La chanteuse populaire Fatna Bent Alhoucine, une des pionnières de l'art Al-Aïta, est décédée mercredi à l'âge de 70 ans des suites d'une hémorragie cérébrale. La défunte, qui a rendu l'âme dans sa ville natale Sidi Bennour (province d'El Jadida), a débuté son parcours artistique durant les années 70 et compte à son actif une centaine de chansons de l'art Al Aïta. Durant une quarantaine d'année Fatna Bent Alhoucine a su séduire un large public d'inconditionnels
Nombre de musicologues et de nostalgiques estiment que la défunte représente avec les regrettés Si Jelloul et Essaheb Belmaati une véritable école d'Al Aïta. Interprétée par les cheikhates, ( musiciennes troubadours ), Al Aïta est le cri qui devient chant, chant qui devient appel : appel à la mémoire, appel à témoin de la douleur, appel au dépassement de soi, Al Aïta est aussi un cri d' amour et d' espérance. Face à l'océan Atlantique, au sud d'El Jadida, le Moussem de Moulay Abdallah est le lieu d'expression idéal de la Aïta. Fatna bent El Hocine s'y produisait chaque année avec sa troupe Oulad ben Aguida pour le bonheur des cavaliers de la fantasia et celui d'un public passionné.
C'est principalement dans les plaines bordant l'Atlantique que « Al Aïta » de Fatna et autres est le plus appréciée. Le genre est particulièrement pratiqué dans la région de la Chouia, Doukkala et Abda, c'est-à-dire dans l'axe Casablanca-Safi. On retrouve aussi Al Aïta dans les plaines de Zaër, à Beni Mellal et au Haouz, avec des variantes consacrées (…).
On peut avancer deux interprétations différentes du mot « Aïta » : selon la première, il s'agirait d'une dérivation du verbe « Ayyat » («appeler» en arabe dialectal) ; d'après la seconde, il s'agirait d'une déformation de «Ghayta» (haut bois populaire). Presque toutes les Aïta commencent par l'invocation d'Allah et de ses saints ; le fait d'appeler a d'autres connotations : celle d'anticiper, de rechercher et de demander l'inspiration.
Selon les régions, Al Aïta prend des qualificatifs différents, elle est Marsâwiya au littoral, Aaâriya, Mellaliya et Jabbalia. En plus de ces variantes principales, il existe à Safi une Aïta spéciale appelée « Hasba », son répertoire est limité à quelques exemples du genre. Le « Marsâwi » est composé de deux parties contrastant par la rythmique et le caractère. Chaque partie comporte des strophes «Qatibât» reliées par des cadences et des transitions poétiques « Hatta».
Salam Loubna Maria Callas est inconnue pour le marocain moyen. C'est vrai que je l'aimais bien . Elle fait partie de notre patrimoine qu'on le veuille ou pas.
Il fallait aller a Moulay Abdellah justement et voir comment elle faisait vibrer ces masses de fellaha. Maria Callas n'aurait recolté que des sifflements dans ce moussem
Fatna Bent Elhoussim est La diva des doukkalas, des 3abda, des chaouya etc.
Elle n'est ni l'une ni l'autre. Je crois qu'il y a un des frères qui l'a bien dit. C'est la chanteuse qui faisait vibrer Les Fellahs (que nous aimons et respectons). Toute proportion est gardée.
ce qui m'atriste le plus c'est que le marocain en general qui une fois avec son bac +x se croit évolué culturellement et intellectuellement et cette pseudo évolution se traduit par le rejet artificielle de notre art, se qui ne l,empeche nullement de vibrer a l'ecoute de "jarra" surtout quand il a un litre de rouge dans le ventre.
j'adore al3aita parceque c'est vraiment beau et lyrique et surtout les chikhates ne font pas dans la pretention culturelle comme une certaine certains "artistes" de "musique" andalouse ou malhoune qui ont pour supporteurs des gens qui méprisent le "petit peuple...."
Merci amir. Tu as bien expliqué et bien parlé. Ceux qui respectent les autres ont suivi ton regard. Les autres t'ont sorti Maria Callas comme si leur mère s'appelait Jacqueline. allah Yanaal Li Mayahcham.
Je dirai Allah Yarhamha OU Yarham Jamii Al Mouslimin Amin point final.
mag3 a écrit: ------------------------------------------------------- > Bonjour amir, > > Merci amir. Tu as bien expliqué et bien parlé. > Ceux qui respectent les autres ont suivi ton > regard. Les autres t'ont sorti Maria Callas comme > si leur mère s'appelait Jacqueline. allah Yanaal > Li Mayahcham. > > Je dirai Allah Yarhamha OU Yarham Jamii Al > Mouslimin Amin point final. > > sans rancune > mag3
Croyer moi il ne fesait pas vibrer ke les falha( meme si je suis d hacord avec Hichamo a 100% preske) mais Fatna Bent Lhoussine a fait et fait encore vibrer de fallaha, de ministres, des medecins, des cadre superieure et meme des roi..
si vous comparez cette artiste ben elhoussen avec Maria callas ou je sa ne sais pas koi, alors vous n avez aucune idee sur la personne de ki vous parlez mais vous parlez juste pour parlez...
Fatna Bent el Houssein est une artiste qui devellope l art du Aita, pas a doukkal chahiwya et 3abda meme de Tanger jusqu au Gwira,
Voici une anecdote même si ce n'est pas la place prévue pour répondre aux amateurs de Callas et à tout ce qui vient de l'extérieur.
Il s'agit d'un riche marocain qui ne s'habille et qui ne consomme que ce qui vient de l'extérieur. Un jour il a eu un malaise, il devait subir une oprération chirurgicale. Le médecin qui devait l'opérer lui annonça la nouvelle et lui dit :"Monsieur, nous allons commencer par une anesthésie locale".
Le monsieur se redresse et d'une voix qui étonne tout le monde il crie non je la veux d'import".
Nos Callas sont les gens du peuple qui ont souffert comme nous et qui ont mangé Al Caillasse et qui souffrent et chantent leur amertume. Ils msont les enfants de la terre marocaine. Ils chantent pour le peuple et communient avec le peuple. Cette dame a bravé les tabous, brisé les chaînes qu'on a voulu mettre aux poignets de la femme marocaine pour la réduire et la rendre servile. Elle a su porter sa voix hors des frontières. C'est une artiste populaire certes mais une artiste dans sa spécialité Al Aita comme l'était Brahim Al Alami Ou Chkara ou Bouzoubaa ou Toulali etc..., cahcun respectivement dans leur art.