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LA FIN D'UN REGIME?????
P
6 août 2006 11:56
Citation
Moreau a écrit:
Ce que tu n'as pas compris justement c'est que le communisme cubain est aprouvé par la majorité du peuple.....ce qui n'était pas le cas en europe de l'est qui sous le joug de l'impérialisme Russe...ce qui n'a strictement rien à voir...

N'importe quoi...
Je suis allé à Cuba et crois-moi ce que tu dis est complètement faux et dangereux, faire croire que les cubains approuvent leur régime est criminel
6 août 2006 12:20
Citation
Pachaa a écrit:
Citation
Moreau a écrit:
Ce que tu n'as pas compris justement c'est que le communisme cubain est aprouvé par la majorité du peuple.....ce qui n'était pas le cas en europe de l'est qui sous le joug de l'impérialisme Russe...ce qui n'a strictement rien à voir...

N'importe quoi...
Je suis allé à Cuba et crois-moi ce que tu dis est complètement faux et dangereux, faire croire que les cubains approuvent leur régime est criminel

Ta parole vaudrait-elle plus que celle de Moreau ?
(Ne pas oublier que Cuba est soumise à un embargo implacable depuis des décennies. Ce genre de choses peut te souder un peuple...)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/08/06 15:05 par Hamid.
"Avec un H majuscule"
M
6 août 2006 13:04
M
6 août 2006 13:05
Ou est la suite de la discussion...?
l
7 août 2006 23:10
Pour ceux qui ont regardés ART ce soir ou qui regardent il y'a un doc édifiant sur cuba et castro, alors ceux qui viennent faire l'apologie d'une dictature sanguinaire et d'un hegémoniste en quêtte étérnelle du culte de la personalité ferraient mieux de se documenter!!!!!!!!!!!!!!
[color=#FF0000]il y'a bien des laideurs qui ne se voient pas!!!!!!!! [/color]
M
8 août 2006 00:26
C'était qui les spéciallistes...invités...les éternels Machover....Raffy etc...Moi je te conseille Cuba est Ile de Viktor Dedaj et Danielle Bleitrach....

Et puis si tu as le courage les archives de la NSA CIA en Anglais...sur les liens entre les USA d'une part et les terroristes anti castristes de Miami....descendant des anciens sbires de la dictature mafieuse (avec ces bordels et casinos) et PRO américaine de Batista qui régnait à Cuba avant l'arrivée de Castro
M
8 août 2006 00:30
LUIS POSADA CARRILES
THE DECLASSIFIED RECORD

CIA and FBI Documents Detail Career in International Terrorism; Connection to U.S.

Update - May 18, 2005 - Documents featured on May 17, 2005 edition of ABC's Nightline

Washington D.C. May 18, 2005 - The National Security Archive today posted additional documents that show that the CIA had concrete advance intelligence, as early as June 1976, on plans by Cuban exile terrorist groups to bomb a Cubana airliner. The Archive also posted another document that shows that the FBI's attache in Caracas had multiple contacts with one of the Venezuelans who placed the bomb on the plane, and provided him with a visa to the U.S. five days before the bombing, despite suspicions that he was engaged in terrorist activities at the direction of Luis Posada Carriles.

Both documents were featured last night on ABC Nightline's program on Luis Posada Carriles, who was detained in Miami yesterday by Homeland Security.

In addition, the Archive posted the first report to Secretary of State Kissinger from the State Department's Bureau of Intelligence and Research on the bombing of Cubana flight 455. The report noted that a CIA source had overheard Posada prior to the bombing in late September 1976 stating that, "We are going to hit a Cuban airliner." This information was apparently not passed to the CIA until after the plane went down.

There is no indication in the declassified files that indicates that the CIA alerted Cuban government authorities to the terrorist threat against Cubana planes. Still classified CIA records indicate that the informant might actually have been Posada himself who at that time was in periodic contact with both CIA and FBI agents in Venezuela.

suite ici:

[www.gwu.edu]


The Posada File: Part II

[www.gwu.edu]
M
8 août 2006 00:35
Interview du terroriste Luis Posada Carriles au New York Times (1998)

Ann Louise Bardach et Larry Rohter
12th Jully 1998
Cuba Solidarity Project (New York Times)

Un des ennemis principaux de Cuba affirme avoir l'appui des exilés


Par Ann Louise Bardach et Larry Rohter
The New York Times - 12 juillet , 1998

Texte original : [www.nytimes.com]
Traduction par Cuba Solidarity Project

MIAMI - Un exilé cubain qui a mené une campagne d'attentats à la bombe et de tentatives d'assassinat visant au renversement de Fidel Castro révèle que ses efforts ont été soutenus financièrement pendant plus de 10 ans par les dirigeants Cubano-Américains d'un des groupes de pression les plus influents des Etats-Unis.

L'exilé, Luis Posada Carriles, a indiqué qu'il avait organisé l'année dernière une vague d'attentats à Cuba contre des hôtels, des restaurants et des discothèques, provoquant la mort d'un touriste Italien et la mise en alerte du gouvernement cubain. Posada a été formé à l'art de la destruction et de la guérilla par la CIA dans les années 60.

Dans une série d'interviews enregistrées recueillies dans une enceinte protégée des Caraïbes, Posada a affirmé que les attentats contre les hôtels et d'autres opérations avaient été soutenus par les dirigeants de la Cuban-American National Foundation [Fondation Nationale Cubano-Américaine]. Son fondateur et dirigeant à l'époque, Jorge Mas Canosa, décédé l'année dernière, a échangé des embrassades avec les présidents Reagan, Bush et Clinton.

Force influente à la fois pour les élections locales en Floride et pour les élections au niveau national, donateur généreux lors des campagnes électorales, Mas a joué un rôle décisif pour convaincre Clinton de changer d'avis et de procéder à la mise en place d'une série de sanctions et de manoeuvres d'isolement contre Cuba.

Bien que la fondation déclarée à but non-lucratif ait annoncé qu'elle ne cherchait à provoquer la chute du Gouvernement Communiste de Cuba que par des moyens pacifiques, Posada a affirmé que des dirigeants de la fondation ont discrètement financé ses opérations. Il a dit que le flot d'argent et de soutien logistique était supervisé personnellement par Mas.

"Jorge contrôlait tout", a dit Posada. "Chaque fois que j'avais besoin d'argent, il leur disait de m'envoyer 5.000 dollars, 10.000 dollars, 15.000 dollars, et ils me les envoyaient".

Avec les années, a estimé Posada, Mas lui avait envoyé plus de 200.000 dollars. "Il ne disait jamais 'c'est de la part de la fondation', " se souvient Posada. Plutôt, dit-il en riant, l'argent arrivait avec le message "Ca, c'est pour l'église".

Les dirigeants de la fondation n'ont pas répondu à nos appels téléphoniques et courriers successifs demandant un entretien pour discuter de leurs relations avec Posada. Mais par une brève déclaration envoyée par Fax au New York Times, le groupe a nié avoir tenu un rôle dans ses opérations, déclarant que "toute accusation, implication ou suggestion que des membres de la Fondation Nationale Cubano-Américaine aient financé de prétendus "actes de terrorisme" contre le régime de Castro est totalement fausse".

LE RECLUS
Posant ses conditions, après des années de silence

Posada, 70 ans, a longtemps refusé de parler aux journalistes ; son autobiographie, publié en 1994, ne fournit que peu d'informations sur ses relations avec les dirigeants de la fondation.

Mais au cours de deux jours d'entretiens, il a ouvertement abordé, et pour la première fois, la question de ces relations et de leur rôle dans un combat auquel il a consacré toute sa vie, un combat qui est loin d'avoir atteint son objectif déclaré qui est le renversement du dernier état Communiste de l'hémisphère.

Les motivations qui l'ont poussé à changer d'attitude ne sont pas claires.

Posada, qui a échappé à plusieurs attentats, a récemment confié à un ami qu'il craignait de ne pas vivre assez longtemps pour raconter son histoire.

Pour la première fois, Posada a décrit aussi son rôle dans certains des grands événements de la Guerre Froide au cours desquels les exilés cubains ont tenu des rôles clés. Il avait été entraîné pour la Baie de Cochons dans un camp au Guatemala, mais n'a pas participé au déparquement sur les plages cubaines après que l'Administration Kennedy n'ait pas accordé un soutien aérien à la première vague du débarquement, dont l'offensive devait rapidement s'enliser. C'est à des exilés Cubains comme Posada que la CIA devait faire appel pour les futures tentatives d'assassinat contre Castro.

Emprisonné pour une des attaques anti-Cubaines les plus tristement célèbres, l'attentat à la bombe en 1976 contre un avion de ligne commercial de la Cubana, il réussit à s'évader d'une prison Venezuelienne pour rejoindre une pièce centrale de la croisade anticommuniste de Reagan dans l'Hémisphère Occidental : le Lieutenant Colonel Oliver L. North et son programme clandestin de fourniture d'armes aux Contras du Nicaragua.

Posada nie avoir tenu un rôle quelconque dans l'attentat contre l'avion cubain, qui coûta la vie à 73 personnes, dont de nombreux adolescents membres de l'équipe nationale d'escrime de Cuba.

Posada accepta par un intermédiaire de rencontrer le New York Times, à condition que sa résidence actuelle, ses pseudonymes et le lieu de l'interview ne soient pas divulgués.

Sa propre version d'une partie de son passé peut être vérifiée sur des documents officiels du Gouvernement qui ont été récemment dé-classifiés, ainsi que par différentes interviews accordées par d'anciens membres de la Fondation et des officiels Etats-uniens.

Mais plusieurs de ses affirmations sont invérifiables, comme par exemple qu'il aurait plusieurs agents infiltrés au sein des forces armées Cubaines, ou encore que les autorités de police des Etats-Unis ont eu une attitude complaisante à son égard durant la majeure partie de sa carrière, lui permettant de rester libre et actif. Posada a dit que tous les paiements reçus de la part des dirigeants exilés étaient effectués en espèces, et qu'il ne savait pas si l'argent provenait d'individus, de sociétés ou de la fondation elle-même. Il a dit que l'argent était consacré à ses dépenses courantes et à ses opérations et que Mas lui avait dit qu'il ne voulait rien savoir des détails de ses activités.

Pendant les interviews, Posada s'est montré en général expansif sur les questions générales de philosophie mais évasif sur les détails. Il s'est exprimé en Espagnol et Anglais, avec difficulté, avec une élocution rendue difficile suite à un attentat contre lui en 1990 qui a provoqué de sérieux dégâts au niveau des nerfs de la langue.

Posada a dit qu'il avait été mis en colère par certains articles de presse récents sur ses activités et qu'il voulait, près de la fin de sa vie, présenter sa propre version des faits et peut-être aussi tenter de revigorer un mouvement qui lui donne l'impression de faiblir et manquer de direction depuis la mort de Mas.

La Fondation, créée en 1981, cherche à présenter une image de respectabilité au sein de la communauté des exilés, et prône la lutte contre le régime cubain par des moyens politiques plutôt que par la violence. Grâce à cette approche et aux millions de dons aux campagnes électorales, la fondation est devenue un des groupes de pression les plus influents à Washington et un des principaux architectes de la politique des Etats-Unis à l'égard de Cuba.

Tout élément démontrant que la fondation ou ses dirigeants distribuaient de l'argent aux partis Républicains et Démocrates tout en finançant des attentats pourrait affaiblir leur légitimité. Ce genre d'activité pourrait aussi violer la Loi Logan, qui rend illégal toute « conspiration à faire assassiner, enlever, estropier ou blesser des personnes ou endommager des biens dans un pays étranger ».

Les remarques de Posada laissent entendre que la politique officielle de la fondation, une opposition non-violente à Castro, n'est qu'une façade soigneusement élaborée. Lorsqu'on lui demanda s'il fonctionnait comme le bras militaire d'une aile politique de la fondation, comme l'IRA et le Sinn Fein, il répondit « Ca y ressemble, » et éclata de rire.

L'ARGENT
Affirmations et dénégations sur les soutiens

Dans les interviews et dans son autobiographie, « The Roads of the Warrior » (les Chemins du Guerrier), Posada déclare qu'il avait reçu un soutien financier de Mas et de Feliciano Foyo, trésorier du groupe, ainsi que d'Alberto Hernandez, qui succéda à Mas comme président.

Le Dr Hernandez et Foyo, malgré nos demandes répétées, n'ont pas réagit, et il n'est pas clair s'ils étaient ou non au courant de l'usage qui était fait par Posada de l'argent qu'ils avaient versé. Dans son autobiographie, Posada a dit que les dirigeants de la fondation avaient aidé à payer ses dépenses de santé et ses dépenses courantes ainsi que ses frais de voyage du Venezuela à l'Amérique centrale après son évasion de 1985.

Parfois, a dit Posada, une somme l'argent était livrée par des collègues exilés, comme Gaspar Jimenez, qui fut lui-même emprisonné au Mexique pour l'assassinat en 1976 d'un diplomate cubain. Jimenez est à présent employé dans la clinique médicale dirigée par le Dr Hernandez à Miami, selon des employés du bureau.

Jiménez n'a pas répondu à nos questions.

Lorsque les bombes ont commencé à exploser l'année dernière dans les hôtels cubains, le Gouvernement a affirmé que les attaques avaient été organisées et payées par des exilés de Miami, une affirmation appuyée par l'enregistrement vidéo des confessions d'un des agents poseurs de bombes.

Plus récemment, des articles du journal Miami Herald et de la presse officielle Cubaine ont établi un lien entre ces attentats et Posada. Cependant, a-t-il dit au New York Times, les autorités des Etats-Unis n'avaient accompli aucun effort pour l'interroger sur ces attentats. Il attribua cette inaction pour une partie aux relations qui existaient entre les forces de police et les agences de renseignement états-uniennes. « Comme vous pouvez le constater », a-t-il dit, « le FBI et la CIA ne m'embêtent pas, et je suis neutre à leur égard. A chaque fois que je peux leur donner un coup de main, je le fais. »

Posada a donné plusieurs versions contradictoires au sujet de ses contacts avec les autorités des Etats-Unis. Il a d'abord parlé de liens solides avec les services de renseignement des Etats-Unis et d'une amitié étroite avec deux officiels du FBI en exercice, dont, selon lui, un important officiel du Bureau à Washington. « Je connais quelqu'un très haut placé là-bas » a-t-il dit.

Plus tard il a demandé que ces commentaires soient retirés de tout article et il a dit que cela faisait des années qu'il n'avait plus ces contacts. Un officiel du gouvernement états-unien a dit que la CIA n'avait pas de relations avec Posada « depuis des dizaines d'années » et le FBI aussi a nié ses affirmations. « Le FBI n'a pas et n'a jamais eu de relations durables avec Posada, » a dit John F. Lewis Jr, directeur adjoint en charge de la division Sécurité Nationale et en tant que tel chargé de superviser tout le travail de contre-espionnage et lutte contre le terrorisme de l'agence.

Des documents rendus publics à Washington et rendus disponibles par National Security Archives confirment les affirmations de Posada qui dit que le FBI et la CIA avaient une connaissance précise de ses opérations contre Cuba à partir du début des années 60 et jusqu'au milieu des années 70.

G. Robert Blakey, Chief Counsel auprès de la Commission de la Chambre des Représentants sur les Assassinats (House Select Committee on Assassinations ) de 1978, a dit qu'il avait examiné de nombreux archives secrets du FBI sur les Cubains anti-Castristes à partir de 1978 et il a noté de nombreux cas où le bureau semblait se voiler la face devant d'éventuelles violations de la loi. Selon ses propres termes, « Lorsque j'ai lu certaines choses, et je suis un vieux procureur fédéral, je me suis demandé 'pourquoi est-ce que personne n'a été inculpé pour ces faits ?' ».

A un moment donné, Posada fut direct, sans exprimer de remords : il a toujours l'intention de tuer Castro, et il croît que la violence est le meilleur moyen pour mettre fin au communisme à Cuba.

« C'est le seul moyen pour provoquer un soulèvement là-bas, » a dit Posada. « Castro ne changera jamais, jamais. Il y a plusieurs façons de faire une révolution, et j'en ai essayé quelques-unes. »

Dans les milieux des exilés Cubains, Posada est une figure légendaire, admiré pour sa ténacité et son dévouement à la cause anti-Castriste. Il a aussi travaillé à plusieurs reprises pour les services de sécurité ou de renseignement du Venezuela, du Salvador et du Guatemala, a-t-il expliqué, parce qu'il voulait « combattre les Communistes, ceux qui aidaient Cuba. »

Mais le Gouvernement cubain le considère comme un terroriste et un « monstrueux criminel » responsable de nombreux actes de violence contre du personnel et des installations officielles, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'île, et a demandé aux Etats-Unis de freiner ses activités.

Posada a fièrement reconnu être l'auteur des attentats contre des hôtels l'année dernière. Il les a décrits comme des actes de guerre destinés à paralyser un régime totalitaire en le privant de ses ressources touristiques et des investissements. « Nous ne voulions pas blesser quelqu'un », a-t-il dit. « Nous voulions juste provoquer un gros scandale pour faire fuir les touristes. Nous ne voulions plus des investissements étrangers. »

Les bombes étaient aussi destinées, selon Posada, à semer des doutes à l'étranger sur la stabilité du régime, à faire croire aux Cubains qu'il avait des agents placés à l'intérieur de l'appareil militaire et à encourager l'opposition interne. « Les gens n'ont plus peur » a-t-il dit. « Ils parlent librement dans la rue. Mais ils ont besoin d'une étincelle pour mettre le feu aux poudres, et c'est mon but ».

LES ATTENTATS
Un cerveau révèle certains secrets

Pendant plusieurs mois les attentats ont effectivement ralenti le tourisme. Avec un rire sarcastique, Posada a parlé de la mort du touriste Italien comme d'un accident, mais il a déclaré qu'il avait la conscience tranquille, affirmant « Je dors comme un bébé. »

« Il est regrettable que quelqu'un ait été tué, mais nous ne pouvons pas nous arrêter », ajouta-t-il. « L'Italien était assis au mauvais endroit au mauvais moment. »

Au mois de septembre dernier à la Havane, les autorités ont arrêté une Salvadorien de 25 ans, Raul Ernesto Cruz Leon, accusé d'avoir perpétré environ une demi-douzaine d'attentats contre des hôtels. Posada a dit que Cruz Léon, qu'il décrit comme un mercenaire, travaillait pour lui. Mais il a dit aussi qu'il y avait d'autres agents, « peut-être une douzaine », qui étaient toujours en liberté.

Les attentats étaient organisés à partir du Salvador et du Guatemala, a dit Posada. Les explosifs étaient fournis par ses contacts là-bas, et c'était des intermédiaires qui recrutaient des gens comme Cruz Léon pour acheminer les explosifs à Cuba et les faire exploser contre des cibles soigneusement choisies. « Tout est organisé en compartiments, » a dit Posada. « Je connais tout le monde, mais personne ne me connaît. »

« Il s'agissait d'une opération interne à Cuba, » ajouta-t-il, en expliquant qu'il cherchait à présent un autre moyen pour déstabiliser l'économie cubaine et démontrer au peuple cubain que l'appareil de sécurité de Castro n'était pas tout puissant. « Nous aurons bientôt des nouvelles très intéressantes », a-t-il prédit.

Posada a dit qu'il avait plusieurs opérations en cours, y compris une qui s'est terminée par l'arrestation sur le sol cubain de trois de ses compagnons au début du mois de juin. « Castro garde le secret sur cette affaire», a-t-il dit. « Je ne comprends pas pourquoi ».

En réponse à plusieurs questions sur les détails des opérations et auxquelles il ne voulait manifestement pas répondre, il a dit en plaisantant « j'invoque le cinquième Amendement. »

Posada nous a donné son accord pour enregistrer nos conversations, mais il a refusé de se laisser photographier. Il disait qu'il ne voulait pas fournir aux agents cubains des informations qui pourraient les aider à le retrouver. « La raison pour laquelle j'ai survécu si longtemps est que personne ne sait à quoi je ressemble, » a-t-il expliqué. « L'absence de photos de mon joli visage m'a aidé depuis longtemps à rester en vie. »

En 1990 au Guatemala, il fût attaqué et gravement blessé au cours d'une opération qu'il qualifie de tentative d'assassinat montée par ses ennemis et les services de renseignement cubains. Il fut atteint par une dizaine de balles, dont une lui a éclaté la mâchoire et presque sectionné la langue. Il dut subir plusieurs opérations chirurgicales.

Il a dit que, durant son long séjour au Salvador, une partie de ses dépenses étaient payées par le Dr Hernandez, actuel président de la Fondation Nationale Cubano-Américaine, et qu'il décrit comme « un grand patriote cubain et un ami proche ». Pas plus tard que l'année dernière, a-t-il dit, un chirurgien de la ville de Houston, qu'il a qualifié aussi d'ami, est venu au Salvador pour lui faire subir une intervention chirurgicale.

Posada a donné des exemples détaillés du soutien qu'il a reçu des dirigeants de la fondation tout au long de sa carrière. Mas, a-t-il dit, a aidé à organiser son évasion d'une prison Venezuelienne en 1985, puis l'ai aidé à s'installer au Salvador, où il a ensuite rejoint l'opération dirigée par la Maison Blanche qui devait mener au scandale Iran-Contra. « Tout l'argent que j'ai reçu après mon évasion, il n'y en avait pas tant que ça, m'a été donné par Jorge (Mas Canosa). »

Posada a dit que Mas savait parfaitement qui était derrière la campagne d'attentats de l'année dernière. Mais les deux hommes avaient un accord tacite de longue date, a-t-il dit, pour ne jamais discuter des détails d'une opération dans laquelle Posada était impliqué.

« Il ne rencontrait jamais les exécutants, jamais. » a dit Posada. « Je lui demandais de l'argent et il disait 'je ne veux rien savoir'. » « Toute discussion était inutile, parce qu'il était suffisamment intelligent pour savoir qui était capable de faire les choses et qui ne l'était pas. »

Mas, ajouta Posada, « se méfiait du téléphone. » « On ne parle pas de ces choses au téléphone ».

Lorsqu'on lui a demandé la date de sa dernière visite aux Etats-Unis, Posada a répondu avec un rire et une question en retour « Officiellement ou officieusement ? ». Un officiel du Département d'Etat a dit que la présence de Posada avait été signalée à Miami au cours de l'été 1996.

Posada a reconnu posséder au moins quatre passeports, tous établis à des noms différents. Il se considère comme un citoyen Venezuelien, mais possède un passeport Salvadorien au nom de Ramón Medina Rodríguez, le nom de guerre qu'il avait adopté pendant l'opération Iran-Contre, et un passeport guatémaltèque au nom de Juan José Rivas Lopez. Il a aussi reconnu, à contre coeur, qu'il avait un passeport états-unien mais il a refusé d'expliquer comment il l'avait obtenu et le nom qui figurait dessus. Il a simplement dit qu'il s'en servait de temps en temps pour visiter les Etats-Unis de manière « officieuse », et qu'il s'en était servi une fois pour se réfugier dans l'Ambassade des Etats-Unis au Sierra Leone lorsqu'il s'est retrouvé coincé au beau milieu d'une révolution.

« J'ai de nombreux passeports » a-t-il dit en riant, « Pas de problème. » Il ajouta : « si j'ai envie d'aller à Miami, j'ai plusieurs possibilités. Mais je n'y vais pas. On ne peut pas contrôler les douaniers. Ils font ce qu'ils veulent. »

« Et ensuite, » a-t-il dit, « vos amis ne peuvent plus rien pour vous ».


Traduction par Cuba Solidarity Project
Site Web : [cubasolidarite.fr.st]

Bulletin d'informations : [cubasolidarite.fr.st]



[www.stopusa.be]
l
8 août 2006 11:28
Citation
Moreau a écrit:
C'était qui les spéciallistes...invités...les éternels Machover....Raffy etc...Moi je te conseille Cuba est Ile de Viktor Dedaj et Danielle Bleitrach....

Et puis si tu as le courage les archives de la NSA CIA en Anglais...sur les liens entre les USA d'une part et les terroristes anti castristes de Miami....descendant des anciens sbires de la dictature mafieuse (avec ces bordels et casinos) et PRO américaine de Batista qui régnait à Cuba avant l'arrivée de Castro

Mon cher Moreau, je ne suis pas là pour te convaincre, surtout que tu es un adepte de la pensée unique, mais tu ne peux pas renier que les faits sont là.
Indeniablement tu ne peux nier la misère dans laquelle vivent les cubain, le fait que castro est un dictate qui régne par la térreure et si tu es un adepte des politiciens qui s'accroche pendant un demi-siècle à leurs sieges, en attendant de trouver un reméde à la mort pour pouvoir aspirer à l'etérnité c'est ton problème, mais moi je trouve que ce n'est pas en adéquation avec une democratie.
Je ne nies pas les exactions du grand satan, mais il ne faut pas toujours remettre la faute sur les autres,et puis ce ne sont pas 2 ou 3 articles ecrit par des personnes nostalgiques du communisme, qui vont voiler une realité flagrante; cuba est un paye misèreux tenu par un dictateur poins final.
[color=#FF0000]il y'a bien des laideurs qui ne se voient pas!!!!!!!! [/color]
M
8 août 2006 16:43
Pratiquement un demi siècle d'embargo...voir de blocus....de part des USA...ACTES TERRORISTES....et agressions en tout genre...ça par contre ça ne te choque pas....tu me diras...On en t'en parle tellement peu dans nos MEDIAS OFFICIELS.....Documentes toi plutôt sur les rapports d'organismes spécialisés...PNUD...ONU...tu verras les choses différemment...Mais bon ça risque d'être un peu compliqué pour toi....tu parles de penser unique en ce qui me concerne...je pourrai au vu de tes propos te renvoyer exactement les mêmes compliments
8 août 2006 17:03
Citation
venid1 a écrit:
Citation
Moreau a écrit:
Venid1 je souhaite qu'un jour tu puisses guérir de la haine qui sort de toi...

T'es pas Marocain, tu peux pas comprendre. J'aime mon pays alors tout ceux veulent nuir au Maroc je ne leur souhaite rien de bon!
Fidel est un didacteur ki s'est trouver la noble cause de la defense du Polisario. Je n'irai pas pleurer lorsk'il mourra.

C'est vrai que de ce point de vue, Castro a essayé de nuire aux intérêts du Maroc (cf. les enfants sahraouis déportés à Cuba)
"Avec un H majuscule"
w
8 août 2006 17:02
c est vrai que castro n a pas laché son fauteuil en 50ans, alors qu il a vu defilé des democtrates et des republicains americains élu par le peuple. la difference c est que cuba n a jamais attaqué un de ses voisins, ni encore moins un pays lointain. alors que votre modele americain n a épargné personne et sur presque tous les continenent.

qq un peut poster la liste des pays ayant subit les foudre du pays de miss liberty,qu on rigole un peu...
P
8 août 2006 17:39
Citation
Pachaa a écrit:
Citation
Moreau a écrit:
Ce que tu n'as pas compris justement c'est que le communisme cubain est aprouvé par la majorité du peuple.....ce qui n'était pas le cas en europe de l'est qui sous le joug de l'impérialisme Russe...ce qui n'a strictement rien à voir...

N'importe quoi...
Je suis allé à Cuba et crois-moi ce que tu dis est complètement faux et dangereux, faire croire que les cubains approuvent leur régime est criminel

Je ne sais pas si Moreau est allé à Cuba.
Je te dis simplement ce que les gens m'ont dit là-bas.
a
8 août 2006 18:36
pourquoi on s'offusque sur la passation de pouvoir ( temporaire) de Fidel Castro à son frère ?

chez lui, comme chez Moubarak, au moins, c'est fait ouvertement

George W Bush est devenu president en TRUQUANT les bulletins de vote ( il fallait compter des trous!!)
tout çà , par la clique à son papa

et son frère, Jeb Bush, c'est pareil ( gouverneur de Floride )
M
8 août 2006 19:18
un bon nombre l'approuve....dans le sens où beaucoup estiment que certes les choses doivent évoluer...mais dans le cadre de la révolution....Ils sont très attachés...à leur système éducatif...à leur système de santé..etc...Biensur tu trouveras toujours des mécontents et ce dans n'importe quel pays....Puis le fait que tes amis cubains aient pu te dire ce qu'ils pensaient de Castro librement prouve que Cuba n'est pas la prison qu'on te décrit dans les médias....NE JAMAIS OUBLIER EGALEMENT QUE CUBA EST VICTIME D'UN EMBARGO SANS PRECEDENT ET VICTIME D'AGRESSION EXTERIEURS...DESTABIISATIONS ECONOMIQUES.....REMUNERATION DE DISSIDENTS INTERNE...PROPAGANDE...ET REMUNERATION D'ASSOCIATION TEL QUE REPORTER SANS FRONTIERE EN EUROPE....POUR FAIRE DE LA PROPAGANDE ANTI CUBAINE....
l
9 août 2006 09:31
Citation
Moreau a écrit:
Pratiquement un demi siècle d'embargo...voir de blocus....de part des USA...ACTES TERRORISTES....et agressions en tout genre...ça par contre ça ne te choque pas....tu me diras...On en t'en parle tellement peu dans nos MEDIAS OFFICIELS.....Documentes toi plutôt sur les rapports d'organismes spécialisés...PNUD...ONU...tu verras les choses différemment...Mais bon ça risque d'être un peu compliqué pour toi....tu parles de penser unique en ce qui me concerne...je pourrai au vu de tes propos te renvoyer exactement les mêmes compliments

l'iran, la liby, et d'autres payes ont subit l'embargo, et ce n'est pas pour autant que leurs peuples mendiaient des sacs de riz il faut arrêter de mettre la faute sur les autres, comme ceux qui nous rabache les orielles avec le colonialisme, moi je reconnais que l'embargo y ait aussi pour quelque chose, mais toi tu ne veux point admettre que 50ans de régne et inadmissible, et mes props n'ont rien de communiste ni de la pensée unique, bien au contraire à toi.
[color=#FF0000]il y'a bien des laideurs qui ne se voient pas!!!!!!!! [/color]
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