J’ai épousé une cousine et nous n’avons pas eu d’enfants. Suite à un différend, mes parents ont insisté pour que je divorce d’avec elle prétextant que ma belle-famille m’aurait jeté un sortilège afin que j’emménage avec leur fille à l’extérieur de la demeure familiale et que je quitte mes parents, mais rien de tel n’a eu lieu. J’ai d’abord refusé de divorcer. Puis, voyant la colère de mon père contre moi, j’ai fini par y consentir. J’ai donc divorcé et épousé une autre femme.
Depuis, je ne me sens pas bien dans ma peau. Je suis triste et je ne peux vivre sans ma première épouse. J’ai parlé à mes parents de rétablir notre union, mais ils ont refusé. Pourriez-vous me donner votre avis ?
Réponse
L’islam préconise l’équilibre entre la préservation des droits des parents et la bienfaisance à leur égard d’une part, et les droits de l’épouse d’autre part. De concert avec l’épouse, il n’y a pas de mal à favoriser les parents afin d’obtenir leur agrément. Mais la législation islamique ne permet pas à l’homme de répudier son épouse de manière injuste et arbitraire. Si telle est la volonté des parents, alors leur désobéir est une obéissance à Dieu, du moment que rien ne justifie le divorce et que la vie conjugale est paisible. Il doit cependant rechercher l’agrément de ses parents sans pour autant leur obéir à ce sujet conformément à la parole du Très-Haut : "Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas ; mais accompagne-les ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi." [1]
A votre question, le savant azharite Sheikh Mohammad Al-Bahiyy - qu’Allâh lui fasse miséricorde - répond :