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Israël a donné son feu vert à l'implantation d'une nouvelle colonie en Cisjordanie
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 26.12.06 | 16h50 • Mis à jour le 26.12.06 | 17h36





Pour la première fois depuis plus de dix ans, le gouvernement israélien a autorisé officiellement la création d'une colonie en Cisjordanie. Mardi 26 décembre, le ministre de la défense, Amir Péretz, a adopté un projet visant à la construction d'une trentaine de logements dans la vallée du Jourdain.



543 logements mis en construction en 2006
Si les autorités israéliennes n'avaient pas autorisé l'implantation de nouvelles colonies depuis 1992, elles ont en revanche permis l'extension de colonies existantes. Le ministère de l'habitat a annoncé mardi que la construction a diminué dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, au cours de l'année 2006. "Seuls 543 logements ont été mis en construction en Cisjordanie durant l'année écoulée, dont 477 dans des colonies situées à la périphérie de Jérusalem, ainsi que 66 autres dans les colonies d'Ariel et Alphei Ménashé", a affirmé le ministère. En 2005, 889 logements avaient été mis en construction en Cisjordanie, et plus de 1 000 en 2004.

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"Le ministère a donné son feu vert pour la construction de trente maisons, conformément à un engagement pris par le précédent ministre de la défense, Shaul Mofaz, pour reloger des habitants de colonies évacuées de la bande de Gaza" à l'été 2005, a affirmé un porte-parole du ministère. Le projet prévoit de transformer une ancienne base militaire située en Cisjordanie en une colonie, qui accueillira trente familles, indique Radio Israël.

Selon un représentant des colons, une vingtaine de familles attendent leur transfert à Maskiot, dans la vallée du Jourdain, promis depuis des mois par le gouvernement. Elles vivaient dans deux des vingt et une colonies démantelées par Israël dans la bande de Gaza en 2005, en vertu d'un "plan de désengagement" soutenu par l'ancien premier ministre Ariel Sharon.

PREMIÈRE AUTORISATION DEPUIS 1992


Un responsable régional de la vallée du Jourdain cité par Radio Israël a déclaré que les travaux à Maskiot débuteraient dans deux semaines. Le ministère de la défense s'est refusé à tout commentaire dans l'immédiat.

L'initiative israélienne a été mal accueillie côté palestinien. "Cela va certainement gâcher l'atmosphère créée après la rencontre samedi soir entre le président Mahmoud Abbas et le premier ministre Ehoud Olmert", a
déploré Saëb Erakat, le principal négociateur palestinien. "Israël doit choisir entre la paix et les colonies, car il ne peut y avoir de paix avec des colonies", a ajouté ce proche du président Abbas.
Yariv Oppenheimer, le directeur général du mouvement La Paix maintenant, une organisation israélienne opposée à la colonisation, souligne, en outre, que "cette décision va à l'encontre de la 'feuille de route'". Qui plus est, souligne-t-il, elle "n'a pas reçu l'aval du Parlement".

Avec toutes les données qu'on a et celles ( secretes ) qu'on n'a pas , on peut arriver à une conclusion :
L'état d'israel s'allonge et s'agrandit de plus en plus au détriment des terres palestiniennes en faisant FI de toutes les résolutions du monde ! le reste du discours ce n'est que de la poudre aux yeux , point final.

De nos jours :
que le plus fort l'EMPORTE ! la preuve, cherchez et vous trouvez.

Demha,sois plus explicite,ça nous fera gagner du temps.

Olmert est vraiment dans la lignée de la pourriture qui végète dans un hôpital: il serre la main d'abbas avec la main droite et donne le feu vert pour de nouvelles spoliations de terres palestiennes avec son autre main gauche,de la vermine sans parole et avec lesquelles tout dialogue est vain.

Citation
demha a écrit:
Avec toutes les données qu'on a et celles ( secretes ) qu'on n'a pas , on peut arriver à une conclusion :
L'état d'israel s'allonge et s'agrandit de plus en plus au détriment des terres palestiniennes en faisant FI de toutes les résolutions du monde ! le reste du discours ce n'est que de la poudre aux yeux , point final.

Si israel fait sa c que personne ne lui interdit, il ne faut pas disputer l'enfant quand il fait une connerie, mais ses parents qui le laisse.

Il faut par conséquent "taper" sur les biens penssants, israel n'a que faire des plaintes des arabes (du peuple).

Ehoud Olmert a décidé d'une reprise des attaques à Gaza
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 27.12.06 | 09h48 • Mis à jour le 27.12.06 | 09h50



Après qu'une roquette a blessé deux personnes dans le sud d'Israël, mardi 26 décembre, le premier ministre israélien, Ehud Olmert, a ordonné, mercredi 27 décembre, la reprise des attaques contre les groupes armés palestiniens tirant des roquettes depuis la bande de Gaza. Un cessez-le-feu israélo-palestinien dans la bande de Gaza était entré en vigueur il y a un mois.

L'armée "a reçu des instructions pour agir localement contre les cellules" qui tirent des roquettes, a indiqué mercredi un communiqué du bureau de M. Olmert. "Dans le même temps, Israël continuera de respecter le cessez-le-feu et de travailler avec l'Autorité palestinienne pour qu'elle prenne des mesures immédiates contre les tirs", a ajouté le bureau.


Mardi soir, une roquette tirée sur la ville de Sdérot, dans le sud d'Israël, a grièvement blessé un adolescent de 14 ans, tandis qu'un autre adolescent était sérieusement blessé. Ils ont été les premières victimes d'une attaque palestinienne depuis l'entrée en vigueur de la trève, le 26 novembre. Le Djihad islamique, un groupe d'activistes palestiniens, a revendiqué le tir, affirmant qu'il s'agissait de représailles à la poursuite d'opérations militaires israéliennes contre des caches en Cisjordanie occupée.

"LA RETENUE ISRAÉLIENNE A DES LIMITES"


Le 26 novembre, un cessez-le-feu a été conclu entre Israël et les groupes armés palestiniens dans la bande de Gaza. En vertu de cet accord, l'armée israélienne a quitté la bande de Gaza et s'est engagée à ne pas y lancer d'attaques, tandis que les Palestiniens ont promis de s'abstenir de tirer des roquettes contre Israël.


Le Djihad islamique a par contre poursuivi ses tirs, une soixantaine de roquettes ayant été tirées depuis le début de la trêve. De son côté, Israël a poursuivi ses opérations militaires en Cisjordanie occupée. L'Etat hébreu a tué quinze Palestiniens depuis le 26 novembre, dont quatorze en Cisjordanie.

Ces derniers jours, le chef du parti travailliste, Amir Péretz, ainsi que les responsables de l'armée s'étaient déclarés favorables à la reprise des attaques israéliennes contre les groupes palestiniens tirant des roquettes, M. Olmert faisant l'objet de critiques croissantes de l'opinion publique pour n'avoir pas riposté aux tirs depuis le 26 novembre.

"Il faut réagir rapidement, nous avons fait preuve d'un maximum de retenue mais on ne peut pas permettre de transformer une ville entière comme Sderot en un cimetière", avait affirmé mardi le ministre travailliste des infrastructure, Benyamin Ben Eliezer."Jusqu'à présent, Israël a mené une politique de retenue, mais comme l'a souligné le premier ministre cette retenue a des limites", avait de son côté déclaré Miri Eisin, porte-parole de M. Olmert.

Dimanche, au cours d'un conseil des ministres, le chef du Shin Beth, le service de sécurité intérieure, Youval Diskin, avait en revanche souligné qu'une relance des attaques risquait d'empêcher tout processus politique, après la rencontre samedi entre M. Olmert et le président palestinien, Mahmoud Abbas. Si l'armée israélienne reprend ses attaques, les "différentes factions palestiniennes qui combattaient les unes contre les autres vont refaire front commun contre Israël", a indiqué M. Diskin.






Israël reporte la levée de barrages en Cisjordanie
L'armée israélienne ne commencera à lever 27 barrages routiers, sur les quelque 400 existants en Cisjordanie, qu'à partir de la semaine prochaine en raison de fortes pluies et de prévisions
de neige, a indiqué la radio publique, mercredi 27 décembre. D'autre part, le dispositif de barrages autour de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, restera en place en raison de la présence de groupes armés palestiniens dans cette ville. La levée de ces barrages, qui rendent très difficiles la circulation des Palestiniens en Cisjordanie, avait été décidée lors d'une rencontre samedi à Jérusalem entre le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le premier ministre, Ehoud Olmert.


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En matière de fourberie,les femmes sionistes valent bien les hommes.


La barrière israélienne de sécurité pourrait servir de frontière à un Etat palestinien, suggère Tzipi Livni
28 - décembre - 2006

JERUSALEM (AP) - La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni propose jeudi que la barrière de sécurité érigée par Israël sur un tracé contesté serve de frontière provisoire à un Etat palestinien, selon une interview publiée jeudi par le quotidien "Haaretz".

Livni semble prendre quelques distances avec le Premier ministre Ehoud Olmert, alors qu'elle est membre de son parti Kadima. Elle affirme dans cet entretien qu'elle est "compétente pour être Premier ministre" et qu'elle sait "exactement ce qui doit être fait" pour parvenir à la paix avec les Palestiniens.

Selon elle, Israël doit négocier avec les Palestiniens modérés comme l'actuel président Mahmoud Abbas, sur la base de la deuxième étape de la "feuille de route" établie en 2003.

Cela voudrait dire établir un Etat palestinien avec les symboles de souveraineté avant d'aborder les questions les plus délicates que sont le statut de Jérusalem, les frontières définitives et la question des réfugiés palestiniens chassés des territoires. Une telle solution laisse également de côté le préalable actuel, qui est l'arrêt de la violence de la part des Palestiniens et le démantèlement des colonies de la part d'Israël.

La feuille de route avait été acceptée par Israël et les Palestiniens, mais aucune des deux parties n'avait rempli ces obligations.

Pour Livni, le mur de séparation construit par Israël pourrait servir de base à la frontière entre Israël et le futur Etat palestinien. Son tracé est très contesté par les Palestiniens parce qu'il comporte de larges incursions en Cisjordanie pour englober des colonies israéliennes. Livni assure également que son plan comprend des solutions "à des problèmes comme les tirs de roquettes".

Citation
Casasurseine a écrit:
Demha,sois plus explicite,ça nous fera gagner du temps.

Je n'ai aucun commentaire à faire sur ce sujet. J'évite à présent de rentrer dans des sujets politiques.

Belaid:tu peux voir ce sujet sous un autre angle que politique:droits de l'homme,moral,justice,solidarité etc.

Tes commentaires nous sont précieux.

En cette période de fêtes,les sionistes nous gâtent.C'est à qui sera le plus fourbe...


Israël n'envisage pas de libérer de prisonniers palestiniens pour l'Aïd
AFP 29.12.06 | 09h53


Israël n'envisage pas de libérer de prisonniers palestiniens à l'occasion de la fête musulmane d'Al-Adha, qui commence samedi, a indiqué vendredi le bureau du Premier ministre Ehud Olmert.

"Pour le moment, il n'y a pas de libération" à l'occasion de l'Aïd, a déclaré à l'AFP la porte-parole de M. Olmert Miri Eisin.



Suite à sa rencontre samedi dernier avec le président palestinien Mahmoud Abbas, M. Olmert avait assuré qu'il envisagerait la libération de prisonniers avant la fête, indépendamment de la libération de Gilad Shalit, le soldat israélien enlevé le 25 juin par des groupes palestiniens armés à la lisière de la bande de Gaza.

Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a regretté cette décision. "Ne pas libérer de prisonniers à l'occasion de l'Aïd al-Adha est malheureux. Cela aurait été quelque chose de très positif de la part d'Israël", a-t-il dit à l'AFP.

Le vice-Premier ministre israélien Shimon Peres a aussi critiqué cette décision, affirmant à la radio publique qu'Israël devait faire un "geste" en l'honneur de la fête musulmane et qu'il ne voyait "pas de raison de ne pas libérer quelques dizaines de prisonniers palestiniens à cette occasion", comme ça a été fait par le passé.

De son côté, le ministre israélien de l'Intégration, membre de Kadima, Zeev Boïm, a estimé que des prisonniers palestiniens ne devaient pas être relâchés avant la libération de Gilad Shalit car "le geste ne serait pas interprété correctement par les Palestiniens", selon la radio publique.

Le ministre de la Sécurité intérieure Avi Dichter a quant à lui estimé qu'il "n'y avait pas de marge de manoeuvre actuellement pour faire des gestes envers des Palestiniens", a rapporté la radio.

Israël a décidé lundi de mesures "d'allègement" à l'intention des Palestiniens, comprenant notamment la libération de prisonniers.

Cette annonce avait été interprétée comme une tentative d'Ehud Olmert de renforcer Mahmoud Abbas, engagé dans une épreuve de force avec le mouvement islamiste Hamas depuis qu'il a annoncé le 16 décembre son intention de convoquer des élections générales anticipées.

Le ministre de la Défense Amir Peretz avait indiqué que des Palestiniens allaient être relâchés pour l'Aïd al-Adha, entre le 31 décembre et le 2 janvier, et de Noël.

De 20 à 30 Palestiniens, sur quelque 10.000 détenus, pourraient bénéficier de cette mesure, avait-on précisé dans l'entourage de M. Olmert.