Citation
Jidal a écrit:
"sinon il donne son accord implicite."
Je me permet d'émettre des doutes là dessus...
On toucherait le corps d'un musulman sans son accord parceque la "loi" du pays l'autorise ?
Et pourquoi le jugement changerait en fonction de la loi du pays ??
Citation
ethaye a écrit:
Salem,
en fait c'est ce qu'on appelle le "consentement présumé"..à moins d'en avoir parlé aux proches ou mieux, de s'être inscrit sur les registres de l'agence de la biomédecine pour exprimer son refus, on peut réaliser le prélèvement.
Ps: l'inscription au registre peut être modifiée si on change d'avis.
Citation
Jidal a écrit:
Wa a'laykum salam.
Je connais ce mode de fonctionnement, mais en Islam je n'en ai jamais entendu parler.
Citation
Jidal a écrit:
"sinon il donne son accord implicite."
Je me permet d'émettre des doutes là dessus...
On toucherait le corps d'un musulman sans son accord parceque la "loi" du pays l'autorise ?
Et pourquoi le jugement changerait en fonction de la loi du pays ??
Citation
srnit a écrit:
Salam,
Qu'entends tu par "en islam" ?
S'il s'agit du Coran et de la Sunna, le don d'organe n'y est évidemment pas mentionné.
La question est comment à partir des directives et des principes de la sunna nous nous positionnons vis à vis du don d'organe.
Et en particulier devant l'imposition du don à tous par défaut sauf refus explicite :
[www.service-public.fr]
Je ne connais pas l'argumentation détaillée.
Mais j'imagine qu'on peut voir la chose en se disant qu'une vie peut mourir ou vivre toute sa vie dans des conditions handicapantes alors qu'un tel, mort dans un accident de la route, avait de quoi (compatibilité) lui "rendre" la vie ou la santé.
Il avait refusé ce don, alors cette autre personne mourra aussi (ou vivra handicapé) : ne peut-on pas y voir une forme d'avarice dans un certain sens ?
La loi a choisi le principe de solidarité.
C'est un peu comme si on disait mes charges salariales j'en ai jamais entendu en islam. Ces charges qui servent à la sécu, la retraite ...
Dans ce cas on a pas de droit de refus et c'est totalement imposé mais c'est le même principe de solidarité : celui qui possède de quoi soulager la douleur d'un autre.
Citation
Jidal a écrit:
Les charges salariales sont versées avec notre accord, il y a signature d'un contrat.
Là on parle de prélèver des organes sur une personne qui potentiellement n'en avait pas la volonté.
De plus, certains savants ont jugé le prélèvement d'organe après la mort comme illicite, se basant sur le hadith « Casser un os d'un mort est comme le casser alors qu'il est vivant ».
Je ne prend pas cet avis, mais certaines personnes le suivent. Et si la personne n'a jamais entendu parler du registre de refus ? On ira contre sa volonté en prenant ses organes.