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Les Diplomates français parlent en OFF du Maghreb
a
21 septembre 2011 14:29
[www.valeursactuelles.com]

Nos diplomates parlent en “off” sur le Maghreb
Frédéric Pons le jeudi, 08/09/2011
dans

* Monde


Rencontre avec nos ambassadeurs en poste en Afrique du Nord. Impossible de citer les sources, mais les premiers bilans sont instructifs.

Paris a accueilli la XIXe Conférence des ambassadeurs (181 chefs de mission) – « un événement majeur de la diplomatie française », précise le Quai d’Orsay – , en marge de laquelle des diplomates vont à la rencontre des journalistes sous le sceau du “off absolu” (impossibilité de citer la source).

Le grand intérêt de ces rendez-vous aura été d’entendre le satisfecit de nos ambassadeurs au Maghreb, sur le ton modeste et martial adopté par le chef de l’État. Leur “nous” très collectif permet de valoriser le succès de la conférence de Paris sur la Libye (soixante-trois participants, 15 milliards de dollars d’avoirs libyens bientôt dégelés) et de gommer les doutes exprimés sur l’option militaire par Alain Juppé au début de la crise. Oubliée sa recherche du dialogue avec le clan Kadhafi pour son éviction “en douceur”. Le ton est donné : « Le succès est là et il faut aller de l’avant » ; « Assez de retours en arrière » ; « Positionnons-nous avec la jeunesse et les forces de renouveau. »

Nos diplomates ne doutent pas de la suite. À croire que le souffle de la liberté au Maghreb les a hissés sur un nuage. En Tunisie comme en Égypte, « le pays tourne, l’administration et les institutions fonctionnent ». Le pronostic est rassurant avant les élections du 23 octobre. Le bloc islamiste tunisien semble incapable de rassembler plus de 25 % de l’électorat, face au centre droit (libéral, estimé à 35 %) et aux socialistes (20 %). Comme en Égypte, les partis prônent une transition démocratique : « Les islamistes sont un mouvement divisé et composite. Ils n’ont pas de modèle politique. Ils ne veulent pas le pouvoir. » Ils le proclament : « Notre seule charia c’est la démocratie et la liberté. » Certes, mais ils l’avaient dit aussi ailleurs…

On se réjouit : « Ce pays de dix millions d’habitants vivait sous cloche. Il se banalise. C’est un laboratoire. » L’aveuglement initial de la France est oublié. « Nous vivons sous un ciel sans nuages. »

Malgré des débuts un peu chahutés, notre nouvel ambassadeur à Tunis, le sémillant Boris Boillon, a remonté la pente. Sa jeunesse est une arme : il est en prise directe avec les “blogueurs” et les “twitteurs” qui ont accompagné cette révolution.

Les 1 270 entreprises françaises présentes en Tunisie devraient en profiter. La Tunisie bénéficie déjà de 1,5 milliard d’euros d’investissements directs français. Un plan de 350 millions d’euros aidera à la transition. La France sera généreuse : 90 000 visas ont été attribués et deux charters de retours volontaires sont arrivés à Djerba. Le retour se fait dans de bonnes conditions : « On leur finance leur microentreprise. »

Au palmarès des pays secoués, le Maroc a pris de l’avance, engagé dans une ambitieuse politique de réformes. La contestation sociale née le 20 février est même un atout : « Le souverain a trouvé avec ce mouvement l’outil qui lui a permis de balayer des obstacles qui le gênaient pour appliquer les réformes promises depuis des années. »

Un léger doute cependant : « La vitesse du changement n’est pas garantie. Si cela ne tenait qu’au roi, il irait plus loin et plus vite. » Le palais pousse à la roue, la Constitution proposée est bonne, « mais les partis ne semblent pas prêts à entrer dans le jeu ». Dans cette société rurale à 35 %, on observe encore « des comportements anciens d’allégeance qui continuent à peser ». Premier investisseur direct avec 700 entreprises françaises implantées, premier client et premier fournisseur, la France a des atouts dans « ce Maroc qui veut se brancher sur les métiers mondiaux, base d’assaut sur les marchés africains ».

Pour l’Algérie au contraire, le constat est cruel. Ce « pays pathétique » est le grand perdant. Les mots sont sévères : « Ce bloc monolithique ne comprend rien, il est dépassé. » Dans ce régime où « deux cents têtes » font la pluie et le beau temps, « les autorités continuent à contresens ». Les Algériens sont passifs : « Cela fait de la peine de voir ce peuple tué, qui n’a pas plus de ressort. » Dans le nouveau paysage géopolitique du Maghreb, l’Algérie devient préoccupante : « C’est un mastodonte qui va nous gêner. » Frédéric Pons
a
21 septembre 2011 14:40
Salam,

« Valeurs actuelles » : le magazine de l’islamophobie décomplexée

[oumma.com]

Un sioniste qui vous reconnaît dans la rue, vous remercie, vous flatte. Enthousiasmé par votre personne et votre conduite... Et tout le monde assiste à la scène! Gênant, n'est-ce-pas?!



Modifié 2 fois. Dernière modification le 21/09/11 14:47 par abde12.
r
21 septembre 2011 15:40
Citation
axis7 a écrit:
[www.valeursactuelles.com]

Nos diplomates parlent en “off” sur le Maghreb
Frédéric Pons le jeudi, 08/09/2011
dans

* Monde


Rencontre avec nos ambassadeurs en poste en Afrique du Nord. Impossible de citer les sources, mais les premiers bilans sont instructifs.

Paris a accueilli la XIXe Conférence des ambassadeurs (181 chefs de mission) – « un événement majeur de la diplomatie française », précise le Quai d’Orsay – , en marge de laquelle des diplomates vont à la rencontre des journalistes sous le sceau du “off absolu” (impossibilité de citer la source).

Le grand intérêt de ces rendez-vous aura été d’entendre le satisfecit de nos ambassadeurs au Maghreb, sur le ton modeste et martial adopté par le chef de l’État. Leur “nous” très collectif permet de valoriser le succès de la conférence de Paris sur la Libye (soixante-trois participants, 15 milliards de dollars d’avoirs libyens bientôt dégelés) et de gommer les doutes exprimés sur l’option militaire par Alain Juppé au début de la crise. Oubliée sa recherche du dialogue avec le clan Kadhafi pour son éviction “en douceur”. Le ton est donné : « Le succès est là et il faut aller de l’avant » ; « Assez de retours en arrière » ; « Positionnons-nous avec la jeunesse et les forces de renouveau. »

Nos diplomates ne doutent pas de la suite. À croire que le souffle de la liberté au Maghreb les a hissés sur un nuage. En Tunisie comme en Égypte, « le pays tourne, l’administration et les institutions fonctionnent ». Le pronostic est rassurant avant les élections du 23 octobre. Le bloc islamiste tunisien semble incapable de rassembler plus de 25 % de l’électorat, face au centre droit (libéral, estimé à 35 %) et aux socialistes (20 %). Comme en Égypte, les partis prônent une transition démocratique : « Les islamistes sont un mouvement divisé et composite. Ils n’ont pas de modèle politique. Ils ne veulent pas le pouvoir. » Ils le proclament : « Notre seule charia c’est la démocratie et la liberté. » Certes, mais ils l’avaient dit aussi ailleurs…

On se réjouit : « Ce pays de dix millions d’habitants vivait sous cloche. Il se banalise. C’est un laboratoire. » L’aveuglement initial de la France est oublié. « Nous vivons sous un ciel sans nuages. »

Malgré des débuts un peu chahutés, notre nouvel ambassadeur à Tunis, le sémillant Boris Boillon, a remonté la pente. Sa jeunesse est une arme : il est en prise directe avec les “blogueurs” et les “twitteurs” qui ont accompagné cette révolution.

Les 1 270 entreprises françaises présentes en Tunisie devraient en profiter. La Tunisie bénéficie déjà de 1,5 milliard d’euros d’investissements directs français. Un plan de 350 millions d’euros aidera à la transition. La France sera généreuse : 90 000 visas ont été attribués et deux charters de retours volontaires sont arrivés à Djerba. Le retour se fait dans de bonnes conditions : « On leur finance leur microentreprise. »

Au palmarès des pays secoués, le Maroc a pris de l’avance, engagé dans une ambitieuse politique de réformes. La contestation sociale née le 20 février est même un atout : « Le souverain a trouvé avec ce mouvement l’outil qui lui a permis de balayer des obstacles qui le gênaient pour appliquer les réformes promises depuis des années. »

Un léger doute cependant : « La vitesse du changement n’est pas garantie. Si cela ne tenait qu’au roi, il irait plus loin et plus vite. » Le palais pousse à la roue, la Constitution proposée est bonne, « mais les partis ne semblent pas prêts à entrer dans le jeu ». Dans cette société rurale à 35 %, on observe encore « des comportements anciens d’allégeance qui continuent à peser ». Premier investisseur direct avec 700 entreprises françaises implantées, premier client et premier fournisseur, la France a des atouts dans « ce Maroc qui veut se brancher sur les métiers mondiaux, base d’assaut sur les marchés africains ».

Pour l’Algérie au contraire, le constat est cruel. Ce « pays pathétique » est le grand perdant. Les mots sont sévères : « Ce bloc monolithique ne comprend rien, il est dépassé. » Dans ce régime où « deux cents têtes » font la pluie et le beau temps, « les autorités continuent à contresens ». Les Algériens sont passifs : « Cela fait de la peine de voir ce peuple tué, qui n’a pas plus de ressort. » Dans le nouveau paysage géopolitique du Maghreb, l’Algérie devient préoccupante : « C’est un mastodonte qui va nous gêner. » Frédéric Pons


l'algerie va les gener dans leurs desseins machévialiques au maghreb sa c'est vrai ils pourront s'imposer partout au maghreb sauf en algerie et c'est pas leur puissance militaire qui nous fait peur et ils l'ont compris
a
21 septembre 2011 19:28
Rue 89 et Dna algerie reprennent la source de valeurs actuelles:


[www.rue89.com]
r
21 septembre 2011 23:37
se que pensent les algeriens des diplomates français:

"individus arrogants ,hautains, orgueilleux, mégalomanes qui veulent faire la pluie et le beau temps, barbouze de seconde catégorie, qui multiplie les gaffes ": ce sont les propos des intellectuels algériens à propos des diplomates français résiduels de la vieille MAM.
Ce sont de simples quidams mais aussi des diplomates de pacotille.
les diplomates français sont à l'image de l'immoralité qui règne dans la classe politique française : pédophilie , destinataires de valises africaines, agression sexuelles et chauds lapins type DSK

Dans un compte rendu publié par l'hebdomadaire Valeurs actuelles (8 septembre), on apprend comment les diplomates peuvent défoncer les portes ouvertes, se délivrer à la médisance et se lâcher comme des mémères .

quand il ne peuvent remplir leur fonction correctement , ils écrivent des livres pour montrer qu'ils sont des sortes de rambo cas de l'ancien ambassadeur du Sénégal...
ils sont généralement en contact de marginaux provocateurs
a
22 septembre 2011 00:34
Salam,

L'action de l'esclave est fondamentalement la réaction. Elle n'est jamais spontanée ou créatrice. Il faut que quelqu'un l'excite pour qu'il bouge, s'anime... L'autre caractéristique de l'esclave est la recherche d'avis à son sujet. Il a besoin, pour exister, d'évaluations extérieures à son sujet. Positives et flatteuses svp! Sinon... Attention au spectacle!
o
22 septembre 2011 02:16
"l'algerie va les gener dans leurs desseins machévialiques au maghreb"

riad mon ami,

Tu te fatigues trop. bouteftef est vieux. les ex caporaux aussi.
Ils sont tous vieux. dans le nouveau monde c'est les unions
qui marche. l'algerie est toute seule. dans son bloc naturel
(Yemen, Syrie, Lybie, Iraq) tout a croule. Maintenat elle
essaye de seduire le mali, la mauritanie, et le niger.
Que des poids lours! confused smiley
a
22 septembre 2011 10:59
Citation
riad-al a écrit:
se que pensent les algeriens des diplomates français:

"individus arrogants ,hautains, orgueilleux, mégalomanes qui veulent faire la pluie et le beau temps, barbouze de seconde catégorie, qui multiplie les gaffes ": ce sont les propos des intellectuels algériens à propos des diplomates français résiduels de la vieille MAM.
Ce sont de simples quidams mais aussi des diplomates de pacotille.
les diplomates français sont à l'image de l'immoralité qui règne dans la classe politique française : pédophilie , destinataires de valises africaines, agression sexuelles et chauds lapins type DSK

Dans un compte rendu publié par l'hebdomadaire Valeurs actuelles (8 septembre), on apprend comment les diplomates peuvent défoncer les portes ouvertes, se délivrer à la médisance et se lâcher comme des mémères .

quand il ne peuvent remplir leur fonction correctement , ils écrivent des livres pour montrer qu'ils sont des sortes de rambo cas de l'ancien ambassadeur du Sénégal...
ils sont généralement en contact de marginaux provocateurs

"individus arrogants ,hautains, orgueilleux, mégalomanes"... ce sont exactement les tristes qualités du pouvoir algérien. En plus d'être profondement stupide et depassé.
a
22 septembre 2011 12:13
El watan du 22/9/11 :

Les ambassadeurs français en poste au Maghreb sont pessimistes pour ce qui est de l’Algérie.

Encore un constat accablant pour l’Algérie et ses dirigeants ! Il est le fait, cette fois, des ambassadeurs français en poste dans le Maghreb qui la qualifient de «pays pathétique». Ces propos peu amènes ont été émis lors de la 19e conférence des ambassadeurs français tenue du 31 août au 2 septembre à Paris.Cette rencontre a été rapportée par l’hebdomadaire français Valeurs actuelles, un magazine de droite, dans son édition du 8 septembre. Les analyses de différents pays et de la situation qui y prévaut ont été recueillies par les journalistes présents, mais en «off absolu», sous le sceau de l’anonymat.

Et l’on ne peut qu’aisément le comprendre tant les «vues» officieuses tranchent avec les discours officiels. Et lorsque les diplomates décortiquent la nouvelle donne régionale, cela ne peut que faire mal à l’Algérie qui se positionne en bon dernier de la classe maghrébine tant les voisins suscitent «espoirs et assurances». Dans un contexte régional marqué par les révolutions en Tunisie, Egypte et Libye, ou encore les engagements de réformes comme au Maroc, les diplomates sont pessimistes pour ce qui est de l’Algérie. «Dans le nouveau paysage géopolitique du Maghreb, l’Algérie devient préoccupante. C’est un mastodonte qui va nous gêner», craignent ainsi les ambassadeurs français. Car la situation dépeinte, en coulisses, n’est pas reluisante. «Pour l’Algérie au contraire (des autres pays maghrébins, ndlr), le constat est cruel. Ce ‘pays pathétique’ est le grand perdant», reprend le journaliste. «Les mots sont sévères : ce ‘bloc monolithique ne comprend rien’, il est ‘dépassé’», poursuit-il.

Deux cents têtes font la pluie et le beau temps

Puis, donnant leur opinion quant au pouvoir en place, les diplomates sont on ne peut plus sévères : «Dans ce régime où ‘deux cents têtes’ font la pluie et le beau temps, ‘les autorités continuent à contresens’.»
La population n’est pas non plus épargnée : «Les Algériens sont passifs. ‘Cela fait de la peine de voir ce peuple tué, qui n’a pas plus de ressort’.»Ces «bavardages» font ainsi écho aux différentes opinions officieuses que la diplomatie internationale se fait de l’Algérie et dont une infime parcelle, la partie américaine, a été dévoilée au grand public via WikiLeaks.
L’ambassade US à Alger estimait ainsi que l’Algérie est «un pays malheureux» où corruption à grande échelle et fraudes massives sont des pratiques indissociables du gouvernement, où la jeunesse est vouée à la perdition et à la harga. Le diplomate estimait d’ailleurs que le pays était sur un volcan, risquant l’embrasement à tout moment.
 
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