux fait de se la fermer celui la. Peut être est-ce aussi pour faire oublier Sarah (c'est mieux d'avoir un "Joe" qu'une Sarah sur les bras)?

Je relance le débat.

Il coûte combien ce livre? Peut on le trouver sur la Fédération Nationale d'Achat des Cadres point com?


Il propose des solutions ou pas? Ou c'est dénonciateur?

J'aime bien ce genre d'auteurs, à l'idéologie douteuse. Ils vallent mieux que les ramolis du bulble humanistes contemporains et leurs aletr-égos parmis ceux dont le misérabilisme et l'idéologie officielle.

Citation
Coloquinte a écrit:
Il coûte combien ce livre? Peut on le trouver sur la Fédération Nationale d'Achat des Cadres point com?


Il propose des solutions ou pas? Ou c'est dénonciateur?

J'aime bien ce genre d'auteurs, à l'idéologie douteuse. Ils vallent mieux que les ramolis du bulble humanistes contemporains et leurs aletr-égos parmis ceux dont le misérabilisme et l'idéologie officielle.

Konrad Lorenz est mort... Il dit lui même en introduction que c'est un ouvrage de vulgarisation censé être accessible à tous. C'est pourquoi son expression à l'ai parfois bébéte. Je me suis intéressé à lui car j'ai un vif intérêt pour l'éthologie, et c'est le premier auteur que l'on m'a cité en histoire au sujet de Franco Cardini... En adaptant ses propos à notre actualité, ils pourraient coller, cependant, il faut bien l'avouer, Lorenz est un homme de "son temps" totalement à côté de la plaque. Ce qui n'atténue pas mon émerveillement pour cette discipline, et ses dérives présentes, et futur. A vrai dire, je regrette de ne pas avoir fait d'études dans ce sens. Si quelqu'un dans ce forum, s'est un peu spécialiser dans ce domaine, je serais heureux d'entretenir un dialogue.

La théorie de la dégénérescence de K. Lorenz est une idée puissante.

Le travail systématique de comparaison entre espèces domestiques et sauvages qu'il a accomplit est considérable et, quoi qu'en disent les penseurs et autres philosophes, est encore d'actualité aujourd'hui.

L'observation scrupuleuse et systématique des comportements n'est pas chose aisé. C'est le travail d'une vie. Cela permet au professeur Lorenz, en prenant en compte le doute raisonnable, de faire des conclusions.

Ces dernières auraient pu être entièrement erronées qu'on lui auraient pardonné volontiers mais tel n'est pas le cas.

Les principes et tendances dégagées par Lorenz via l'observation d'espèces domestiques (surtout l'oie), à défaut d'êtres exhaustifs, sont d'une précision plus que significative.

Il n'y a pas lieu de penser, à moins de faire preuve d'une prétention irrationnelle, que les mécanismes - ou du moins l'impact de la domestication sur le génome des espèces animales - se manifeste de façon différente chez l'homme.

Néanmoins, K. Lorenz a vivement insisté sur la faculté de l'homme à agir sur les conditions sociales-historiques de son existence (l'homme peut contrarier son instinct).

Enfin, et c'est la raison pour laquelle j'écris ce commentaire, l'expression "Lorenz est un homme complètement à côté de la plaque" ne me semble pas appropriée pour décrire le personnage, ses réflexions ainsi que l'ensemble de son oeuvre. Car Lorenz n'était pas du tout un homme de son temps comme vous l'avez prétendu, bien au contraire.