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chiites marocains
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28 avril 2009 14:12
Citation
NYorkaise a écrit:
Citation
ASSIA.93 a écrit:
Salam

Khal ibn Elwa, éxplike moi kel est la diférence entre chiite et autres moi je ne suis ni sunites, ni chiits, ni ect... je suis musulmane, j'ADORE ALLAH et je suis la sounna du prophéte, ali, omar, et aures ne sont ke des compagnons, qui ont continuer a diffuser le message aprés le départ de notre prophéte bien aimer, d'aprés ce ke j'ai lu les chiites ne reconaissent pas notre prophétes ils disent ke ALI aurait du avoir la prophétie, et ke l'ange Gabriele c'est tromper ce ki ma fait rire!!! et kan il font la chahada il disent "ALI LASSOULOULAH" ce ki ma vraiment vraiment choké!!!!! eye popping smiley

Voila merci de m'éxpliké ce en koi tu croit et pour suivre le chiismes??? BARA KOULA OUFIK!!!!

soeurette, tu es Sunnit, oui Musulmane mais Sunnit, moi aussi,
les Chiites, j'ai rencontre qlq uns ici, et meme des Marocains convertient au Chiisme, Allah yehedihoum, ils ont falsifier certaines choses dans l'Islam.
-leur facon d'abulition des pieds ne le font pas, cad, ils essyuent leur pied, ils ne lavent pas car d'apres eux le Coran la mentionne, d'essyuer pas laver, ils ont raison en ca mais ayah , mais ils doivent faire"taawile ayah" ki veut dire changer les mots et avoir une signification correcte.
- ils ne disent pas AMINE a la fin du surat Fatiha, nous Sunnit on le dit, tu entends a la mosque tt le monde le dis a voix haute pour eux bide3a.
- ils ont zawaj moute3a, cad se marier et par la suite bye bye, comme quoi, a l'epoque de notre prophete Mohamed SAW , ils etaient authorizer , car les guerriers voyager bp avec jihad. alors ils valaient mieux ce genre de mariage.
- ils insultent Aicha RA, car elle a participer dans m3rakat jamel(la guerre du camel) pour eux c'est une P...... pourkoi elle a ose faire une chose pareille.
bref! c'est un petit appercu de ce que je connais sur Chiites!

La nomination du dernier Prophète (p)
La nomination du dernier Prophète

Mohammed passa un mois dans la Cave de Hirâ', une petite dépression située au pied du Mont Hirâ'. Là-bas, il eut une communication intime avec Allâh et observa Ses Signes. Durant ce moi, il reçut et nourrit chaque personne qui s'approcha de lui. A la fin du mois, il retourna à la Mecque et alla à sa maison après avooir accompli un certain nombre de déambulations autour de la sainte Ka'bah.

A la quarantième année de sa vie, alors qu'il fut occupé une nuit à la méditation et à prier le Tout-Puissant Allâh, à la Cave de Hirâ', il entendit une voix qui lui était totalement inconnue. Cette voix se répéta plusieurs fois. Mohammed regarda de tous les côtés pour localiser la personne qui parlait ainsi, mais il ne vit personne. La voix étrangère attira son attention sur elle-même. Juste avant de descendre, l'ange d'Allâh apparut devant lui et lui dit : "Lis !". Mais Mohammed, qui n'avait pas appris à lire ni à écrire, répondit à l'ange : "Que lirai-je ?". L'ange lui demanda à nouveau de lire :

"Lis au Nom de ton Seigner qui a créé ! Il a créé l'homme d'un caillot de sang. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux qui a instruit l'homme au moyen du calame, et lui a enseigné ce qu'il ignorait".

(Sourate Al-'Alaq, XCIV, 1-5)

Ainsi commença la Prophétie de Mohammed. Khadija fut la première personne à professer sa foi en lui, et Ali qui n'eut guère plus de dix ou douze ans à l'époque, fut le premier homme à lui prêter allégeance.

Après quoi, l'appel commença, mais il fut lent et secret. Des individus parmi les masses et les esclaves, et parfois des membres respectables de la société professèrent leur foi en lui.

La foi islamique surgit lorsque furent professés l'adoration d'Un Allâh et la fraternité. Il fut nécessaire donc que les gens qui eurent prêté allégeance au Prophète de l'Islam, cessent l'idolâtrie, les mauvaises actions et l'oppression, et accomplissent la ?alât (prière). Le petit groupe des Musulmans accomplissait la prière secrètement dans différents endroits, caché aux regards des gens.

Après trois ans, Allâh commanda au Noble Prophète ceci : "Proclame ce qui t'est ordonné et détourne-toi des polythéistes" (Sourate Al-Hijr, XV, 94). Le Prophète reçut donc l'ordre de lancer son "Appel" publiquement et d'affronter les idolâtres. Il reçut également l'ordre suivant : "Avertis tes proches parents" (Sourate Al-Chu'arâ', XXVI, 214).
suite...
j
28 avril 2009 14:17
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NYorkaise a écrit:
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ASSIA.93 a écrit:
Salam

Khal ibn Elwa, éxplike moi kel est la diférence entre chiite et autres moi je ne suis ni sunites, ni chiits, ni ect... je suis musulmane, j'ADORE ALLAH et je suis la sounna du prophéte, ali, omar, et aures ne sont ke des compagnons, qui ont continuer a diffuser le message aprés le départ de notre prophéte bien aimer, d'aprés ce ke j'ai lu les chiites ne reconaissent pas notre prophétes ils disent ke ALI aurait du avoir la prophétie, et ke l'ange Gabriele c'est tromper ce ki ma fait rire!!! et kan il font la chahada il disent "ALI LASSOULOULAH" ce ki ma vraiment vraiment choké!!!!! eye popping smiley

Voila merci de m'éxpliké ce en koi tu croit et pour suivre le chiismes??? BARA KOULA OUFIK!!!!

soeurette, tu es Sunnit, oui Musulmane mais Sunnit, moi aussi,
les Chiites, j'ai rencontre qlq uns ici, et meme des Marocains convertient au Chiisme, Allah yehedihoum, ils ont falsifier certaines choses dans l'Islam.
-leur facon d'abulition des pieds ne le font pas, cad, ils essyuent leur pied, ils ne lavent pas car d'apres eux le Coran la mentionne, d'essyuer pas laver, ils ont raison en ca mais ayah , mais ils doivent faire"taawile ayah" ki veut dire changer les mots et avoir une signification correcte.
- ils ne disent pas AMINE a la fin du surat Fatiha, nous Sunnit on le dit, tu entends a la mosque tt le monde le dis a voix haute pour eux bide3a.
- ils ont zawaj moute3a, cad se marier et par la suite bye bye, comme quoi, a l'epoque de notre prophete Mohamed SAW , ils etaient authorizer , car les guerriers voyager bp avec jihad. alors ils valaient mieux ce genre de mariage.
- ils insultent Aicha RA, car elle a participer dans m3rakat jamel(la guerre du camel) pour eux c'est une P...... pourkoi elle a ose faire une chose pareille.
bref! c'est un petit appercu de ce que je connais sur Chiites!

suite....

Après trois ans, Allâh commanda au Noble Prophète ceci : "Proclame ce qui t'est ordonné et détourne-toi des polythéistes" (Sourate Al-Hijr, XV, 94). Le Prophète reçut donc l'ordre de lancer son "Appel" publiquement et d'affronter les idolâtres. Il reçut également l'ordre suivant : "Avertis tes proches parents" (Sourate Al-Chu'arâ', XXVI, 214).

Pour exécuter cet ordre, le Prophète ordonna à l'Ima Ali d'organiser un festin et d'y inviter les Abdul Muttalib afin que le commandement d'Allâh leur fut communiqué. Ali agit selon l'ordre reçut et invita environ quarante personnes de cette famille au festin. Après que les invités mangèrent leurs repas mais avant que le Noble Prophète n'ait pris la parole, Abou Lahab, un oncle du Messager d'Allâh, mais ennemi implacable de l'Islam, intervint et empêcha par son intervention, le Prophète d'arriver à son objectif. Le jour suivant, le Noble Prophète renouvela l'invitation et demanda aux invités de participer au festin. Lorsque ceux-ci se rassemblèrent, il dit :

"? membres de la famille Abdul Muttalib ! Personne parmi les Arabes n'avait apporté pour vous quelque chose de meilleur que ce que je vous apporte. J'ai apporté pour vous les bénédictions dans ce monde et dans l'autre-monde. Allâh m'a ordonné de vous appeler à Lui. Qui parmi vous est prêt à m'assister afin qu'il puisse être mon successeur et mon calife ? Personne ne répondit. Toutefois, Ali, le plus jeune d'entre eux, dit alors : "? Prophète d'Allâh ! Je t'assisterai". Sur ce, le Noble Prophète mit sa main sur le dos d'Ali et dit aux invités : "Il sera mon frère, mon successeur et mon Calife auprès de vous. Soyez donc attentifs à ce qu'il vous dira et obéissez-lui.

Bien que parmi l'assemblée personne, excepté Ali, n'exprimât sa foi en le Noble Prophète, l'Appel islamique commença formellement et ouvertement, et on se mit à parler de l'Islam partout.

Dorénavant, le Prophète Mohammed prit position contre les idolâtres, les oppresseurs et les usuriers, et il les mit fermement en garde contre la mauvaise voie qu'ils avaient empruntée. Il déclara que tous les êtres humains sont égaux et libres et les invita à se soumettre à l'autorité d'Allâh.
j
28 avril 2009 14:19
LA DAME LA PLUS PRESTIGIEUSE DU MONDE :
LA DAME LA PLUS PRESTIGIEUSE DU MONDE :FATIMEH-ZAHRA"GRANDE éPOPéE.


AU NOM DE DIEU, CLéMENT ET MISéRICORDIEUX.

"Après toi, mon père, tellement de malheurs me sont arrivés que s'ils devaient recouvrir les jours heureux, alors ceux-ci deviendraient obscurs et noirs, comme la nuit."
Mais, pourquoi Fatimeh se lamente-t-elle, ainsi?
" Oui, nous t'avons accordé l'abondance .
Prie donc ton Seigneur et sacrifie toi !

Celui qui te hait:
Voilà celui qui n'aura jamais de postérité ! "(Coran 108,verset 1,2,3)
(Coran 10

" Dieu est la lumière des Cieux et de la Terre. Cette lumière ressemble à un flambeau placé dans un cristal semblable à une étoile brillante;ce flambeau s'allume avec l'huile de l'arbre béni. de cet olivier qui n'est ni de l'Orient ni de l'Occident, et de l'huile brille quand même le feu ne la touche pas. C'est lumière sur lumière. Dieu conduit vers sa lumière celui qu'il veut, et propose aux hommes des paraboles ; car Il connaît tout. " (Coran 24, verset 35)
? Dieu, présente-toi à moi car si je ne te connais pas, je ne pourrai connaître ton Prophète.
? Dieu, présente-moi ton Prophète car si je ne le connais pas, je ne pourrai connaître ton Argument (1).? Dieu, présente-moi ton Argument, car si je ne le connais pas, je serai de nombre des égarés.
1- Il est fait référence ici à l'Imam Ali,
l'Imam Sadegh (Salut à lui), sixième Imam, recommande à Zarareh de continuer à lire toujours cette prière, tant que le dernier Imam sera absent. (Ekmal al-din, de Cheikh Sadough. Tome 2, page 342)
Offre au sein seuil du Seigneur du temps "la hâte de Dieu, Le Très Haut, pour le faire apparaître" . ? Dieu, le Guide, le Sauveur, le Conseiller et le Surveillant du Seigneur de ton Ordre, Imam du Temps, Hodjatte ben Al Hassan (Que la paix soit sur lui et sur ses parent ) ; met le monde sous sa protection pour une période de temps suffisamment longue pour l'en faire bénéficier .
j
28 avril 2009 14:21
LA TRISTE DESTINéE DES FEMMES AU COURS DE L'HISTOIRE

Au nom de Dieu, Clément et miséricordieux
"Marie était la Dame des femmes de son époque, mais ma fille, Fatimeh, est la Dame de toutes les femmes du monde, de la première à la dernière." >Le Prophète Mohammad (Que la paix soit sur lui)
Les femmes ont eu un pénible destin au cours de l'histoire et, comme physiquement, elles étaient plus faibles que les hommes, les dictateurs et les injustes ont essayé d'écraser leur personnalité humaine. Quel crime n'ont-ils pas commis dans ce but! La personnalité de la Femme, particulièrement dans le contexte de l'Arabie pré-islamique plus que partout ailleurs (vu que à cette époque, le monde entier était plongé dans l'Ignorance), était piétinée. La situation des femmes était telle qu'elles étaient échangées comme des marchandises. Elles n'avaient aucun droit à l'héritage. Les hommes considéraient honteux pour eux la naissance des filles et, comme nous le savons, ils les enterraient vivantes; le plus étonnant encore, c'est qu'ils négligeaient même les lois naturelles dans ce domaine. Ils disaient que "les enfants de nos filles ne sont pas nos enfants; nos enfants sont seulement ceux de notre fils". Et ce slogan, depuis ce temps-là, est rapporté dans l'histoire comme la base de cette même pensée:Les fils de nos fils sont nos fils, mais les fils de nos filles sont les fils des hommes qui ne sont pas des nôtres ! "
Mais, l'Islam qui venait d'entrer dans la lutte pour rendre leur importance aux valeurs humaines et divines combattit avec acharnement contre cette pensée ignorante et se révolta pour la reconnaissance de la personnalité perdue des femmes. Son action s'effectua par le biais d'exhortations. de conseils et d'enseignements culturels; en établissant des lois au bénéfice des femmes et en les faisant participer à la vie de la communauté; et enfin, par la dureté de son action devant des gens qui n' étaient pas prêts à se soumettre à la Vérité.
Un hadith rapporte: Asmae bente Amis, femme de Djafar ibn Abou Taleb, qui revenait avec celui-ci de Habacheh, rendit visite aux femmes du Prophète. Une des premières questions qu' elle leur posa fut: "Est-ce que dans le Coran des versets ont été révélés au sujet des femmes?" Les femmes du Prophète lui répondirent qu'elles n'en s'avaient rien. Puis, Asmae se rendit chez le Prophète et lui demanda: "? Prophète de Dieu, est-ce que le sexe féminin est voué à la perdition?" (Peut-être était-il de son droit de poser une telle question car elle avait vécu, pendant quelques années, loin du centre de la Révélation et parce qu' elle imaginait que les principes qui faisaient loi dans la société de l'Ignorance étaient encore en vigueur) Le Prophète lui répondit:"Pourquoi ?" Elle rétorqua: " Par ce que en Islam et dans le Coran, aucune qualité féminine n'a été valorisée comme pour les hommes!" Pourtant, cela se passait au cours de la cinquième année de l'Hégire, alors que dix huit ans avaient passé depuis le début de l'Islam et que, dans le Coran et dans les hadiths, il était souvent fait référence à la revalorisation de la personnalité féminine. De plus, pour réaffirmer cette nécessité, le verset 35 de la sourate " Les Confédérés" a été révélé. Ce verset, en réalité, désigne toutes les valeurs qui sont les meilleures et qui se situent au dessus de toutes les autres, valeurs qui se trouvent à un même degré, tant chez les hommes que chez les femmes. Voici ces valeurs qui ont été répertoriées en dix catégories:Il est dit:
(Coran 33, verset 35)
"Les hommes croyants et les femmes croyantes."
"Les hommes qui ont la foi et les femmes qui ont la foi."
"Les hommes soumis aux ordres de Dieu et les femmes soumises aux ordres de Dieu."
"Les hommes sincères et les femmes sincères."
"Les hommes patients et tolérants et les femmes patientes et tolérantes."
"Les hommes qui redoutent Dieu et les femmes qui redoutent Dieu."
"Les hommes qui donnent, sur le chemin de Dieu et les femmes qui donnent sur le chemin de Dieu."
"Les hommes qui font le jeûne et les femmes qui font le jeûne."
"Les hommes chastes et les femmes chastes."
suite....
j
28 avril 2009 14:22
suite...
"Les hommes chastes et les femmes chastes."
"Les hommes qui se rappellent Dieu et lu femmes qui pensent à Dieu." "Dieu a prévu pour tous le pardon et leur donnera une récompense sans limite."
C'est ainsi que l'Islam fit part de ses exigences dans Ce domaine et montra que les femmes et les hommes pouvaient marcher ensemble, côte-à-côte, sur le chemin de la vie, vers Dieu et vers les valeurs humaines; dans le Cas bien sûr où les hommes et les femmes jouissent de conditions égales. Certaines personnes s'étonnent et se demandent comment l'Islam a donné aux femmes le droit d'exiger un salaire pour allaiter leurs bébés:
"Faites habiter ces femmes là ou vous demeurez et suivant vos moyens... Si elles allaitent l'enfant né de vous, versez-leur une pension." (Coran 65, verset 6)
Les femmes peuvent exiger un salaire et une récompense pour allaiter leur cher enfant, particulièrement lorsqu' elle vit en commun avec le père!? Mais, il ne faut pas oublier que tous ces ordres ont été donnés parce que l'Islam considère que, non seulement la Femme est un être humain, mais elle jouit de tous les droits humains. Non seulement elle a le pouvoir de décision sur ses richesses et L'homme ne peut outrepasser les droits de la femme sans qu'elle y consente, mais, si elle le désire, elle peut aussi exiger son droit, même devant l'allaitement; oui, elle le peut! Imaginez donc l'influence profonde de cet ordre, à cette époque, dans un tel milieu!!
En résumé, les femmes, dans le monde entier, sont redevables à l'Islam de les avoir sauvées des griffes injustes des oppresseurs de l'histoire, à condition bien sûr que les ordres islamiques soient exécutés strictement dans ce domaine.


LA MAGNIFIQUE NAISSANCE DE FATIMEH (SALUT SUR ELLE)

"Fatimeh est une partie de mon corps, elle est la lumière de mes yeux et le fruit de mon cœur et de mon esprit... elle est un ange à existence humaine." (1)
Le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), alors que cinq ans avaient passé depuis le début de la prophétie. vivait dans les pires conditions. L'Islam était alors isolé et la petite minorité de musulmans qui s'était constituée, dès le départ, subissait alors de violentes pressions.
Les milieux de la Mecque étaient obscurs et sinistres en raison de l'athéisme, de l'idolâtrie, de l'ignorance et des mythes, des guerres tribales arabes, de la souveraineté de la force et de l'extrême misère des populations.
Le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), quant à lui, n'avait de pensées que pour l'avenir, un avenir qui promettait d'être brillant derrière ces nuages noirs et ténébreux; cet avenir qui, par le biais des moyens ordinaires et de l'apparence, ne se serait pas facilement laissé deviner et même que, peut-être, cela se serait avéré impossible. Ce fut en cette même année que le Prophète fut amené à vivre un grand événement; il eut le privilège, par ascension et sur ordre de Dieu, de voir le Royaume des Cieux et, conformément au verset 23 de la sourate T.H.,
"..pour te montrer certains de nos plus grands signes", le plus grand signe de Dieu, lui fut montré au plus haut du plus haut des Cieux. son grand esprit devint alors encore plus grand et il se proposa d'accepter une mission encore plus lourde et plus prometteuse à la fois. Dans un récit, rapporté tant par les chiites que par les sunnites c'est-à-dire que les uns et les autres sont unanimes sur l'authenticité de ce récit il est dit: Le Prophète, (Que la paix soit sur lui), la nuit de son ascension, fut conduit au Paradis.
j
28 avril 2009 14:24
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L'Ange Gabriel lui donna le fruit de l'arbre du bonheur et, alors que le Prophète (Que la paix soit sur lui) revenait sur terre, de ce fruit du Paradis naquit l'embryon de Fatima Zahra (Salut sur elle). Dans un hadith il est rapporté que le Prophète (Que la paix soit sur lui), en raison de ses origines, aimait à embrasser Fatimeh (Salut sur elle). Un jour, sa femme Aicha, lui reprochant son attitude à l'égard de son enfant, lui demanda: "Pourquoi embrasses-tu tellement ta fille?!"Le Prophète (que la paix soit sur lui) de répondre: "A chaque fois que, j'embrasse Fatimeh me vient d'elle l'odeur du Paradis éternel." (2) C'est ainsi que, à partir du vingtième jour de Djamadiolsâni (sixième mois de l'année lunaire des musulmans), le monde poursuivit sa marche dans l'attente de la grande et heureuse naissance de Fatimeh, conçue de la pure essence du fruit du Paradis, fille d'un homme comme le Prophète (Que la paix soit sur lui) et d'une femme dévouée et généreuse comme Khadîdja, sa mère.
C'est ainsi que furent démenties toutes les critiques et toutes les accusations lancées au Prophète par les opposants qui lui reprochaient de ne pas avoir de "descendant pour la succession"; et, comme nous révèlent- les versets de la sourate "L'Abondance", c'est ainsi que Fatimeh devint la source brillante pour la continuation de la génération du Prophète et des Saints Imams, et pour le meilleur et le plus grand bien des musulmans à travers les siècles et le temps, jusqu'au jour de la Résurrection.
Cette Dame du Paradis avait neuf noms, tous plus significatifs les uns que les autres:
1. Fatimeh (qui a sevré son enfant). 2. Sedigah (femme sincère). 3. Tahereh (pure). 4. Mobarakeh (sainte). 5. Zakyeh (vertueuse). 6.
Razyeh (satisfaite). 7. Marzieh (louable). 8. al-Mouhadathah : celle à qui les anges ont parlé. 9. Zahra (brillance),
dont chacun témoigne de ses qualités et des bienfaits de son immense fertile existence. Il est suffisant de dire que, dans son célèbre nom, Fatimeh, est caché la plus grande des bonnes nouvelles pour ceux qui la suivent sur son chemin puisque la racine du nom "Fatimeh" est "fatma" qui signifie "rompre" ou "sevrer",Selon un hadith, il est rapporté que le cher Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui) dit un jour à l'Imam Ali (Salut à lui): "Sais-tu pourquoi ma fille s'appelle Fatimeh?"
L'Imam Ali lui répondit: "Je vous en prie, dites-le moi."

Le Prophète lui dit: "C'est parce qu'elle et ses chiites (partisans) et ceux qui suivent son école seront exempts du feu de l'enfer." (3)
D'entre tous ses noms, " Zahra " aussi a une précieuse signification et un éclat particulier. Il fut demandé au sixième imam, Imam Sadegh (Salut à lui): "Pourquoi Fatimeh s'appelait-elle aussi Zahra?"
Il répondit:
" Parce que Zahra signifie brillance et que Fatimeh était telle que, quand elle se tenait dans le Mihrab, la lumière qu'elle dégageait était visible par tous les gens des Cieux, de la même façon que la lumière des étoiles est visible par les gens de la Terre. C'est pour cette raison qu'elle fut aussi appelée Zahra!!"
Lorsque Khadîdja, femme de prestige qui était connue de tous et surnommée la Grande Dame, se maria avec le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), alors toutes les femmes de la Mecque cessèrent d'avoir des relations avec elle et dirent:
"Elle s'est mariée avec un jeune, indigent et orphelin, ce qui lui retire de sa personnalité!"
Cette situation persistait encore, même à l'époque où Khadîdja portait en elle le fœtus d'un enfant qui n'était autre que Fatimeh Zahra. Au moment de la venue au monde de l'enfant, elle envoya quelqu'un chercher les femmes de Qoraich. Elle leur fit dire de venir à son aide en ces heures sensibles, pénibles et douloureuses et de ne pas l'abandonner.

Mais, elle se retrouva seule devant la réponse froide et amère de ces dames qui lui rétorquèrent:
"Tu n'as pas écouté ce que nous avions à te dire et tu as épousé cet orphelin, fils de Abou Taleb, qui n'avait pas de fortune, et bien, nous ne viendrons pas t'assister ! "suite.....
j
28 avril 2009 14:25
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Khadîdja, qui avait une foi profonde, fut considérablement peinée par ce message hideux et unie, mais la lumière de l'espoir se fit dans le fond de son cœur et elle comprit que son Dieu ne la laisserait pas seule en de telles circonstances.Elle se retrouva donc seule, allongée au milieu de la pièce, dans les moments les plus difficiles et les plus insoutenables de l'accouchement, et pas une femme n'était venue à son chevet pour la soutenir. Elle eut le cœur serré et les vagues mugissantes de la non sociabilité des gens vinrent molester sa pure sensibilité quand, soudain, une lueur naquit à l'aube de son esprit. Elle ouvrit les yeux et vit, là, quatre femmes qui se tenaient debout, près d'elle. Elle fut prise d'inquiétude, mais l'une des quatre femmes l'interpella et lui dit:
"N'aie pas peur et ne sois pas triste. Ton Dieu Généreux nous a envoyé à ton secours ! Nous sommes tes sœurs. Moi, je suis Sarah.
Elle, c'est Assia elle est la femme de Pharaon et sera une de tes amies au Paradis. Voici Marie, la fille d' Imran et la quatrième que tu vois là. C'est la sœur de Moise ben Emran; elle s'appelle Koltsoum! Nous sommes venues pour être tes amies et t'assister en cet instant. "
Elle restèrent près d'elle jusqu'au moment où Fatimeh, la Dame de l'Islam, ouvrit les yeux sur le monde.(4)

Oui, il en fut ainsi conformément à:
(Coran 41, verset 30)
"Les anges descendent sur ceux qui disent: Notre Seigneur est dieu et qui persévèrent dans la rectitude; ne craignez pas, ne vous affligez pas; accueillez avec joie la bonne nouvelle du Paradis qui vous a été promise."
Mais, en plus des anges, en ces instants de bonheur, toutes les femmes prestigieuses du monde se hâtèrent pour venir assister Khadîdja, femme de foi et de résistance.
La joyeuse naissance de son enfant contenta à un tel point le Prophète (Que la paix soit sur lui), que sa langue se délia pour faire les éloges et les louanges de Dieu, tandis que la langue des malveillants qui l'avaient surnommé "Abtar" (sans descendance) fut coupée pour toujours.
Dieu avait annoncé la nouvelle de cette grande naissance, riche en bienfaits, à son Prophète, dans la sourate " L'Abondance ", en lui disant:
"Oui, nous t'avons accordé l'abondance. Prie donc ton Seigneur et sacrifie toi! Celui qui te hait: Voilà celui qui n'aura jamais de Postérité!
(Coran 108, versets 1,2 et 3)
j
28 avril 2009 14:26
suite....

L'IMMENSE TENDRESSE DU PROPHèTE (QUE LA PAIX SOIT SUR LUI) POUR SA FILLE FATIMEH (SALUT SUR ELLE)

"Quand mon cœur brûle du désir d'être au Paradis, J'embrasse le cou de Fatimeh!"(5)
Tous les historiens et tous les maîtres de hadiths sont unanimes pour dire que le Prophète (Que la paix soit sur lui) éprouvait un incroyable sentiment d'affection pour sa fille Fatimeh (Salut sur elle). Il est clair que l'attachement profond du Prophète pour Fatimeh n'était pas uniquement le fruit de la relation père - enfant, même si ce sentiment d'affection normal habitait l'âme du Prophète (Que la paix soir sur lui); car, de tout ce qu'a pu dire le Prophète (Que la paix soit sur lui) et de tous ses commentaires pour tenter d'exprimer son attachement pour sa fille Fatimeh (Salut sur elle) il apparaît que d'autres critères entraient en ligne de compte.
"Cet amour n'est pas un amour comme les autres. C'est l'amour de celui qui aime Dieu, c'est l'amour de Dieu!".
Parmi les abondants récits qui furent rapportés à ce propos, il nous suffit de n'en citer que quelques uns auxquels il est fait référence dans les célèbres ouvrages des chiites comme des sunnites:
"Personne parmi les hommes n'était plus aimé du Prophète (Que la paix soit sur lui) que l'?mir des croyants, Ali (Salut à lui) et aucune femme, parmi les femmes, n'était plus aimée de lui que Fatimeh (Salut sur elle)". (6)
Il est intéressant de savoir que beaucoup ont attribué ce hadith à Aïcha, la femme du Prophète.
b) Quand le verset glorieux 63, de la sourate "La Lumière" a été révélé:
"Ne considérez pas l'appel du Prophète comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres!",
les musulmans cessèrent d'appeler le Prophète (Que la paix soit sur lui) en disant " ? Mohammad"; Ils dirent dès lors ; " ? Envoyé de Dieu" ou " ? Prophète de Dieu".
Fatimeh (Salut sur elle) dit:
" Après la descente de ce verset, je n'ai plus osé parler à mon père en lui disant "cher père" alors. lorsque je me trouvais en sa présence je lui disais "? Envoyé de Dieu". Je l'ai ainsi interpellé une, deux fois puis j'ai vu qu'une profonde tristesse l'envahissait et qu'il se détournait de moi. La troisième fois, il m'a regardée et m'a dit:
"? Fatimeh, ce verset n'est descendu ni pour toi ni pour ta descendance et ta dynastie; tu es de moi et moi, je suis par toi. Non! ce verset est descendu pour les gens malveillants et les malpolis coléreux de Qoraich."
Puis, il a ajouté cette étonnante phrase qui nourrit l'esprit:
"Dis donc 'cher père' Ceci est plus vital pour le cœur et plus appréciable pour Dieu!" (7)
Oui, cette musique caressante produite par la voix de Fatimeh (Salut sur elle) lorsqu'elle appelait le Prophète (Que la paix soit sur lui) "cher père" produisait le même effet sur son esprit que le souffle des doux vents printaniers dans les branchages verdoyants et fleuris des arbres.
c) Dans un autre hadith, il a été rapporté que le Prophète était tellement passionné par sa fille Fatimeh (Salut sur elle) que, chaque foie qu'il partait en voyage, la dernière personne à qui il allait faire ses adieux était Zahra (Salut sur elle) et, dès son retour, la première personne à qui il se hâtait d'aller rendre visite était Fatimeh (Salut sur elle).(8)
d) Il a aussi été rapporté par nombre des narrateurs chiites et sunnites que le Prophète a dit:
"Celui qui la moleste me moleste,
celui qui la met en colère me met en colère,
celui qui lui fait plaisir me fait plaisir,
et celui qui lui fait de la peine me fait aussi de la peine!"
suite.....
j
28 avril 2009 14:27
suite....

Il ne fait pas de doute que l'importante personnalité de Fatimeh, sa vie brillante, son haut niveau gnostique, sa foi et ses prières exigeaient un profond respect, parce que non seulement les Imams étaient tous de sa descendance, mais elle était aussi l'épouse du grand homme de l'Islam, l'?mir des croyants, Ali (Salut à lui).Le Prophète (Que la paix soit sur lui), par son comportement à l'égard de sa fille, voulait faire comprendre aussi aux gens une autre réalité et éclairer la vision de l'Islam dans un autre domaine. Son but était de provoquer une véritable révolution culturelle, une révolution des idées et de proclamer:
"La fille n'est pas un être qu'il faut enterrer vivant! Voyez, moi j'embrasse les mains de ma fille, je la fais asseoir à ma place et je lui rends les honneurs et le respect qui lui sont dus.
La fille est un être humain comme n'importe quel autre être humain. La fille, c'est un don comme n'importe quel autre don de Dieu; elle est un don de Dieu.
La fille, elle aussi doit parcourir le chemin de la Perfection et franchir les étapes, comme le garçon. Elle se doit aussi d'entrer dans les limites du rapprochement avec Dieu."
C'est ainsi que le Prophète (psl&sf) a redonné toute sa valeur perdue à la Femme, dans cette société de l'obscurantisme.

"La première personne qui se présentera devant moi, c'est Fatimeh, la fille de Mohammad." (9)

A l'époque où les musulmans étaient, en vue de leur préparation, à la Mecque, le milieu dans lequel ils évoluaient était durement orageux et leurs conditions de vie étaient excessivement difficiles.
C'était au début de l'Islam, alors que les musulmans ne constituaient encore qu'une petite minorité, alors que tous les pouvoirs, la force, la souveraineté et la richesse étaient à la main des ennemis cruels et ignorants de l'Islam qui faisaient ce qu'ils voulaient. Ils ne manquaient jamais une occasion pour molester les musulmans et toutes les pires insultes et toutes les plus terribles accusations, ils les ont faites contre le haut grade du Prophète (psl&sf).
A cette époque, deux personnes se distinguaient des autres de par leur dévotion et leur amour du sacrifice: Parmi les femmes, c'était Khadîdja qui savait panser à merveille les blessures du cœur et du corps du Prophète (Que la paix soit sur lui). Elle soufflait là poussière du chagrin et de la tristesse du cœur sacré du Prophète avec ses sacrifices, son amitié, sa gentillesse, sa compassion et sa sympathie.
Parmi les hommes, c'était Abou Taleb, l'illustre père de l'?mir des croyants, Ali (Salut à lui) qui exerçait de son influence et était respecté par les mecquois. Il était doté d'une intelligence, d'une sagacité et d'une clairvoyance. incroyables. Il représentait un soutien robuste pour le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui) et était son ami sincère, son assistant et son aimable protecteur. Ces deux amis fidèles du Prophète (Que la paix soit sur lui), ces deux grands personnages, ces deux êtres dévoués, malheureusement sont décédés l'un, peu de temps après l'autre, au cours de la dixième année de la prophétie. Ils mirent en deuil le Prophète (Que la paix soit sur lui) et l'Envoyé de Dieu (Que la paix soit sur lui) se retrouva seul, privé de ces deux compagnons loyaux.
Pour comprendre l'étendue de la peine que ressentait le Prophète (Que la paix soit sur lui) suite à la disparition de ces deux personnages qui contribuèrent considérablement au développement de l'Islam, il suffit de savoir que cette année où ils décédèrent fut nommée l'année du chagrin et de la tristesse!
Mais, il faut savoir que quand Dieu rappelle à lui un de ses serviteurs bienfaisants, il ne le fait jamais sans le remplacer par un autre serviteur bienfaisant. C'est ainsi que ces deux êtres illustres laissèrent, chacun en souvenir, un enfant, et ces deux enfants allaient suivre leur chemin et jouer à la perfection leur rôle. L"?mir des croyants, Ali (Salut à lui), souvenir de Abou Taleb, devint, comme son père, le protecteur, le défenseur, l'assistant et l'ami du Prophète (Que la paix soit sur lui). Alors que du vivant de Abou Taleb il était un des proches du Prophète (Que la paix soit sur lui), après la mort de son père, il se chargea de combler le vide laissé par lui. Quant à Khadîdja, elle laissa en souvenir sa fille, Fatimeh (Salut sur elle). un être doux, aimable, vertueux, dévoué et toujours prêt à se sacrifier, qui en permanence aux côtés du Prophète (Que la paix soit sur lui) soufflait la poussière de la tristesse et du chagrin du cœur pur de son père.
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28 avril 2009 14:30
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L'Imam Ali (Salut à lui), à cette époque avait dix neuf ans tandis que Fatimeh (Salut sur elle), selon les célèbres hadiths, n'en avait guère que cinq. Il est intéressant de savoir que tous deux vivaient au domicile du Prophète (Que la paix soit sur lui) et remplissaient, en amis intimes, les moments de solitude du Prophète (Que la paix soit sur lui).Il restait alors trois années pour l'Hégire (?migration), trois années qui promettaient de dures aventures et de fortes tempêtes, chargées de douleurs et de peines, de molestassions et d'insultes, d'efforts sans cesse répétés par les ennemis pour la disparition de l'Islam et des musulmans. Parfois, il arrivait que les cruels ennemis jetassent de la terre ou de la cendre à la tête du Prophète (Que la paix soit sur lui). Quand celui-ci revenait à la maison, Fatimeh (Salut sur elle), nettoyant la terre et la cendre de sur la tête et le visage de son père, ne manquait pas de verser les larmes qui venaient remplir ses yeux.
Le Prophète (Que la paix soit sur lui) lui disait alors:
"Ne sois pas triste ma fille et ne verse pas de larmes car Dieu est le gardien et le protecteur de ton père." (10)
Parfois aussi, les ennemis se réunissaient à côté de la pierre d'Ismaël et prêtaient serment aux idoles que, là où ils trouveraient "Mohammad", ils le tueraient. Fatimeh, informée de la situation, courait alors avertir son père pour qu'il fit plus attention à lui (11) .Voilà à quel point Fatimeh était soucieuse de défendre et de protéger son père et ce, pas uniquement au sein de son foyer mais aussi à l'extérieur! Aux environs de cette même période, Abou Djahal incita certains individus ignobles de la Mecque pour que, au moment où le Prophète (Que la paix soit sur lui) se prosternerait dans le Temple de la Mecque, ils amenassent les tripes d'un mouton afin de les lancer à la tête du Prophète. Lorsqu'ils passèrent aux actes, Abou Djahal et ses compères éclatèrent de rire et se moquèrent bien du Prophète (Que la paix soit sur lui).
Bien que certains de ses amis eussent assisté à la scène, ils n'osèrent pas lui porter assistance car l'ennemi cruel était resté à proximité. Pourtant, lorsque la nouvelle arriva aux oreilles de sa petite fille Fatimeh (Salut sur elle), elle se précipita vers le Temple de la Mecque pour aller aider son père.
Elle enleva la souillure de sur lui et, avec une bienveillance particulière dont elle seule était capable, elle punit Abou Djahal et ses amis à coup du sabre de sa langue et elle les frappa d'anathème publiquement.(12) Oui, même dans les endroits où, parfois les hommes les plus vertueux n'osaient pas prêter secours et assistance au Prophète (Que la paix soit sur lui), cette enfant bienveillante et encore toute jeune était présente et se chargeait de prendre la défense du Prophète (Que la paix soit sur lui).:
Une fois toutes ces années difficiles passées, le Prophète (Que la paix soit sur lui) prit la décision d'émigrer à Médine.
Fatimeh, alors âgée de huit ans, dut se séparer provisoirement de son père et rester seule à la maison en attendant de recevoir l'autorisation d'émigrer. De la même façon que l'?mir des croyants, Ali (Salut à lui) fut mis à l'épreuve et dut prouver sa dévotion et son amour du sacrifice dans les moments difficiles et pénibles de l'émigration, n'hésitant pas à se substituer au Prophète (Que la paix soit sur lui) dans son lit, offrant ainsi son corps aux sabres de l'ennemi, Fatimeh (Salut sur elle) consentit à accepter cette nouvelle mission sans tristesse et inquiétude aucune.
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28 avril 2009 14:31
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La difficile séparation ne dura guère très longtemps car Fatimeh (Salut sur elle) sentait de son devoir de rester aux côtés de son père pour continuer de le défendre à Médine comme elle avait fait à la Mecque et pour souffler la poussière du chagrin et des dures épreuves du cœur étincelant de son père. Pour cette raison, quelques jours. plus tard, accompagnée de quelques personnes telles Fatimeh bente Assad et une autre Fatimeh de la tribu des Bani Hachem, elle se rendit à Médine, escortée par l'?mir des croyants, Ali (Salut à lui).Fatimeh (Salut sur elle) ne prenait pas seulement la défense du Prophète (Que la paix soit sur lui) dans les jours ordinaires (bien que aucune journée n'ait jamais été ordinaire pour le Prophète, (que la paix soit sur lui) car, en période de guerre et de lutte, elle prenait part aussi au combat, comme un homme valeureux, dans les limites de la mission qui lui était confiée.
Lorsque la guerre de Ohoud s'acheva et que l'armée ennemie se retira, alors que le Prophète (Que la paix soit sur lui) était encore sur le terrain, la dent cassée et le front meurtri, Fatimeh (Salut sur elle) se pressa sur les lieux de la bataille. Bien qu'elle n'était encore qu'une jeune fillette, elle parcourut à pied et avec un désir ardent la distance existante entre Médine et Ohoud pour aller laver le visage de son père, pour nettoyer sa figure ensanglantée par une blessure au front qui ne cessait de saigner.
Elle brûla un morceau de natte et recueillit les cendres qu'elle mit sur la blessure afin d'arrêter l'effusion de sang. Le plus étonnant encore, c'est qu'elle se chargea de préparer les armes pour son père, pour la guerre qui devait avoir lieu le lendemain (13).Dans la guerre des confédérés, qui fut la guerre la plus douloureuse de toutes les guerres islamiques, et au cours de la conquête de la Mecque, en ce jour où l'armée de l'Islam victorieuse, suivant les règles de prudence qui s'imposaient. prit d'assaut le dernier bastion de l'athéisme, l'arracha des mains des polythéistes et nettoya, enfin, la Maison de Dieu de la souillure de l'existence des idoles en son sein, nous voyons encore que Fatimeh (Salut sur elle) est présente aux côtés du Prophète te (Que la paix soit sur lui), qu'elle se risque dans les tranchées pour aller lui offrir un modeste repas constitué, de rien qu'un morceau de pain, lui qui, depuis quelques jours, est resté sur sa faim.
C'est Fatimeh qui, une fois de plus, à l'heure de la conquête de la Mecque, a monté la tente pour lui, a préparé l'eau pour lui se laver et faire ses ablutions, pour qu'il nettoie la poussière de son corps afin de porter des habits propres et d'aller au Temple de la Mecque.

"Si Ali n'avait Pas existé, la Personne qui aurait mérité d'être l'époux de Fatimeh n'aurait Pu exister non ! " (14)
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28 avril 2009 14:35
LES IMAMS D'AHL-UL-BAYT RAPPORTEURS DU HADITH DU PROPHETE
Les Imams d'Ahl-ul-Bayt

Les Imams d'Ahl-ul-Bayt n'étaient pas des mujtahid, ou de simples savants capables de déduire des statuts à partir du Saint Coran et de la Sunnah.

Ils rapportaient eux-mêmes la Sunnah. C'est pourquoi ce qu'ils ont fait et dit est sunnah. La Sunnah qu'ils rapportaient, ils la tenaient du Prophète et se la transmettaient de père en fils.


Ecoutons ce que dit l'Imam al-sâdiq à ce propos :

"Je rapporte de mon père, lequel l'a rapporté de mon grand-père, lequel le rapportait de son père, lequel le rapportait de 'Ali ibn Abî Tâlib, dont la parole est celle du Messager d'Allah, dont la parole est la Parole d'Allah -Il est Puissant et Exalté."


Selon Qutaybah, un jour un homme a posé à l'Imam al-?âdiq une question.

Lorsque ce dernier eut répondu, l'homme lui dit : "A ton avis, si la question comportait ceci et cela, comment serait sa solution ?"

L'Imam al-sâdiq lui répondit :

"Tout ce que je te dirais à ce propos émane du Messager d'Allah. Nous ne sommes pas de ceux à qui l'on demande : "Quel est votre avis personnel sur telle chose ?""


Selon al-Chaykh al-Bahâ'î :

"Tous les hadith que nous citons, à quelques rares exceptions près, remontent à nos douze Imams, lesquels rapportent les faits et dires du Prophète, car leur Science est puisée à cette Lumière."

Ainsi, les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt sont-ils devenus une source de hadith et de riwâyah, ainsi qu'une source d'explication des statuts de la Chari'ah et d'éclaircissement de ce qui pourrait être ambigu dans ces statuts.

Etant donné que leur vie bénie est un enchaînement de maillons homogènes et ininterrompus qui remontent jusqu'au Prophète sans qu'aucun élément intrus ou étranger ait pu entamer leur cohérence, elle constitue une école et une expérience vivante dans laquelle l'Islam est incarné, ses statuts sont appliqués et ses Principes sauvegardés. Ceci nous permet de nous assurer de la pureté de cette source et de l'authenticité de ce qu'elle nous fournit.

Voici, ci-après, la liste des douze Imams d'Ahl-ul-Bayt, qui constituent les maillons solides de cette chaîne de rapporteurs des hadiths du Prophète, chaîne qui s'étend sur onze générations successives de descendants directs :

1- L'Imam 'Ali ibn Abî Tâlib. Il est né en l'an 30 après l'Année de l'éléphant, et il est mort en Martyr en l'an 40 de l'hégire.

2- L'Imam al-Hassan ibn 'Alî. Il est né en l'an 3 de l'hégire, et il est mort en Martyr en l'an 50 de l'hégire.

3- L'Imam al-Hussayn ibn 'Alî. Il est né en l'an 4 de l'hégire, et il est mort en Martyr en l'an 61 de l'hégire.

Nous avons déjà fait connaissance avec cette constellation de trois Imams, et appris en quelle haute estime les tiennent le Saint Coran et la Sunnah. Une position incomparable, qui en dit assez sur la pertinence de se fier à eux, de croire en eux et à ce qu'ils rapportent, puisque ce sont le Saint Coran et la Sunnah qui nous le recommandent.

4- L'Imam 'Ali ibn al-Hussayn (dit Zayn al-'Abidîn: l'Ornement des adorateurs). Né en 38 H. et mort en Martyr en 95 H.

5- L'Imam Muhammad ibn 'Ali al-Bâqir. Né en 57 H. et mort en Martyr en 114 H.

6- L'Imam Ja'far ibn Muhammad al-?âdiq. On lui attribue la paternité de l'Ecole juridique "Jâ'farite". Il est né en 83 H. et mort en Martyr en 148 H.

Ecoutons maintenant quelques témoignages de uléma à propos de ces trois Imams d'Ahl-ul-Bayt, pour avoir une idée de leur Savoir, de leur intégrité, et de la révérence dont ils faisaient l'objet.
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28 avril 2009 14:36
Selon al-Chaykh al-Mufîd, dans "Al-Irchâd", citant al-Zohrî :

"Je n'ai pas connu quelqu'un de cette famille -les Ahl-ul-Bayt- qui soit plus vertueux que l'Imam 'Ali ibn al-Hussayn."


Selon Sa'îd ibn al-Musayyab, parlant de l'Imam 'Ali ibn al-Hussayn :

"Celui-ci est 'Ali ibn al-Hussayn ibn 'Ali ibn Abî Tâlib. Il est le Maître des serviteurs."

Dans son livre "al-?awâ'iq al-Muhriqah", Ibn Hajar a décrit l'Imam 'Ali ibn al-Hussayn de la façon suivante :

"C'est Zayn al-'Abidîn, qui est l'héritier de son père par son Savoir, son ascétisme et son adoration."

Abû Hâzim et Sufyân ibn 'Oyaynah disaient, chacun de son côté :

"Je n'ai jamais vu un Hâchimite qui soit meilleur que 'Ali ibn al-Hussayn ou plus faqîh que lui."

Il est superflu de multiplier ces témoignages, qui attestent tous la personnalité hors pair et rayonnante de ce Saint Imam, dont le Savoir et la Piété captivaient l'attention de tous ses contemporains, et qui attirait les Savants et les uléma désireux d'apprendre sous sa direction le Hadith, le Fiqh, le Tafsîr, la Doctrine et toutes les Sciences de la Chari'ah.

En tout état de cause, au-delà des témoignages des uléma, la meilleure preuve, pour les Musulmans, des mérites et des vertus de cet Imam est le fait que son père, le Martyr et le "Maître de la Jeunesse du Paradis" -selon les propres termes du Prophète- l'Imam al-Hussayn ibn 'Ali, lui avait transmis l'Imamat et la direction religieuse de la Ummah, et confié la charge de rapporter fidèlement aux Musulmans les Enseignements de la Chari'ah.

L'Imam Ja'far al-?âdiq nous apprend comment s'est déroulée cette transmission de l'Imamat, de l'Imam al-Hussayn ibn 'Ali à son fils, l'Imam 'Ali ibn al-Hussayn:

"Lorsqu'al-Hussayn s'est apprêté à marcher sur l'Iraq, il a confié à Umm Salma les lettres et le testament, et celle-ci, Umm Salma, les a présentés à 'Ali ibn al-Hussayn après son retour [à Médine]."

Quant à son fils, Muhammad ibn 'Ali, surnommé "al-Bâqir" en raison de l'étendue de son érudition, il était comme lui très célèbre parmi les Musulmans pour sa Piété, son ascétisme, sa Science et son Savoir. Mieux, l'Imam Muhammad al-Bâqir était prédestiné à l'érudition, puisque le Prophète lui avait prédit une telle destinée quelques décennies avant sa naissance. En effet, le Compagnon auguste, Jâbir ibn 'Abdullah al-Ançârî rapporte ce témoignage :

"Le Messager d'Allah m'a dit : "Tu vivras jusqu'à ce que tu rencontres un de mes descendants, de la branche d'al-Hussayn. Il s'appellera Muhammad, et il pénétrera les Sciences. Lorsque tu le rencontreras, transmets-lui mes salutations."" (169)

La prédiction du Messager d'Allah ne se démentira pas. Ce Compagnon pieux rencontrera l'Imam al-Bâqir et lui transmettra les salutations du Prophète.

Ce témoignage prophétique suffit donc à nous faire connaître la position élevée de cet Imam et à l'adopter comme une référence incontestable pour la Connaissance du Saint Coran et de la Sunnah, et une source sûre de transmission des hadith. En outre, on peut dire que la période de son Imamat et de celui de son fils, Ja'far al-?âdiq, constitue la période la plus riche de l'histoire musulmane pour les Sciences du Hadith et des riwâyah, et en d'autres Connaissances islamiques.

Les Savants, rapporteurs de hadith, mufassir et chercheurs en Sciences islamiques de l'époque considéraient l'Imam al-Bâqir comme le sommet inégalable et une célébrité incomparable en la matière.
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28 avril 2009 14:37
Selon Ibn al-'Imâd al-Hanbalî :

"Abû Ja'far Muhammad al-Bâqir était un des faqîh des Médinois. On l'a surnommé "al-Bâqir" (celui qui perce) car il a percé la Science, c'est-à-dire qu'il y a opéré une ouverture profonde pour en connaître l'origine et y acquérir une érudition."

'Atâ', l'une des célébrités des "Suivants", cité par Ibn al-Jawzî, disait :

"Je n'ai jamais vu les uléma sembler aussi limités dans leur Savoir que lorsqu'ils se trouvaient devant Abî Ja'far al-Bâqir."

Quant à son fils, l'Imam Ja'far al-sâdiq, il a laissé tellement de traces et compté tant d'adeptes parmi les grands uléma musulmans de sa génération et des générations suivantes, qu'il est difficile de brosser en quelques pages un portrait juste qui puisse refléter son immense Savoir, et le crédit inestimable dont il jouissait auprès des chercheurs et des faqîh.


Selon al-'Allâmah al-Mohaqqiq al-Sayyed Muhsin al-Amîn :

"Le mémorisateur Ibn 'Aqd al-Zaydî a réuni dans son "Livre des Hommes" les noms de quatre mille rapporteurs de hadith dignes de foi qui ont cité Ja'far ibn Muhammad comme source de leur riwâyah. Il a également donné les titres de leurs ouvrages."

Citant "Kitâb al-Hulyah" d'Abî No'aym, Ibn Chahr Achûb a rapporté le témoignage suivant :

"Parmi les imams et les uléma célèbres qui avaient adopté comme source de hadith Ja'far al-?âdiq, figurent : Mâlik ibn Anas, Chi'bah ibn al-Hajjâj, Sufyân al-Thûrî, Ibn Jarîh, 'Abdullah ibn 'Amr, Rûh ibn al-Qâçim, Sufyân ibn 'Oyaynah, Sulayman ibn Bilâl, Ismâ'îl ibn Ja'far, Hâtam ibn Ismâ'îl, 'Abdul-'Aziz ibn al-Mukhtâr, Wahâb ibn Khâlid, Ibrâhîm ibn Tahân, etc. Quant à Muslim, il a rapporté de lui dans son "?ahîh", et a cité ses hadiths comme arguments. L'ont également cité comme source de riwâyah : Mâlik, al-Châfi'î, al-Hassan ibn ?âlih, Abû Ayyûb al-Sijistânî, 'Umar ibn Dinâr, Ahmad ibn Hanbal. Quant à Anas ibn Mâlik, il a dit de lui : - "Aucun oeil n'a vu, ni aucune oreille n'a entendu, ni aucun coeur n'a senti une personne qui soit meilleure que Ja'far al-?âdiq dans la Vertu, le Savoir, la Piété et la Dévotion.""

Al-Chaykh al-Chaltût, le Chaykh d'al-Azhar, a évoqué les mérites de l'Imam al-?âdiq dans son livre du même titre ("L'Imam al-?âdiq"winking smiley, dans les termes suivants:

"Nous avons enfin décidé, en comptant sur l'aide d'Allah et sur Son Bon Vouloir, d'écrire un livre sur l'Imam Ja'far al-?âdiq. Nous avons déjà écrit sur sept autres imams. Nous n'avons pas retardé d'écrire sur cet Imam parce qu'il serait inférieur au sept autres. Au contraire, il a la priorité de devancier sur la plupart d'entre eux, et il a la vertu d'avoir rendu un grand service aux plus grands d'entre eux.

En effet, Abû Hanîfah se référait à lui lorsqu'il relatait des hadith, et le considérait comme étant le plus savant de tout le monde - toutes tendances confondues- et le plus érudit des faqîh. L'imam Mâlik se rendait chez lui pour étudier et relater des hadith sous sa direction. Il a donc eu le mérite d'être le professeur d'Abî Hanîfah et de Mâlik. Un tel mérite est en soi suffisant. Donc, on ne pourrait le reculer pour une infériorité, ni donner la priorité de mérite à un autre sur lui. En plus de tout cela, il était le petit-fils de Zayn al-'Abidîn, lequel avait été le maître des gens de Médine à son époque, par sa Vertu, son Honneur, sa Religiosité et sa Science, et comptait comme adeptes Ibn Chihâb al-Zohrî et beaucoup d'autres Suivants. Il était aussi le fils de Muhammad al-Bâqir, lequel avait opéré une ouverture dans la Science pour en atteindre le coeur. Il fut ainsi un homme en qui Allah -Il est Très Haut- avait réuni l'honneur personnel et l'honneur ajouté par une noble ascendance, l'appartenance au clan Hâchimite et à la descendance du Prophète."

'Umar ibn al-Miqdâd avait l'habitude de dire :

"Il suffit de regarder Ja'far ibn Muhammad pour savoir qu'il a pour ascendance la dynastie des Prophètes."

Le célèbre historien al-Ya'qûbî l'a décrit ainsi :

"Il était meilleur que tout le monde, et connaissait mieux que quiconque la Religion d'Allah. Les hommes de science qui l'écoutaient, rapportaient ses dires en prenant soin de le citer dans ces termes : "Le Savant... nous a appris que...""

Après avoir cité les témoignages de quelques uléma et rapporteurs de hadith, attestant de la solidité et du crédit moral intouchable des trois Imams précités, continuons à présenter les autres maillons de la chaîne bénie des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt.

7- L'Imam Mûsâ ibn Ja'far al-Kâdhim. Il est né en 128 H. et est mort en Martyr en 183 H.

8- L'Imam 'Ali ibn Mûsâ al-Redhâ. Né en 148 H. et mort en Martyr en 203 H.

9- L'Imam Muhammad ibn 'Ali al-Jawâd. Né en 195 H. et mort en Martyr en 220 H.
j
28 avril 2009 14:38
Le premier de cette série de trois Imams, Mûsâ ibn Ja'far, est le fils de l'Imam Ja'far al-?âdiq. Il a grandi dans le giron de son père, dont il a acquis le Savoir, la Piété et le noble caractère. Son père lui-même a attesté, de son vivant, de sa Grandeur, de sa position sublime et de son Savoir digne de constituer une source inépuisable pour les ulémas. En effet, l'Imam Ja'far al-?âdiq a dit à l'un de ses compagnons, à propos de son fils :

"Si tu demandais à mon fils que voici ce qu'il y a entre les deux couvertures du Livre, il te répondrait exactement."

Les biographes musulmans l'ont décrit comme étant le véridique, l'adorateur appliqué, célèbre pour sa dévotion et sa piété, pour sa grandeur et son caractère sublime.

Le mémorisateur al-Râzî nous le présente dans son "Encyclopédie des Hommes", de la façon suivante :

"Mûsâ fils de Ja'far fils de Muhammad fils de 'Ali fils d'al-Hussayn fils de 'Ali fils d'Abî Tâlib a relaté des hadith qu'il tenait de son père ; et d'autre part son fils, 'Alîfils de Mûsâ, ainsi que son frère 'Ali fils de Ja'far ont relaté des hadith qu'ils tenaient de lui. 'Abdur-Rahmân a dit à son propos : "Lorsqu'on a interrogé mon père à son sujet [de cet Imam], je l'ai entendu répondre : "C'est un homme digne de confiance et véridique. Il est l'un des Imams des Musulmans.""

Muhammad ibn Ahmad al-Dhahabî a dit de lui :

"Mûsâ était le plus généreux des Sages, et l'un des serviteurs pieux d'Allah."

Kamâl al-Dîn Muhammad ibn Talhah al-Châfi'î a écrit à propos de cet Imam :

"C'est un Imam de grande compétence et de grande importance. C'est un grand mujtahid versé sérieusement dans l'Ijtihâd, célèbre pour sa Piété, assidu dans l'Obéissance [à Allah], connu pour sa Générosité. Il passe la nuit en se prosternant et en se levant, et la journée en jeûnant et en offrant l'aumône. Et c'est en raison de l'excès de son indulgence et de l'absence de réaction contre ceux qui l'agressaient qu'on l'a surnommé "al-Kâdhim" [celui qui contient ses sentiments]."
j
28 avril 2009 14:40
Selon Mu'min al-Chablanjî :

"Mûsâ al-Kâdhim, le meilleur adorateur et le plus Savant de son temps."

Quant au fils de l'Imam Mûsâ, l'Imam 'Ali ibn Mûsâ al-Redhâ, il était l'égal de ses prédécesseurs et ascendants, dans la Science, la Piété et la Perfection de caractère. Il a succédé à son père à la Direction religieuse et à la charge de l'Imamat. Il avait atteint un tel degré de gloire et une telle position auprès des Musulmans que le calife abbasside, al-Ma'mûn, l'a nommé héritier présomptif, en dépit de l'hostilité et du conflit qui prévalaient entre les 'Alawites et les Abbassides.

Comme ses prédécesseurs, l'Imam 'Ali al-Redhâ a fait l'objet des éloges des uléma, des faqîh et des philosophes dans leurs ouvrages.


Selon al-Wâqidî :

"Il était digne de confiance. Il promulguait des "Fatwâ" [décrets juridico-religieux] dans la Mosquée du Messager d'Allah alors qu'il avait à peine un peu plus de vingt ans. Il faisait partie de la huitième génération de Suivants médinois."

Al-Hâfidh al-Râzî a évoqué, dans son livre "Al-Jorh wal-Ta'dîl", l'Imam 'Ali al-Redhâ lorsqu'il parlait de son père l'Imam Mûsâ ibn Ja'far :

"Son fils 'Ali ibn Mûsâ se référait à lui lorsqu'il rapportait des hadith..."

Mais le meilleur témoignage à son égard -et il est de loin le plus digne de foi, puisque venant d'une source des plus crédibles- émane de son père Mûsâ ibn Ja'far dont nous venons de découvrir les mérites scientifiques, la Piété et la Dévotion, et qui rappelait à ses autres fils les compétences de leur frère et les incitait à se référer à lui :

"Votre frère 'Ali ibn Mûsâ est un Savant des Ahl Muhammad. Questionnez-le donc sur votre Religion, et apprenez par coeur ce qu'il vous dit."

Le troisième Imam de ce groupe des Ahl-ul-Bayt, l'Imam al-Jawâd, ne diffère pas de ses prédécesseurs bénis et purifiés quant à son Savoir, sa Piété et sa Crainte révérencielle.

Ecoutons à ce propos le témoignage de Sibt ibn al-Jawzî :

"Muhammad al-Jawâd, c'est Muhammad ibn 'Ali ibn Mûsâ ibn Ja'far ibn Muhammad ibn 'Ali ibn al-Hussayn ibn 'Ali ibn Abî Tâlib. Son surnom est Abû 'Abdullah, et il en a un autre, Abû Ja'far. Il est né en l'an 195 H. et décédé en 220. Il était sur la même Voie que son père en ce qui concerne la Crainte révérencielle, la Piété et la Générosité."

Muhammad ibn 'Ammar rapporte le témoignage suivant sur l'Imam al-Jawâd :

"J'étais assis chez 'Ali ibn Ja'far ibn Muhammad à Médine, où j'habitais depuis deux ans, pour enregistrer ce qu'il avait entendu de son frère -c'est-à-dire Mûsâ ibn Ja'far al-Kâdhim-, lorsqu'Abû Ja'far Muhammad ibn 'Ali al-Redhâ est entré dans la Mosquée du Messager d'Allah et que 'Ali ibn Ja'far s'est levé précipitamment et sans chaussures pour baiser sa main et le glorifier. Abû Ja'far lui a dit alors :

"O oncle ! Assieds-toi ! Qu'Allah t'entoure de Sa Miséricorde. - O mon Maître ! Comment pourrais-je me permettre de m'asseoir alors que tu es debout ?" répondit 'Ali ibn Ja'far. Lorsque 'Ali ibn Ja'far eut regagné sa place, ses amis le blâmèrent et lui dirent : "Comment ! Tu es l'oncle de son père, et tu te conduis ainsi avec lui !" 'Ali ibn Ja'far leur dit : "Taisez-vous ! Si Allah n'a pas voulu qualifier ce vieillard que je suis [à la dignité de l'Imamat] et qu'Il a choisi ce jeune homme et l'a désigné là où il se trouve, comment voulez-vous que je renie sa supériorité ? Je me protège auprès d'Allah contre ce que vous dites... Je suis son serviteur.""

Mahmûd ibn Wâheb al-Baghdâdî al-Hanafî a écrit, le décrivant :

"Muhammad al-Jawâd ibn 'Ali al-Redhâ, surnommé Abû Ja'far (...) Il était l'héritier de son père par son Savoir et sa Vertu, et il était le meilleur de ses frères en compétence et en perfection..."

Les trois derniers membres de la chaîne de transmission d'Ahl-ul-Bayt sont :

10- L'Imam 'Ali ibn Muhammad al-Hâdî. Il est né en 212 H. et est mort en Martyr en 254 H.

11- L'Imam al-Hassan ibn 'Alî al-'Askarî. Né en 232 H. et mort en Martyr en 260 H.

12- L'Imam Muhammad ibn al-Hassan al Mahdî. Né en 255 H., et il est occulté selon les récits.

Le premier de ces trois Imams, l'Imam 'Ali al-Hâdî, fils de l'Imam Muhammad al-Jawâd, fait lui aussi, comme ses grands-pères, l'unanimité quant à ses grandes Vertus, son Savoir et sa Piété. Il avait pour surnom Abû l Hassan al-'Askarî.
j
28 avril 2009 14:42
Selon Mu'min al-Chablanjî :

"Abû l Hassan al-'Askarî était l'héritier de son père en Science et en Générosité."


Selon 'Abdul-Hayy ibn al-'Imâd al-Hanbalî :

"Abû l Hassan 'Ali fils de Muhammad fils de 'Ali al-Redhâ fils d'al-Kâdhim [Mûsâ], fils de Ja'far al-?âdiq était un 'Alawite, Husseinite, connu sous le surnom d'al-Hâdî (...) C'était un faqîh, un Imam et un Adorateur appliqué."

Selon al-Hâfidh 'Imâd al-Dîn Abû-l-Fidâ' Ismâ'îl ibn 'Umar ibn Kathîr :

"Quant à Abû l Hassan 'Ali al-Hâdî, il est le fils de Muhammad al-Jawâd, fils de 'Ali al-Redhâ, fils de Mûsâ al-Kâdhim, fils de Ja'far al-?âdiq, fils de Muhammad al-Bâqir, fils de 'Ali Zayn al-'Abidîn, fils du Martyr al-Hussayn, fils de 'Ali ibn Abî Tâlib. Il est l'un des douze Imams, et le père d'al-Hassan ibn 'Ali al-'Askarî. C'était un adorateur ascète.

Al-Mutawakkil l'avait transféré à Samarrâ' où il a résidé pendant vingt ans et quelques mois et où il est mort cette année-là [254 H.]."

Yahyâ ibn Harthamah, que le calife abbasside, al-Mutawakkil, avait envoyé à Médine pour amener l'Imam à la ville de Samarrâ', témoigne :

"Je suis allé à Médine. Lorsque je suis entré, les gens de cette ville se sont agités d'une façon sans précédent et ont provoqué un grand remue-ménage car ils craignaient pour la vie de 'Ali [al-Hâdî], qui était leur bienfaiteur et qui ne quittait pas la Mosquée et n'avait pas de penchant pour ce bas monde. Je me suis mis à les calmer en leur jurant que je n'avais pas pour mission de lui faire du mal et qu'il n'y avait rien à craindre pour lui. Lorsque j'ai perquisitionné dans sa maison, je n'y ai trouvé que des copies du Coran, des livres de Supplications et des livres de Sciences. Ma considération pour lui n'a pu donc que grandir."

Le deuxième de ce groupe, le onzième Imam d'Ahl-ul-Bayt, l'Imam al-Hassan al-'Askarî, fils de l'Imam 'Ali al-Hâdî, ne fait pas exception à la règle et jouit d'un crédit et d'une crédibilité aussi solides que ses prédécesseurs - en ce qui concerne son Savoir, sa Connaissance, sa Piété et son Combat sur le Chemin d'Allah- auprès des Savants et des hagiographes.

Selon Chams al-Dîn Abû-l- Mudhaffar Yûsif ibn Farâghly -petit-fils d'Ibn al-Jawziyyah :

"C'était un Savant digne de confiance, et il rapportait des hadith en citant son père qui citait son grand-père."

'Ali ibn al-?abbâgh al-Mâlikî a dit de lui :

"Les Vertus léguées par notre Maître Abî Muhammad al-'Askarî montrent qu'il est le Noble généreux et le fils du Noble généreux. Personne ne doute de son Imamat, et personne ne le conteste. Sachez que s'il y a un acte généreux à vendre, c'est toujours quelqu'un d'autre qui le vend, et c'est lui qui l'achète. Il était incontestablement sans pareil en son temps, et avait des mérites qu'aucun autre ne pouvait lui disputer. Il était le Maître de son époque, et l'Imam de ses contemporains. Ses paroles sont judicieuses et ses actions louables..."
j
28 avril 2009 14:43
L'Imam al Mahdî est le dernier des Imams d'Ahl-ul-Bayt. Aussi le Prophète a-t-il mis un soin particulier à l'annoncer, de son vivant, à le mettre en évidence, à souligner ses qualités et le rôle de première importance qu'il devra jouer dans la vie de l'humanité. En effet, le Messager d'Allah a dit :

"Les jours et les nuits ne prendront pas fin avant qu'Allah n'envoie un homme de ma Famille, dont le nom correspond au mien. Il remplira la terre de Justice et d'Equité autant qu'elle aura été remplie d'injustice et d'iniquité."

Le Prophète a dit également, d'après l'Imam 'Ali ibn Abî Tâlib :

"Même s'il ne reste du Temps qu'un seul jour, Allah enverra un homme de ma Famille qui la [la terre] remplira de Justice autant qu'elle aura été remplie d'iniquité."

Ce dernier hadith est rapporté par Abû Dâwûd dans son "Musnad". Le même Abû Dâwûd, ainsi qu'al-Tirmithî, l'ont relaté selon la version suivante, qu'ils ont attribuée à Abî Sa'îd al-Khidrî, lequel a témoigné :

"J'ai entendu le Messager d'Allah dire :"Al Mahdî est de moi. Il aura le front dégagé, le nez aquilin. Il pliera la terre d'Equité et de Justice, comme elle aura été remplie d'iniquité et d'injustice.""

Et Abû Dâwûd d'ajouter :

"Il régnera pendant sept ans."

Et, commentant ce témoignage, il en a dit : "C'est un hadith établi et sain."

Les hadiths rapportés par les traditionnistes des différentes Ecoles juridiques musulmanes sont très nombreux. Ils affirment tous que le nom d'al Mahdî est"Muhammad", et qu'il est de la Famille du Prophète.

Ils ont divergé seulement sur la détermination de son identité. En tout état de cause, pour une partie des Musulmans, il est établi qu'il s'agit bien de l'Imam Muhammad fils d'al-Hassan al-'Askarî, fils de 'Ali al-Hâdî, fils de Muhammad al-Jawâd, fils de 'Ali al-Redhâ, fils de Mûsâ al-Kâdhim, fils de Ja'far al-?âdiq, fils de Muhammad al-Bâqir, fils de 'Ali Zayn al-'Abidîn, fils du Martyr al-Hussayn, fils de 'Ali ibn Abî Tâlib, et qu'il est né à la mi-Cha'bân de l'an 255 H. à Sarra Man Ra'â, qu'il est encore vivant par la Décision d'Allah, mais occulté, qu'il réapparaîtra -conformément au hadith précité- à un moment où la terre aura été remplie d'injustice et d'iniquité, afin d'y instaurer la Justice et l'Equité, et que, enfin, 'Isâ (Jésus fils de Marie) priera derrière lui.

Comme on a pu le remarquer à travers ce bref exposé sur la position élevée des Imams d'Ahl-ul-Bayt, ceux-ci sont à l'origine du Fiqh, du Hadith, du Tafsîr et des Sciences de la Doctrine et de la Chari'ah.

Puiser dans leur Ecole et se référer à eux, c'est avoir la certitude de ne pas s'écarter des vrais Enseignements du Coran et de la Sunnah, dont ils sont les Gardiens les plus scrupuleux et les interprètes les plus compétents.
N
29 avril 2009 09:12
Salam aleykoum wa rahmatoullah,
Chiites, sunnites,... 5 pilliers de l'Islam, 1 Dieu unique, 1 prophète (sws), 5 prieres par jour...
Ne cherchez pas de différences entre musulmans. N'inventez pas d'histoire sur l'Islam, suivez le Coran et les paroles du prophete (sws) Nous sommes tous freres!!! Allah nous dit dans le saint Coran de ne pas nous diviser...obéissons!
Allahou Akbar!
j
18 août 2009 10:28
oui les compagnon qui ont suivi s lettre et ses paroles et non les compagnon qui l ont trahi avant et aprés sa mort et n oublie pas une chose si tu es theologue et que ta bien étudié l histoire et faire travaillé ta petite cervelle de fourmis , y a des compagnons qui ont crus au israâ et non pas cru au mi3raj et avant d ecrire une chose tu dois l étudier et non pas seulement l entendre et l écrire .
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