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fez extremistes
m
5 février 2004 01:49
que veulent ces extremistes d attakfirs ??
ruiner notre beau pays??
je reviens du maroc apres avoir passe l aid a fez
j etais a fez quand le probleme est arrive
ce fut un choc pour moi et mon epouse francaise.
ce jour la je me dirigeais sur casa pour visiter de la famille
et dire que j aurais pu etre une victime comme ces gendarmes egorges
sur l autoroute. dieu merci.
que pensez vous?
5 février 2004 03:41
est ce que tu peux expliquer un peu plus stp?

il ya eu des gendarmes egorgés?

:o
b
5 février 2004 09:42
salam mouta,

pour moi personnellement c'est juste la face brutale et extremiste d'un islamisme generallement en inflation les dernieres annees.

les marocains en tendance a voir en la relegion LA solution de leurs maux politiques, sociaux, economiques, familiaux etc. tout le monde au maroc croit qu'un etat islamique serait le seule chemin efficace qui sortirait le maroc de sa misere et de son sous-developpement.

ca c'est le denominateur commun, meme avec les beurs en europe.

une minorite y met plus de zele et tourne vers l'action, et c'est ce que ca donne.

jette un petit coup d'oeil juste de cote pour voir: l'algerie. ce que tu as vecu est devenu presque quotidien chez nos voisins. depuis plus de 10 ans maintenant, on egorge des gens de la maniere la plus attroce qu'on puisse imaginer. plusieurs dizaines de milliers ont ete tues.

notre malheur c'est que, on ne veut pas voir ca. on veut tjrs separer et croire que les extremistes c'est tjrs les autres, des mechants venus de l'ombre ou je ne sais ou.

en algerie on a largement voulu la these que c'est l'etat et la junta militaire qui archestreraient ces massacre. au maroc les evenements du 16 mai sont interprtes en partie comme manipules par les services secrets marocains. etc.

mais en verite tout est lie. ces tragedies se passent alors que les islamistes terrorisent le monde partout et que nos patriotes militent pour ... imposer le foulard a un pays laic.

donc, il ne fallait pas a mes yeux titrer ton sujet "fez extremistes", mais juste "extremistes".

je pense que nous ne sortirons de cette affaire que lorsque nous avons compris que les "extremistes" font partie de nous et que ce que nous croyons etre notre croyance peut glisser facilement vers l'extremisme le plus brutal si nous perdons controle. nous somme entrain de perdre controle et la tragedie serait de ne se reveiller qu'une fois trop tard.

M
5 février 2004 09:51
bonjour,

est ce que tu peu rentrer ds les detailles de l'histoire,

merci

IB
f
5 février 2004 13:20
ta manière de voir les choses et surtout la manière dont tu l'écris m'a profondément séduite( intellectuellement parlant) car je n'ai jamais réussi à mettre des mots sur mon opinion qui est très proche de la tienne.
b
5 février 2004 14:54
flore, un plaisir de savoir qu'on n'est pas seul. car des fois je despere, vraiment.

m
5 février 2004 18:25
pour plus d infos
lire le matin du sahara
vous pouvez le consulter sur le net
www.lematin.ma
rechercher sur archives en tappant le mot fez
m
6 février 2004 11:43
Guet-apens sanglant à Fès et Meknès

Coup de filet. Embuscade et échange de coups de feu, poursuite et prise d'otages, attaques à l'arme blanche, morts et blessés des deux côtés, sans compter des arrestations en chaîne. Tel est le bilan de l'affrontement entre forces de l'ordre et de présumés membres de cellules terroristes à Fès et Meknès dans la nuit du dimanche à lundi derniers. Sans aucun doute la plus effroyable des interventions policières dans le cadre du démantèlement de réseaux d'activistes islamistes. Reconstitution des événements d'une nuit barbacane.

Des dizaines d'agents lancés à la poursuite d'un groupe terroriste, des hommes armés de sabres prenant en otage une famille, une scène digne d'un scénario de la série "24 heures Chrono". Sauf que là, pas d'hommes en gilet pare-balles, ni de fusils d'assaut higt tech. La scène se déroule à Meknès, dans un quartier populaire. Lundi 26 janvier à l'aube, des policiers et des gendarmes en tenue habituelle, armés de pistolets (non utilisés depuis belle lurette) et de matraques, ont été confrontés à un des épisodes les plus meurtriers de la lutte anti-terroriste au Maroc. Leur mission : mettre la main sur les rescapés du coup de filet de juillet dernier à Agouray, au sud de Meknès, contre le dangereux réseau d'Abdelouaheb Rebaâ, impliqué entre autres dans l'affaire de vol d'armes de la garnaison de Taza. L'arrestation de ce dernier et de certains de ses disciples avait à l'époque fait du grabuge. Celle de lundi dernier sera plus périlleuse.


Un policier à terre

C'est entre 3 et 4 heures du matin que des dizaines d'éléments de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale envahissent le quartier populaire de Aïn Chobik à Borj Moulay Omar au nord-est de Mèknes. Une zone de non-droit bien connu des Meknassis pour avoir sorti en 1991 un fou meurtrier du nom de Mjinina qui, après avoir décapité sa victime, est allé exposer son "trophée" dans un bar. Les forces de l'ordre n'ont pas d'indications précises sur la planque où Taoufik Hanouichi - objet d'un mandat d'arrêt depuis que son nom a été cité par Rebâa - et ses disciples ont élu domicile. Les informations en leur possession se limitent à la ruelle numéro 2. Les policiers encerclent la rue et commencent à frapper aux portes, sommant les habitants d'ouvrir. Alertés, Taoufik Hanouichi et ses compagnons tenteront de prendre la fuite. Ils montent sur le toit et escaladent le mur les séparant de la terrasse de la maison voisine. De toit en toit, ils trouveront finalement une brèche qui leur permettra d'accéder à la maison n° 98 dans la rue mitoyenne. Saâdia y vit avec ses frères. Pendant quelques minutes, ils seront les otages des fugitifs. A nos confrères d'Assahifa, un des captifs racontera : "J'étais à moitié réveillé quand je me suis retrouvé en face de quatre ou cinq jeunes vêtus ds jeans et de baskets. Ils ne portaient pas de barbe. Ils m'ont menacé d'un sabre et m'ont obligé à descendre au rez-de-chaussée. Ils m'ont ordonné d'éteindre la lumière. Le plus robuste d'entre eux a avancé vers la porte en me criant : tu vas sortir avec nous. Les autres se sont mis derrière moi en file indienne tout en psalmodiant le Coran". D'un coup, les truands sortiront de la maison scandant "Allah Akbar". L'agent, Khalid Mansouri, essaiera de leur couper la route. Le chef de file des fuyards lui répond par un coup de sabre au niveau du rein droit... Un coup qui aurait causé sa mort, selon les informations actuellement disponibles. Dans la panique, Hanouichi et ses acolytes se sépareront en deux groupes. Certains continueront tout droit, en direction de Jnan Mostapha. Les forces de l'ordre ouvriront le feu et feront mouche. Deux des fuyards seront blessés, dont un mortellement. Le deuxième groupuscule qui a bifurqué à gauche en direction de la mosquée, sera également neutralisé. Mais d'autres membres disparaîtront dans la nature dont Hanouichi, vraisemblablement le plus dangereux de tous.
Au même moment, dans les environs de Fès, à Douar El Ghouazy, une action similaire se déroule. Là aussi, les services de sécurité sont informés de la présence de Mohcen Bouarfa, bras droit de Rebaâ et compagnon de Hanouichi, dans une maison du village. Ils iront directement à la "piaule" visée. Sauf qu'après avoir frappé à la porte, ils seront surpris par un homme armé d'un fusil qui ouvrira le feu, blessant un gendarme. Il est suivi par l'homme ciblé, Bouarfa, brandissant son sabre, avec lequel il fera des ravages en blessant deux policiers et deux gendarmes. Les affrontements dureront près d'une heure avant que les terroristes ne soient neutralisés. Une douzaine d'entre eux ont eu néanmoins le temps de prendre la fuite. Mais l'émir Bouarfa est bel et bien arrêté, le corps criblé de trois balles. Les arrestations s'étendront au douar mitoyen, Oulad Saleh. Total des arrestations, y compris celles opérées à Meknès : 36 individus, dont des fellahs, des ouvriers, des menuisiers et des chômeurs. Une fois l'opération commando terminée, il s'agissait pour les forces de l'ordre d'attraper au plus vite Hanouichi, visé par l'opération de Meknès, qui courrait toujours dans la nature. La descente avait toutefois permis l'arrestation d'une personne clé. Les forces de l'ordre l'obligeront à contacter par téléphone le fugitif Hanouichi. Ce dernier mordra à l'hameçon et accepter le rendez-vous qui lui a été donné au quartier Bensouda, à l'entrée de Fès, en début d'après-midi. Le guet-apens policier se met en place. Voitures banalisées, motocyclettes et agents en civil se déploieront pour boucler les zones de Ras Elma et Bensouda. Hanouichi arrive par taxi. Il est immédiatement neutralisé par les forces de l'ordre. Affaibli par une blessure par balle qu'il traîne depuis la veille, il ne montrera que peu de résistances et il ne trouvera pas le temps d'user de l'arsenal d'armes blanches en sa possession.


Aveux et désaveux

Quelques heures après les arrestations, par un de ces miracles dont seule la police détient le secret, plusieurs des suspects passeront aux aveux. L'on apprendra ainsi que la cellule de Meknès-Zerhoun est responsable de l'assassinat du gendarme Ali Hassi, trouvé la veille égorgée au quartier Toulal, situé à l'autre bout de Meknès. Ils avoueront également avoir assassiné les deux moqadems dont les meurtres - jusque-là non élucidés - remontaient à septembre dernier. Ils confesseront aussi avoir torturé l'ex-patron de la DAG de Meknès Ismaïlia, retrouvé mort il y a quelques semaines. Pourtant cette affaire aurait été tranchée dans la mesure où quatre personnes avaient avoué, quelques jours auparavant, être les auteurs de cet assassinat motivé par le vol. Les aveux de la cellule terroriste remettent en cause le procès-verbal établi par la police judiciaire contre les quatre suspects qui sont revenus sur leurs déclarations devant le procureur. Par ailleurs, les cellules de Fès et Meknès avoueront également qu'elles envisageaient de mener diverses actions terroristes dans des lieux touristiques. La liste des produits saisis, rendue publique par Lahcen Aoufi, Procureur général de Rabat, renforce cette thèse. 90 détonateurs électriques, près de 4 kilogrammes de plastique servant à confectionner des bombes, d'autres matières explosives, un fusil artisanal, en plus des armes blanches, des cassettes et des livres ont été retrouvés dans les planques des deux cellules.
Cinq jours après, les affrontements meurtriers du lundi matin continuent de faire jaser les habitués des terrasses de cafés à Meknès, Fès et partout au Maroc. Le flux de révélations nouvelles qui font la Une de la presse, alimente chaque jour les discussions. Les Marocains admettent, de plus en plus, que le terrorisme rode près de chez eux. Comment vivre avec ? Une question à méditer.

Sources : le journal hebdomadaire
Site web : [www.lejournal-hebdo.com]

********** ÇáãÛÑÈí ÇäÓ
m
7 février 2004 17:55
moughrabi

merci pour l eclaircissement
 
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