LONDRES (Reuters) - Le Hamas et le président Mahmoud Abbas ont invité les bailleurs de fonds étrangers à lever leurs menaces de couper les vivres à un futur gouvernement palestinien dominé par les islamistes radicaux qui ont remporté haut la main les récentes élections législatives.
Mais les Etats-Unis sont restés fermes, affirmant qu'il n'était pas question pour eux de financer directement le Mouvement de la résistance islamique.
Prenant la parole avant la réunion, en soirée, du "Quartet" international sur le Proche-Orient, Condoleezza Rice s'est contentée de promettre d'examiner les besoins humanitaires de la population palestinienne au cas par cas.
"Il faut reconnaître le droit d'Israël à l'existence, il faut renoncer à la violence et au terrorisme. On ne peut pas d'une main parler de paix avec Israël et de l'autre, lancer des kamikazes", a dit la secrétaire d'Etat lors d'une conférence de presse.
Priée de dire si l'Union européenne pourrait à son avis adopter une position moins ferme, elle a ajouté croire que les membres de ce groupe informel "disaient exactement la même chose". "Il faut que s'ouvre devant nous une voie pacifique, une voie pacifique ayant certaines exigences. On ne peut pas avoir la paix d'un côté, et prôner de l'autre la violence".
Elu presque par défaut début 2005 à la présidence de l'Autorité palestinienne et de l'OLP, après la mort de Yasser Arafat, Mahmoud Abbas est devenu un an plus tard l'intermédiaire incontournable de ceux qui veulent peser au Proche-Orient.
Au lendemain du triomphe électoral du Hamas, qui peut se lire aussi comme la défaite du Fatah, son propre mouvement, le président Abbas est, aux yeux des islamistes palestiniens, la personnalité qui leur évite l'isolement international.
Mais il est aussi et surtout pour Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne le garant des engagements passés envers une solution pacifique, que ce soient les accords d'Oslo ou la "feuille de route" internationale.
Recevant Angela Merkel lundi à son QG de Ramallah, Abbas a réaffirmé ces engagements et écarté toute idée de démission, soulignant qu'il avait été élu "sur la base d'une politique claire" et qu'il ne voyait pas ce qui l'empêcherait d'achever les trois ans de mandat qui lui restent.
Mais, dans le même temps, il a confirmé qu'il rencontrerait la direction du Hamas dans les semaines à venir pour "former le prochain gouvernement", puisque le mouvement intégriste voué à la destruction d'Israël a remporté la majorité absolue des sièges au Conseil législatif palestinien.
sa voudrai dire ke les palestiniens eux ont le droit de se faire tué???
HAMAS VEUT LE MAINTIEN DE L'AIDE EUROPEENNE
Selon un haut responsable du Hamas en Cisjordanie, Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas, se rencontreront pour parler de la situation politique. Il n'a pas précisé où et quand mais d'après la chaîne de télévision israélienne Channel 10, cette rencontre aura lieu au Caire dans les 48 heures.
Premier dirigeant occidental à se rendre dans la région depuis le scrutin palestinien, la chancelière allemande a confié avant de rencontrer Abbas vouloir lui faire prendre conscience qu'il a la "lourde" responsabilité de convaincre le Hamas de renoncer à la violence et de reconnaître Israël.
A Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères européens étaient parallèlement réunis pour réaffirmer ces exigences, sans pour autant précipiter l'Autorité palestinienne à la faillite en lui coupant les vivres - l'UE lui a accordé 500 millions d'euros en 2005.
Les ministres devaient lancer un appel au Conseil national (parlement) de l'OLP, dont ne fait pas partie le Hamas, pour qu'il soutienne "un gouvernement prêt à une solution pacifique et négociée" sur la base des accords existants et d'une "gestion financière saine".
"Nous ne voulons pas voir l'Autorité palestinienne s'effondrer", a déclaré lundi matin la commissaire aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. A Gaza, Ismaïl Haniyeh, chef de la liste du Hamas, a simultanément imploré l'Union de ne pas cesser son aide.
"Nous vous invitons à comprendre les priorités de notre peuple à ce stade et à poursuivre le soutien moral et financier afin de pousser la région vers la stabilité plutôt que de susciter pressions et tensions", a dit Haniyeh.
En attendant la formation du gouvernement palestinien, auquel le Fatah refuse de participer s'il comprend le Hamas, les Vingt-Cinq estiment avoir le temps de la réflexion et considèrent que Mahmoud Abbas est leur seul interlocuteur.
Abbas a également vu son statut de seul interlocuteur fréquentable conforté par le président George Bush, qui lui a demandé la semaine dernière de ne pas démissionner.
L'Arabie saoudite, qui serait appelée à compenser toute réduction de l'aide occidentale, semblait vouloir pousser à son tour le Hamas, qu'elle a soutenu dans le passé, à respecter les engagements internationaux des Palestiniens.
Mais, à Damas, un des dirigeants en exil du mouvement, Mohamed Nazzal, déclaré à la chaîne Al Arabia: "Les Américains et l'Union européenne rêvent s'ils croient qu'ils peuvent nous contraindre à changer de position."
ba tout sa sa me désole reconnaitre israël et pui koi encore!!!
[b][i][u][center][color=#9966FF] LA CREATION D’UNE FEMME[/color][/center][/u][/i][/b][b][i][center][color=#FF00CC] La femme fut créée d’une côte de l’homme, Pas de sa tête pour être au dessus de lui, Ni de ses pieds pour être piétinée, Mais d’une de ses côtes pour être son égale, Sous son bras pour être protégée Et près de son cœur pour être aimé.
[/color][/center][/i][/b]
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