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Corruption
v
10 décembre 2003 16:36
Je vis au Maroc, et vous savez que cette manie sévit ici, au bled.

Pensez -vous que le fait de vouloir avoir des paperasses aux endroits publics exige quelques pièces de monnai ou billets, selon les circonstances et l'importance du papier, ou doit-on respecter le citoyen et lui rendre service tout apaisant nos consciences.
Z
10 décembre 2003 19:21
Sans "corrupteur " pas de corrompu.
a
10 décembre 2003 21:51
chaque pas que tu fais tu dois allonger 1 dirham
k
10 décembre 2003 22:03
Voir le programme de ksis !
[www.yabiladi.com]

Vous etes un(e) vrai Marocainz ! Je vous salut et si c' est necessaire un bisou pour votres pieds
k
11 décembre 2003 17:39
Non je ne pense pas que la corruption soit un un élement constructif !
Le problème avec la corruption au bled, c'est qu'elle est devenu systématique à toutes les échelles de l'administration publique !!!

Il y a même des hopitaux à casablanca, m'a t on raconté, où les malades doivent graisser les pattes (poilues????) des infirmières cupides en glissant des billets, histoire d'avoir un traitement (médical) de faveur....

Ainsi va le monde en attendant qu'il aille autrement et le "sirat al moustakim"

;-o)

Méditez Méditerranéennes Méditerranéens !!marwan
11 décembre 2003 21:51


10.12.2003 | 20h06

Le Maroc figure parmi les premiers pays à avoir paraphé la convention des Nations unies contre la corruption. La cérémonie s’est déroulée mardi dernier en marge de la conférence politique de haut niveau qui se tient à Mérida, au Mexique, avec la participation de représentants de plus d'une centaine de pays.
Cette convention, approuvée en octobre dernier par l'Assemblée générale de l'ONU et qui entrera en vigueur après sa ratification par 30 Etats, prévoit des sanctions en cas de délit de corruption dans les domaines politique et financier, notamment la saisie des biens acquis illégalement.



Elle constitue le premier instrument multilatéral de lutte contre ce fléau qui affecte, selon les estimations des experts onusiens, des montants financiers de l’ordre
de 3 à 5% du produit brut de
l’économie mondiale et dont
les conséquences désastreuses minent les processus de démocratisation au sein des pays africains tout en réduisant dangereusement les potentiels de développement de leurs fragiles économies.
Au Maroc, la lutte contre la corruption a été portée au rang des priorités stratégiques depuis le milieu des années 90. Ce qui relègue les «mauvaises nouvelles» contenues dans les rapports de certaines ONG internationales au rang d’incidents de parcours dont le dépassement interviendra à plus ou moins brève échéance.
Ainsi en est-il de la régression du Royaume dans le classement que Transparency International a rendu public début octobre dernier. Le fait qu’il ait été classé à la 70e place avec un score de 3,3 alors qu’il en occupait la 54e en 2002 avec un score de 3,7 sur 10 n’est pas indicatif d’une tendance lourde. Loin s’en faut.
Tout au plus, cette mauvaise note, qui a certes mis à mal les engagements gouvernementaux en matière de moralisation de la vie publique, a-t-elle incité l’Exécutif à faire montre de plus d’engagement et d’une vigilance accrue. A preuve, cette sortie de M. Najib Zerouali, ministre chargé de la Modernisation des secteurs publics. “ Il est important pour le gouvernement que la lutte contre la corruption passe du discours à l’acte ”, a-t-il déclaré au cours d’une récente interview accordée à la presse nationale. “ Pour ce faire, a-t-il précisé, quatre outils seront mis en œuvre ”. La déclaration sur le patrimoine prévue dans la loi 24/92 connaîtra ainsi quelques retouches ; la loi anticorruption sera prochainement finalisée; le concept de “ prise d’intérêt ” sera mieux cerné et sanctionné, et une charte de bonne gouvernance sera édictée. Les effets conjugués de ces quatre textes ne pourront que conforter le processus de moralisation de la vie publique, lequel ne pourra être, comme on peut le deviner aisément, que continu et progressif.
Le recul du Maroc est relatif. La nouvelle grille de Transparency International compte en effet plus de trois dizaines de pays supplémentaires. Ce n’est évidemment pas une excuse. L’essentiel demeure que la volonté officiellement affichée et les actes entrepris visent à donner plus d’allant à la lutte contre la corruption. La signature par le Royaume de la convention onusienne s’y inscrit et en atteste.






Ahmed Saâïdi

K
12 décembre 2003 03:48
Eh bien la corruption existe vraiment au Maroc et ce n'est pas faute de corrupteurs ou corrompus...

Il faut voir la vraie raison qui entraîne une personne a vouloir être corrompue... Au Maroc, le problème est économique. Beaucoup de gens ont des salaires minables, ridicules et pour survivre, ils acceptent de se faire corrompre. C'est la loi du fric... Quand tu as de l'argent, tu peux obtenir tout ce que tu veux, et le pauvre reste la a regarder...

Par exemple a Tanger, la loi interdit la construction d'immeubles de plus de tant d'etages sur la côte... Ceci n'a pas empecher certaines personnes de se faire corrompre (pour arrondir leurs fins de mois) et d'émettre des permis de construction qui enfreignent la loi... Ce n'est pas la loi qui règne, mais l'argent...

Je me verrais mal ici, au Canada, essayer d'offrir un 20$ a un agent de police qu'il oublie de me donner une contravention... Cet agent sourirait et augmenterait plutot les charges de ma contravention en mentionnant que j'ai voulu le corrompre. Par contre, au Maroc, combien de policiers j'ai vu accepter les 20 dhs...

La vie a plus d'imagination que n'en porte nos rêves.
K
12 décembre 2003 11:31
mais non, au Maroc, il n y a pas de corruption, vous vous faites des idées...........

jamais de la vie, je n 'ai vu de de corruption au Maroc!!!!!!

Ah désolé, fausse alerte, je viens juste de me réveiller...............

sans les corrompus, il n y aurais pas de corrupteurs

Amen


kARMOSS ( i have a dream......) smiling smiley
 
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