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Shay55 a écrit:
Slm,
Je voulais avoir une réponse concernant le divorce et en étant enceinte.
Moi et mon mari ont eu pas mal de problème. Des violences, des menaces, des problèmes financiers, etc..
Avant et après le mariage. Je me suis dit qu'il y aura des changements mais c'est toujours pareille
Je suis à 8 mois de grossesse. Hier il m'a prononcé 3 fois le mot talaq et bien évidemment qu'il ne veut plus continuer cette relation. Mais c'était juste en entre nous. Il n'y a pas une 3 ème personne qui a entendu
Est ce que ça compte ou pas ? Je ne comprends pas trop.
D'après ce que je sais le talaq doit se prononcer devant les mêmes témoins qui étaient là lors de notre hlel. En sachant on était que 8 durant mon hlel.
La maison est à lui mais il a dit que je peux rester sans problème. On est quand ème divorcé c'est ça ?
J'ai vraiment besoin d'une réponse. Je suis dans le flou.
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PellYm785 a écrit:
N’écoute pas ceux qui te disent que le talaq n’est pas valide
Ils ne suivent pas le Coran et la Sunnah
D’ailleurs ils rejettent le mariage religieux
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citronnette a écrit:
Désolée, mais en arabie saoudite, il faut aussi passer devant un juge pour que le divorce soit prononcé.
Alors super "avancée", depuis 2018, les ex-épouses sont informés par le tribunal par un SMS (super classe en passant).
On ne divorce pas juste en prononçant des paroles magiques. On doit passer devant un tribunal. Cela permet de fixer le montant des pensions alimentaires et la garde des enfants.
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PellYm785 a écrit:
C'est pas un argument, ce que met en place tel ou tel pays musulman.
Mais si on regarde ce que disent les savants notamment d'arabie saoudite, le divorce est valide.
L'arabie saoudite a aussi une organisation composé de savants et ils n'invalident pas ce type de divorce.
Si tu voulais invalider ce type de divorce, c'est raté. À aucun moment passer devant le juge est obligatoire.
C'est administratif, pas une obligation religieuse.
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citronnette a écrit:
Ah ben si le pays qui forme les plus grands oulémas et cheikhs ne fait pas les choses dans les règles islamique, qui va le faire ? Le Saint Esprit ?
Si tu connais un autre pays où on n'a pas besoin d'un tribunal pour prononcer un divorce, tu me fais signe ?
L'afghanistan ? Le pakistan ? Super références au passage ... ça fait rêver d'être musulmane.
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PellYm785 a écrit:
Les savants sont à la tête du pouvoir ?
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citronnette a écrit:
Ils suivent le pouvoir, oui. Si les programmes ne sont pas en phase avec les lois du pays, automatiquement les écoles en question n'existeraient pas.
Qu'un savant n'aille pas dans le sens de ce qui doit être, et il finit au mieux aux oubliettes, au pire comme un paria ou mort ...
Qui a décrété que Boukhari, Muslim, Albani ou Houreyra étaient des références ? Eux-mêmes se sont autoproclamés comme étant des "bons" savants ?
Et les successeurs de ces gens là doivent suivre les mêmes textes pour espérer avoir au moins le même titre.
Ex. J'ai tapé dans Google "formation des Oulémas", je tombe sur le Centre de Formation des Oulémas de Mauritanie, dirigé par DEDEW Changuitti. Je cherche qui est ce type, wikipédia me dit : "Il arrive premier dans les compétitions organisées par l’Institut supérieur d’études et de recherches islamiques (ISERI) et l’Université Imam Muhammad Bin Saoud (Arabie Saoudite) où il est invité à s’inscrire en section de Sharî’a et où il dispensera lui-même des enseignements.
Donc c'est l'Arabie Saoudite qui l'a formé.
On peut citer Al Albani qui est allé à contre courant de l'idéologie en place et qui en a fait les frais : "Au cours des années 1960, il est invité à enseigner à l'université islamique de Médine, en Arabie saoudite, où ses positions qui vont à l'encontre de celles de la majorité du corps professoral lui valent d'être renvoyé par le directeur Mohammed ben Ibrahim Ali Al ach-Cheikh. En effet, Albani s'oppose aux théologiens locaux qu'il considère comme étant trop proches du hanbalisme, qu'il considère comme étant éloigné de la voie des salaf. Il fait le même constat au sujet de Mohammed Ben Abdelwahhab, qu'il estime par ailleurs comme n'étant pas compétent dans le domaine de la sunna[réf. nécessaire]. Il n'y reste que peu de temps avant de retourner en Syrie après avoir remis en cause l'obligation pour la femme de se couvrir le visage. Il reviendra brièvement à La Mecque au cours des années 1970 en tant que responsable de l'enseignement supérieur du droit islamique, mais il rencontre beaucoup d'opposition et rentre, de nouveau, en Syrie. Après avoir été placé en résidence surveillée par les autorités syriennes à plusieurs reprises au cours des années 1970, il s'installe en Jordanie en 1979, où il passe les vingt dernières années de sa vie.
Oppositions
Parmi les nombreux érudits musulmans (ouléma) ayant écrit pour remettre en doute les compétences de al-Albani, des dizaines de traditionnistes (mouhaddithoune) comme Al-Ghoumari (en), Habib al-Rahman al-A'zami (en), as-Sakaf, Abdel Fattah Abou Ghoudda (en), Mahmoud Saïd Mamdouh (qui l'a réfuté dans un ouvrage de 6 tomes) ont écrit des livres entiers pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme étant être de grave erreurs. Parmi ces réfutations, on peut citer :"
Bref, faut pas aller contre ce qui est. Et ce qui est se trouve en Arabie Saoudite, nulle part ailleurs. Et Albani était un autodidacte non formé par leurs soins, ce qui explique sans doute cela.
D'ailleurs, on peut citer cette nécessité d'Ijaza qui remonte aux savants des savants ... sans compter qu'en cours de route, faut s'adapter à la modernité, donc des choses évoluent malgré tout ... et ça évolue toujours en fonction de ce que les Maîtres précédents ont décrété.
"Une ijaza est un diplôme, une attestation que le Cheikh donne à son élève.
Dans cette attestation le Cheikh témoigne que l’élève a récité avec lui le Coran par cœur dans sa totalité.
Il atteste également que l’élève maîtrise les règles de récitation (tajwid) et que sa récitation est conforme à ce qui a été rapporté de la récitation du prophète Mohammed صلى الله عليه وسلم
À travers cette attestation il donne l’autorisation à l’élève de réciter le coran et de l’enseigner à son tour.
Enfin il lui donne une chaîne de transmission qui relie l’élève au prophète صلى الله عليه وسلم"
Bref, sans l'approbation d'un Cheikh, t'es pas habilité à être un savant digne d'être suivi.
Ne me dit surtout pas qu'il n'y a aucune possibilité de déviance ou de dénaturation des hadiths en cours de route. Le prophète Mohamed n'a même pas désigné de successeur (enfin si, de base, il préférait Ali apparemment), mais c'est un vote qui a déterminé jusqu'au 3e calife qui serait le représentant du prophète, jusqu'à ce que le 3e calife prenne le pouvoir et fasse un bras d'honneur aux prochains préférant mettre au pouvoir ceux qu'il aura choisi (notamment pas mal de membres de sa famille au demeurant). Bref, on n'est même pas 50 ans après la mort du prophète que c'est déjà comme chaque monarque décide finalement.
Et on sait que Uthman a bien fait à sa sauce les choses aussi. Pourtant, le prophète lui avait donné deux de ses filles en mariage.
Donc la chaîne de transmission, hein ...
C'est comme pour la Bible, les autorités chrétiennes ont choisi certaines évangiles, il y en avait bien plus. Certaines n'ont pas été retenues, pourquoi ?
Bref, c'est toujours la même histoire qui se répète
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PellYm785 a écrit:
C'est pas un argument, ce que met en place tel ou tel pays musulman.
Mais si on regarde ce que disent les savants notamment d'arabie saoudite, le divorce est valide.
L'arabie saoudite a aussi une organisation composé de savants et ils n'invalident pas ce type de divorce.
Si tu voulais invalider ce type de divorce, c'est raté. À aucun moment passer devant le juge est obligatoire.
C'est administratif, pas une obligation religieuse.
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PellYm785 a écrit:
Non. Non. Tu fais encore des zigzags avec des hors sujet
Je t’ai demandé est-ce que les savants sont au pouvoir oui ou non ?
Est-ce qu’ils sont à la tête du gouvernement ?