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24 Heures dans la vie du PSG
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17 novembre 2007 22:14
Au Paris Saint-Germain, les journées sont plus souvent à la hauteur des espérances que les résultats. Donnez-nous la main, nous vous emmenons au Camp des Loges.

Partie 1


07:00. Paul Le Guen arrive au Camp des Loges. Au moment d’ouvrir les grilles, il met la main dans sa poche gauche, s’aperçoit que les clés n’y sont pas et met la main dans la poche droite pour les prendre. Caché dans une camionnette banalisée garée en face, Jérôme Touboul tape sur son ordinateur portable: "Le Guen tergiverse".

07:30. Alain Cayzac est au téléphone dans son bureau: "Non Luis, je n’ai pas besoin d’un chauffeur. Non, ni de quelqu’un pour faire le café. Ni pour aller chercher les ballons dans les buissons. Écoute, faut que tu me laisses travailler, là, c’est la quatrième fois que tu m’appelles depuis ce matin. Oui, oui, c’est ça, on se rappelle".

07:32. Plié en quatre dans le placard du bureau de Cayzac où il s’était planqué trois jours plus tôt, Karim Nedjari envoie un SMS au siège du Parisien: "Cayzac va appeler Fernandez".

08:00. Le Guen découvre, dépité, que les jeunes ne sont pas là pour la mise en place tactique. "Bon ben Pedro, on va dire que tu fais Granddi, OK?"

08:50. Rothen et Landreau finissent par convaincre Pauleta de revenir au Camp des Loges.

09:45. Arrivée des jeunes joueurs en Vélib, ils expliquent qu’ils ont joué à la Play jusqu’à quatre heures du mat chez Mamadou Sakho. Sankharé ajoute: "Et c’est moi qu’ai gagné!" en réajustant ses lunettes de soleil.

09:50. Yepes ramène par l’oreille Sankharé vers le groupe, alors qu’il était en train d’expliquer au micro de RMC qu’il se considérait comme "un mélange entre Redondo, Davids et Messi".

10:15. Début du footing en forêt de Saint-Germain.

10:17. Bernard Mendy, épuisé après avoir sprinté à fond pendant deux minutes, s’effondre en ahanant, deux kilomètres devant le reste du groupe.

10:54. Le groupe, qui avance au rythme de Marcelo Gallardo, arrive à hauteur de Mendy. Digard le charge sur son épaule.

10:55. Digard charge Gallardo, exténué, sur son autre épaule.

11:30. Petite opposition jeunes contre vieux. Pierre-Alain Frau est remplaçant.

11:32. Sankharé s’empare du ballon, Sakho hurle "R2, L2!" en agitant les index. Passement de jambes, roulette et coup du sombrero de Sankharé sur Zoumana Camara.

11:33. Evacuation de Sankharé sur une civière.

12:02. Triple entorse pour Rothen, qui tentait d’imiter un dribble de Diané.

12:08. Écœuré par la série d’arrêts du gardien des jeunes, Edel Apoula, Luyindula simule une faute dans la surface.

12:10. Pauleta marque le penalty en trois temps, victoire des vieux 1-0. Damien Degorre, vêtu de sa veste en poil de taupe, envoie à L'Équipe un message en morse: "PSG: Edel Apoula sur la sellette".

12:30. Tout le monde passe à table. Clément distribue les plats, mais pas à plus de dix centimètres de lui.

12:34. Armand allonge une baffe à Diané qui refusait de lui donner la salière après quatre minutes à la faire passer de son épaule gauche au bout de son nez.

12:40. Dommage, il n’y a pas assez à manger pour tout le monde. Le Guen décide que Pauleta aura le droit de lécher l’assiette de Loris Arnaud quand celui-ci aura terminé.

13:18. Alonzo finit de raconter pour la 58e fois la blague de la b*te qui poursuit un c*l. Silence gêné.

13:30. La promenade digestive est interrompue par l’apparition de Tom Barrack, patron de Colony Capital, qui descend sur le Camp des Loges en parachute. Sans dire un mot, il accroche un collier explosif au cou d’Alain Cayzac et se fait hélitreuiller vers un hélicoptère Apache en vol stationnaire.

13:54. Une silhouette longe les murs de la lingerie. Elle fouine dans le panier de chaussettes sales et en porte une paire à son nez. "Pedro bien travailler. Lui grand professionnel".

13:55. Pierre Ménès termine la rédaction de son post: "Aujourd’hui, j’ai croisé Vahid. Il était aussi rouge de colère que le jour où il a appris le départ de Fiorèse (alors qu’il était en train de me confier ses états d’âmes sur Graille pour L’Equipe). Il pense que Paul est un con. Pour lui, se passer d’un pro comme Pauleta, c’est un crime contre le club et ses supporters".

16:00. Fin de la sieste. Pendant que les vieux ronflent, les jeunes organisent discrètement un tournoi de jeu vidéo. Jérôme Touboul, qui s’était dissimulé dans le dortoir des jeunes, envoie un pigeon voyageur à footmercato: "N’Gog a choisi l’OL (sur FIFA08)".
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
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17 novembre 2007 22:15
partie 2


16:30. Le Guen ordonne un entraînement sans ballon: "Comme en match alors?", interroge N’Goyi.

16:31. Jérôme Alonzo demande à ses coéquipiers de faire semblant de frapper et bondit dans le vide en hurlant: "J'ai!!"

17:30. Fin de l’exercice. Degorre, déguisé en plot, note: "Un entraînement très compliqué pour Pauleta, qui n’a reçu aucun ballon de ses partenaires".

18:20. Douchés, les joueurs repartent. N’Goyi et Sankharé se disputent pour le seul Velib libre, mais Sakho intervient en agitant son brassard de capitaine et s’en empare lui-même.

18:40. Sur le parking, Rothen, Luyindula, Pauleta et Frau se sont coincées mutuellement et leurs voitures sont bloquées. Rothen hurle à Frau: "Mais non!! Si j’avance c’est pour que tu ailles de l’autre côté, pas pour que tu viennes te coller à moi".

19:00. Cayzac quitte les lieux, téléphone en main: "Non, Luis, c’est gentil mais non. Et non, pour être franc, je ne pense pas que tu pourrais faire venir Kaká". Nedjari, les écouteurs relié au réseau Echelon depuis son bureau du Parisien, écrit: "PSG: Fernandez viendrait avec Kaká et Makelele".

19:15. Le Guen reçoit la visite surprise de Lama, Colleter, Sassus, Bravo, Valdo, Weah et Yannick Noah.

23:45. Alertée par les riverains, la police évacue les grands anciens en train de scander Saga Africa en dansant en rond, une bouteille de champagne dans chaque main.

23:54. Lassé par le rendement poussif du PSG, Tom Barrack décide d’injecter soixante-dix millions d’euros dans les caisses du club pour les besoins du mercato hivernal. Désireux d’en informer au plus vite Alain Cayzac, il envoie immédiatement une note urgente. Par fax.

00:00. La lune éclaire le Parc des Princes. Sur la pelouse, le fantôme de Francis Borelli chasse celui de Julien Quemeneur à grands coups de sacoche.
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