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chiites marocains
L
18 février 2009 23:55
Citation
ASSIA.93 a écrit:
Salam

Khal ibn Elwa, éxplike moi kel est la diférence entre chiite et autres moi je ne suis ni sunites, ni chiits, ni ect... je suis musulmane, j'ADORE ALLAH et je suis la sounna du prophéte, ali, omar, et aures ne sont ke des compagnons, qui ont continuer a diffuser le message aprés le départ de notre prophéte bien aimer, d'aprés ce ke j'ai lu les chiites ne reconaissent pas notre prophétes ils disent ke ALI aurait du avoir la prophétie, et ke l'ange Gabriele c'est tromper ce ki ma fait rire!!! et kan il font la chahada il disent "ALI LASSOULOULAH" ce ki ma vraiment vraiment choké!!!!! eye popping smiley

Voila merci de m'éxpliké ce en koi tu croit et pour suivre le chiismes??? BARA KOULA OUFIK!!!!

salam alaykom ma soeur

la,il ya contradiction
L
18 février 2009 23:57
assalamou alaykom

je ne savais meme pas que les marocains chiites existaient.thumbs down

plus bizzards qu'eux,tu meursangry smiley
j
28 avril 2009 12:48
coloquinte ce que tu ne sais c est que le saint elqadi 3iadh est l un des septs patrons de marakech et l un des (abdal) il est descanant de la famille du prophetes sidna mohammed (s).
j
28 avril 2009 12:57
les ahloul bayt sont plus essentiels que les sahabas dans tous les domaines du savoir et il y a des sahabas quin ont pas respecter les paroles du prophete (s) et ils ont maltraités la famille du prophete (s).
j
28 avril 2009 13:01
Citation
ASSIA.93 a écrit:
Salam

Khal ibn Elwa, éxplike moi kel est la diférence entre chiite et autres moi je ne suis ni sunites, ni chiits, ni ect... je suis musulmane, j'ADORE ALLAH et je suis la sounna du prophéte, ali, omar, et aures ne sont ke des compagnons, qui ont continuer a diffuser le message aprés le départ de notre prophéte bien aimer, d'aprés ce ke j'ai lu les chiites ne reconaissent pas notre prophétes ils disent ke ALI aurait du avoir la prophétie, et ke l'ange Gabriele c'est tromper ce ki ma fait rire!!! et kan il font la chahada il disent "ALI LASSOULOULAH" ce ki ma vraiment vraiment choké!!!!! eye popping smiley

Voila merci de m'éxpliké ce en koi tu croit et pour suivre le chiismes??? BARA KOULA OUFIK!!!!

ali n est pas un compagnon il est de ahloul bayt , c est une grande difference .
j
28 avril 2009 13:06
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NYorkaise a écrit:
Citation
ASSIA.93 a écrit:
Salam

Khal ibn Elwa, éxplike moi kel est la diférence entre chiite et autres moi je ne suis ni sunites, ni chiits, ni ect... je suis musulmane, j'ADORE ALLAH et je suis la sounna du prophéte, ali, omar, et aures ne sont ke des compagnons, qui ont continuer a diffuser le message aprés le départ de notre prophéte bien aimer, d'aprés ce ke j'ai lu les chiites ne reconaissent pas notre prophétes ils disent ke ALI aurait du avoir la prophétie, et ke l'ange Gabriele c'est tromper ce ki ma fait rire!!! et kan il font la chahada il disent "ALI LASSOULOULAH" ce ki ma vraiment vraiment choké!!!!! eye popping smiley

Voila merci de m'éxpliké ce en koi tu croit et pour suivre le chiismes??? BARA KOULA OUFIK!!!!

soeurette, tu es Sunnit, oui Musulmane mais Sunnit, moi aussi,
les Chiites, j'ai rencontre qlq uns ici, et meme des Marocains convertient au Chiisme, Allah yehedihoum, ils ont falsifier certaines choses dans l'Islam.
-leur facon d'abulition des pieds ne le font pas, cad, ils essyuent leur pied, ils ne lavent pas car d'apres eux le Coran la mentionne, d'essyuer pas laver, ils ont raison en ca mais ayah , mais ils doivent faire"taawile ayah" ki veut dire changer les mots et avoir une signification correcte.
- ils ne disent pas AMINE a la fin du surat Fatiha, nous Sunnit on le dit, tu entends a la mosque tt le monde le dis a voix haute pour eux bide3a.
- ils ont zawaj moute3a, cad se marier et par la suite bye bye, comme quoi, a l'epoque de notre prophete Mohamed SAW , ils etaient authorizer , car les guerriers voyager bp avec jihad. alors ils valaient mieux ce genre de mariage.
- ils insultent Aicha RA, car elle a participer dans m3rakat jamel(la guerre du camel) pour eux c'est une P...... pourkoi elle a ose faire une chose pareille.
bref! c'est un petit appercu de ce que je connais sur Chiites!

c est toi allah yahdik ,les ahloulbayt c est eux qui ont herité le savoir ,mais pas les compagnons du prophete (s).quand tu seras morte c est pas ton amie qui va t herité non ,c est ta famille ou tes enfants qui vont t heriter.
j
28 avril 2009 13:09
Citation
ASSIA.93 a écrit:
LAHISTER!!!! c'est un chiite lui!!! c sa alors les chiites jsui choké!

tu es choké parce que tu suis les compagnons mais pas la famille du prophete (s) , tous les compagnons ils ont apris du prophete (s) et de sa famille (s) .
j
28 avril 2009 13:15
Citation
Sofiane37 a écrit:
on te parle des compagnons du prophete, tu nous parles de nasrallah and co, de guerre et tout ça

repond a cette question :

que dit le chiisme sur les compagnons du prophete plus précisement sur abou bakar, omar ibn al khattab?
que dit le chiisme sur ali et que represente il dans le chiisme?
coment le chiisme perçoit les imams?
répond sinceremen car allah te voit






Imam Djaffar Sàdeq (as)


L'Imam Djaffar Ibn Mohammad, as Sâdeq, fils du cinquième Imam, est né en 83/702. I1 mourut martyr en 148/765 selon les traditions chi’ites, empoisonné par ordre du calife Abbasside, al Mansûr. Après la mort de son père, il devint Imam par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. Durant son imamat, le sixième Imam, jouit de plus grandes libertés et d'un climat plus favorable pour la propagation des enseignements religieux. Ce répit fut la conséquence de révoltes en terre islamique, notamment le soulèvement de Moswaddah visant à renverser le califat omeyyade, et des guerres sanglantes qui aboutirent finalement à sa chute. Les circonstances plus favorables à l'enseignement chi’ite étaient aussi le résultat du terrain que le cinquième Imam avait préparé pendant son imamat de vingt ans par la propagation des enseignements véritables de l'Islam et des sciences de la famille du Prophète.

L'Imam profita des circonstances pour répandre les sciences religieuses tout au long de son imamiat, contemporain de la fin des omeyyades et du début du califat Abbasside. Il instruisit plusieurs savants dans les différents domaines des sciences spéculatives et traditionnelles (aqli' wa naqli) tels Zarârah, Mohammad Ibn Muslim, Mu'min Tâq, Hishâm Ibn Hakam, Abân Ibn Taghlab, Hishâm Ibn Salim, Hurayz, Hishâm Kalbi Nassâbah et Djâbir Ibn Hayân l'alchimiste. Même certains savants sunnites importants comme Sufyân Thawri, Abu Hanifah, le fondateur de l'école Hanafi, Qâdî Sukûni, Qâdî Abu al Bakhtari, et d'autres, eurent l'honneur d'être parmi ses étudiants. On raconte que de ses cours sortirent quatre mille savants dans le hadith et autres sciences. Le nombre de hadiths rapportés des cinquième et sixième Imams dépasse celui des hadiths rapportés du Prophète et des autres dix Imams réunis.

Mais vers la fin de sa vie, l'Imam fut soumis à de sévères restrictions de la part du calife Abbasside, al Mansûr , qui ordonna de torturer et d'assassiner beaucoup de descendants du Prophète qui étaient chi’ites, du point qu'il surpassa en cruauté les Omeyyades. Sur ses ordres, ils furent arrêtés par groupes, certains jetés dans des prisons profondes et sombres et torturés jusqu'à la mort; d'autres furent décapités, enterrés vivants ou placés dans les fondations ou entre les murs de constructions et emmurés vivants.

Hishâm, le calife omeyyade, avait ordonné que le sixième Imam fut arrêté et en présence de son père, le cinquième Imam, emmené a Damas. Plus tard, l'Imam Sadiq fut arrêté par Saffâh, Ie calife Abbasside, et emmené en Iraq. Finalement Mansûr le fit arrêter de nouveau et emmener à Sâmarrah où il fut gardé à vue. Mansûr était rude et irrespectueux envers l'Imam et projeta plusieurs fois de le tuer. Finalement l'Imam fut autorisé à retourner à Médine où il passa le reste de sa vie dans la retraite, jusqu'à ce qu'il soit empoisonné à la suite des intrigues de Mansûr.

A l'annonce de la nouvelle du martyre de l'Imam, Mansûr écrivit au gouverneur de Médine, lui ordonnant de se rendre à la maison de l'Imam sous prétexte d'exprimer ses condoléances à la famille, et de demander à voir et à lire le testament de l'Imam. Quiconque était choisi par l'Imam comme son héritier et successeur devait être décapité sur place. Le but de Mansûr était évidemment de mettre un terme à toute la question de l'imamat et des aspirations chi’ites. Quand le gouverneur de Médine, conformément aux ordres reçus, lut le testament, il vit que l'Imam avait choisi quatre personnes plutôt qu'une seule pour administrer son testament : le calife lui-même, le gouverneur de Médine, Abdallah Aftah, le fils aîné de l'Imam et Mussa, le plus jeune fils. De cette manière le complot de Mansûr échoua.
j
28 avril 2009 13:18
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Sofiane37 a écrit:
on te parle des compagnons du prophete, tu nous parles de nasrallah and co, de guerre et tout ça

repond a cette question :

que dit le chiisme sur les compagnons du prophete plus précisement sur abou bakar, omar ibn al khattab?
que dit le chiisme sur ali et que represente il dans le chiisme?
coment le chiisme perçoit les imams?
répond sinceremen car allah te voit


(suite)


SON ENFANCE
L'Imam Ja'far ibn Mohammed dit as-Sadeq (as) est né à Médine, le 17 Rabi'a awwal de l'année 83 de l'Hégire. Il était le 6ème Imam de la descendance du Saint prophète Mohammed (sas), son père était le 5éme Imam de l'Islam Mohammed al Baqr (as) Parmi ses surnoms il avait as-Sadeq (le véridique), al-Fadil (le gracieux) et at.-Tahir (le pur).Sa mère Oum Farwah bint al Qasim ibn Mohammed ibn abou Bakr. L'Imam Ja'far as-Sadiq a été éduqué durant 12 ans par son grand-père Zayn al abidine(as)à Médine, alors qu'il était adolescent , puis il reçut exclusivement les enseignements de son père, Mohammed al Baqr(as) pendant 9 ans.
SA MORALE Son oncle Zayd ibn Ali, fils de Zayn al abidine(as) et frère de Mohammed al Baqr(as) avait choisi de s'insurger contre le despotisme du pouvoir Caliphale en rejoignant les rangs des martyrs. Bien que Zayd avait choisi une ligne d'action différente que celle de son neveu, il nous laissa ce précieux témoignage concernant l'Imam Ja'far as-Sadeq (as) :
"Pour chaque temps, il existe un homme issu des Ahloul Bayt (as) qui est un argument d'Allah pour ses créatures !

Et l'argument de notre temps est assurément mon neveu Ja'far ibn Mohammed (as). Quiconque le suit ne s'égare jamais, quiconque s'oppose à lui n'aboutit jamais à la bonne voie !"

Malik ibn Anas (fondateur de l'école Malikite) dit de l'Imam as-Sadeq (as) :

"Par Allah, je n'ai jamais vu de meilleure personne que Ja'far as-Sadeq; son désintérêt des biens de ce monde, sa piété, sa dévotion et sa pratique de l'Islam sont inégalables !"

Malik ibn Anas fut en effet le disciple de l'Imam Ja'far as-Sadeq (as) tout comme le fut également un homme surnommé abou Hanifah (fondateur de l'école hanafite) qui dit de l’Imam (as) :

"Si je n'aurais suivi ses préceptes durant 2 années, je me serais perdu !"

Malheureusement, plutôt que de continuer leur précieux apprentissage auprès de l'Imam as-Sadeq (as), ces 2 hommes préférèrent apporter leurs propres conclusions et interprétation de l'Islam et de la Sunna.
Un jour, l'Imam as-Sadeq (as) était en compagnie d'un de ses disciples et ils se dirigeaient vers le marché.
L’Imam (as) montait alors un âne et arrivé près du marché, il descendit avec une grande rapidité pour accomplir une longue prosternation puis se releva.
Son compagnon lui demanda la cause de son geste et l'Imam as-Sadeq (as) répondit :
"Lorsque je me suis rappelé le bienfait d'Allah, je lui ai fait cette prosternation de reconnaissance et de remerciement." Un jour l’Imam (as) était dans son champ, vêtu d'un drap épais et tenant une pelle à la main. Un de ses disciple passa par là et assista à la scène et lui dit : "Que je sois sacrifié pour toi ! Donne-moi cette pelle pour que je fasse ce travail pour toi ! Sur ce l’Imam (as) lui répondit :

"Non, j'aime bien que l'homme peine sous le soleil à la recherche de la provision de sa vie."
j
28 avril 2009 13:21
Citation
Sofiane37 a écrit:
on te parle des compagnons du prophete, tu nous parles de nasrallah and co, de guerre et tout ça

repond a cette question :

que dit le chiisme sur les compagnons du prophete plus précisement sur abou bakar, omar ibn al khattab?
que dit le chiisme sur ali et que represente il dans le chiisme?
coment le chiisme perçoit les imams?
répond sinceremen car allah te voit



(suite)

SON IMAMAT
La période de son Imamat a coïncidé avec une ère mouvementée de l'histoire islamique qui a vu la chute du Califat Omeyyade et l'avènement du Califat Abbaside. Les guerres internes et les bouleversements politiques provoquaient des disfonctionnements dans le gouvernement Omeyyade. Ainsi, l’Imam (as) vécut durant le Califat Omeyyade et Abbasside d'Abdoul Malik en passant par Marwan al-Himar jusqu'au premier Califat Abbasside d'abou al-Abbas as-Saffah et celui du frère de ce dernier al-Manssour. Ce fait n'est pas vraiment dut à une longévité particulière ou d'une magnanimité du Califat, mais à la politique de renversement de ces 2 Dynastie pour le pouvoir. Ce qui fait que l'Imam as-Sadeq (as) a été laissé en paix ce qui lui permis de pratiquer et prodiguer paisiblement l'Islam suivant les enseignements du prophète (sas). Les derniers jours de la Dynastie Omeyyade qui s'effondrait peu à peu, les Abbassides ont exploités cette occasion pour se servir de cette instabilité politique, en se proclamant du titre de"Vengeurs des Banou Hachim ". Ils ont feint de soutenir la cause des Ahloul Bayt (as) en prétendant faire périr les Omeyyades pour le sang injustement versé de l'Imam al Hussein (as), des autres Imams (as) et des martyrs. Les musulmans qui gémissaient sous le joug des Omeyyades ont été dégoûtés de leurs atrocités et ils aspiraient secrètement au retour du vrai islam de Mohammed (sas) par le biais de ses descendants. Ils se sont rendus compte que si la conduite de l'Islam allait aux AhloulBayt(as), qui étaient héritiers légitimes du prophète(sas), le prestige de l'Islam en serait mis en valeur et que les enseignements du prophète(sas) seraient véritablement propagés. Cependant, les Abbasides avaient secrètement fait voeux de saisir le pouvoir des mains Omeyyades pour leurs propres compte et non pour rétablir ce qui avait été bafoué durant tant d'années. Les musulmans ont été ainsi trompés en les soutenants contre les Omeyyades. Après la mort du Calife abou al-Abbass, son frère al Manssour prit le pouvoir qui était encore très fragile.
En réalité, al Manssour pourrait être qualifié comme le véritable fondateur de la Dynastie Abbasside, il était tellement sournois que certains le considéraient comme le nouveau Mo'awya.
La comparaison n'est pas fausse et lorsqu'il s'agissait de machiavélisme, la balance penche du côté d'al Manssour !


En effet, ce tyran ne fut pas reconnaissant envers ceux qui étaient les précurseurs de son pouvoir, il exécuta même son chef des armées abou Mouslim al Khourassani.
L'Imamas-Sadeq (as) savait bien que seul un musulman pieux, sans limite religieuse pouvait être accepté par les musulmans après l'effort qu'ils avaient fournis pour renverser les Omeyyades. Mais fort des expériences de ses aïeux et Imams prédécesseurs il demeura loin du centre politique du pouvoir Abbasside et évita même de rencontrer le Calife al Manssour.
(Rappelons que les Imams Ali (as), al Hassan (as), al Hussein (as), Zayn al abidine (as) et Mohammed al Baqr (as) ont déjà payés de leurs vies et que l'Imam as-Sadeq propageait à son entourage les préceptes des Ahloul Bayt (as).)


Al Manssour se sentit offensé de l'attitude de l'Imam as-Sadeq (as) qui ne voulant pas le rencontrer, injustifié son pouvoir à juste titre.
Al Manssour fit convoquer l’Imam (as) et lorsqu'il fut en face de lui, lui dit :
"Pourquoi ne me visite pas comme le font tous les gens ?" L’Imam (as) répondit :

"Dans ce bas monde, tu n'a rien sur quoi je puisse te redouter ! En outre, tu ne détient rien qui pourrait me servir pour l'au-delà !"

"Par ailleurs, tu n'est ni dans une grâce pour que nous en félicitions, ni dans un malheur pour que je te présente mes condoléances."
j
28 avril 2009 13:23
Citation
Sofiane37 a écrit:
on te parle des compagnons du prophete, tu nous parles de nasrallah and co, de guerre et tout ça

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que dit le chiisme sur les compagnons du prophete plus précisement sur abou bakar, omar ibn al khattab?
que dit le chiisme sur ali et que represente il dans le chiisme?
coment le chiisme perçoit les imams?
répond sinceremen car allah te voit



(suite)

Al Manssour se sentit offensé de l'attitude de l'Imam as-Sadeq (as) qui ne voulant pas le rencontrer, injustifié son pouvoir à juste titre.
Al Manssour fit convoquer l’Imam (as) et lorsqu'il fut en face de lui, lui dit :
"Pourquoi ne me visite pas comme le font tous les gens ?" L’Imam (as) répondit :

"Dans ce bas monde, tu n'a rien sur quoi je puisse te redouter ! En outre, tu ne détient rien qui pourrait me servir pour l'au-delà !"

"Par ailleurs, tu n'est ni dans une grâce pour que nous en félicitions, ni dans un malheur pour que je te présente mes condoléances."

Al Manssour répondit, "Accompagne-moi afin de me conseiller !" L’Imam (as) lui répondit : "Quiconque aurait aimé la vie de ce monde ne t'aurait pas conseillé et quiconque aurait aimé la vie de l'au-delà ne t'aurait pas accompagné !" Après cette entrevue, al Manssour décida d'organiser une campagne de dénigrement contre l'Imamas-Sadeq (as) et ses ancêtres (as). Pour ce faire, il ordonna à son gouverneur de Médine de saisir toute occasion favorable de calomnier l’Imam (as) et de rabaisser la Noblesse de son aïeul, Ali Amir al mou’minine (as).
Par la suite, al Manssour qui n'avait pas réussit sa campagne de calomnies envers l’Imam (as) le laissa en paix pendant de longues années, car son pouvoir devait être stabilisé.


MORT DE L’IMAM (as)
Al Manssour résista de longues années avant de faire assassiner l'Imam as-Sadeq car il lui fallut de longues années pour que son pouvoir soit stable.
Puis, il prit la décision d'agir selon la tradition Omeyyade consistant à tuer l'Imam l'époque !
Il ordonna que l’Imam (as) soit empoisonné et Ja'far as-Sadeq mourut le 25 Chawal de l'an 148 de l'Hégire en Martyre comme les autres Imams, il était âgé de 65 ans.
QUELQUES PAROLES DE L'IMAM JA'FAR AS-SADEQ (as)

-Trois genres de personnes ne recevront que le bien : Les silencieux, ceux qui évitent le mal et ceux qui se rappellent Allah (dikr).
-Le sommet de la fermeté se situe dans la modestie.
-La valeur originelle de l'homme est déterminée par sa raison ('aql).
-La valeur de son appartenance familiale est déterminée par sa religiosité.
-La valeur de sa générosité est sa piété.
-Les hommes sont égaux de part leur appartenance à Adem (as).
-Craignez bien de faire l'injustice, les souffrances des victimes de l'injustice s'élèvent vers le ciel.
-Il y a trois choses sans lesquelles le monde ne peut se réformer (changer dans le bien) :
-la sécurité, la justice et la fertilité.

As-Salam alayk ya ibno Rassoulillah(sas)
............
Le regard de l'enfant vers ses parents, par amour pour eux est une adoration.
j
28 avril 2009 13:38
Citation
Sofiane37 a écrit:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/chiisme/video/x876yc_les-chiites-ne-sont-pas-nos-freres_webcam


no comment


La nomination du dernier Prophète (p)
La nomination du dernier Prophète

Mohammed passa un mois dans la Cave de Hirâ', une petite dépression située au pied du Mont Hirâ'. Là-bas, il eut une communication intime avec Allâh et observa Ses Signes. Durant ce moi, il reçut et nourrit chaque personne qui s'approcha de lui. A la fin du mois, il retourna à la Mecque et alla à sa maison après avooir accompli un certain nombre de déambulations autour de la sainte Ka'bah.

A la quarantième année de sa vie, alors qu'il fut occupé une nuit à la méditation et à prier le Tout-Puissant Allâh, à la Cave de Hirâ', il entendit une voix qui lui était totalement inconnue. Cette voix se répéta plusieurs fois. Mohammed regarda de tous les côtés pour localiser la personne qui parlait ainsi, mais il ne vit personne. La voix étrangère attira son attention sur elle-même. Juste avant de descendre, l'ange d'Allâh apparut devant lui et lui dit : "Lis !". Mais Mohammed, qui n'avait pas appris à lire ni à écrire, répondit à l'ange : "Que lirai-je ?". L'ange lui demanda à nouveau de lire :

"Lis au Nom de ton Seigner qui a créé ! Il a créé l'homme d'un caillot de sang. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux qui a instruit l'homme au moyen du calame, et lui a enseigné ce qu'il ignorait".

(Sourate Al-'Alaq, XCIV, 1-5)

Ainsi commença la Prophétie de Mohammed. Khadija fut la première personne à professer sa foi en lui, et Ali qui n'eut guère plus de dix ou douze ans à l'époque, fut le premier homme à lui prêter allégeance.

Après quoi, l'appel commença, mais il fut lent et secret. Des individus parmi les masses et les esclaves, et parfois des membres respectables de la société professèrent leur foi en lui.

La foi islamique surgit lorsque furent professés l'adoration d'Un Allâh et la fraternité. Il fut nécessaire donc que les gens qui eurent prêté allégeance au Prophète de l'Islam, cessent l'idolâtrie, les mauvaises actions et l'oppression, et accomplissent la ?alât (prière). Le petit groupe des Musulmans accomplissait la prière secrètement dans différents endroits, caché aux regards des gens.

Après trois ans, Allâh commanda au Noble Prophète ceci : "Proclame ce qui t'est ordonné et détourne-toi des polythéistes" (Sourate Al-Hijr, XV, 94). Le Prophète reçut donc l'ordre de lancer son "Appel" publiquement et d'affronter les idolâtres. Il reçut également l'ordre suivant : "Avertis tes proches parents" (Sourate Al-Chu'arâ', XXVI, 214).

Pour exécuter cet ordre, le Prophète ordonna à l'Ima Ali d'organiser un festin et d'y inviter les Abdul Muttalib afin que le commandement d'Allâh leur fut communiqué. Ali agit selon l'ordre reçut et invita environ quarante personnes de cette famille au festin. Après que les invités mangèrent leurs repas mais avant que le Noble Prophète n'ait pris la parole, Abou Lahab, un oncle du Messager d'Allâh, mais ennemi implacable de l'Islam, intervint et empêcha par son intervention, le Prophète d'arriver à son objectif. Le jour suivant, le Noble Prophète renouvela l'invitation et demanda aux invités de participer au festin. Lorsque ceux-ci se rassemblèrent, il dit :

"? membres de la famille Abdul Muttalib ! Personne parmi les Arabes n'avait apporté pour vous quelque chose de meilleur que ce que je vous apporte. J'ai apporté pour vous les bénédictions dans ce monde et dans l'autre-monde. Allâh m'a ordonné de vous appeler à Lui. Qui parmi vous est prêt à m'assister afin qu'il puisse être mon successeur et mon calife ? Personne ne répondit. Toutefois, Ali, le plus jeune d'entre eux, dit alors : "? Prophète d'Allâh ! Je t'assisterai". Sur ce, le Noble Prophète mit sa main sur le dos d'Ali et dit aux invités : "Il sera mon frère, mon successeur et mon Calife auprès de vous. Soyez donc attentifs à ce qu'il vous dira et obéissez-lui.

Bien que parmi l'assemblée personne, excepté Ali, n'exprimât sa foi en le Noble Prophète, l'Appel islamique commença formellement et ouvertement, et on se mit à parler de l'Islam partout.

Dorénavant, le Prophète Mohammed prit position contre les idolâtres, les oppresseurs et les usuriers, et il les mit fermement en garde contre la mauvaise voie qu'ils avaient empruntée. Il déclara que tous les êtres humains sont égaux et libres et les invita à se soumettre à l'autorité d'Allâh.
j
28 avril 2009 13:44
Citation
lina-ines a écrit:
assalamou alaykom

je ne savais meme pas que les marocains chiites existaient.thumbs down

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40 Paroles du Prophète et d'Imàm Ali (as)
40 Paroles du Prophète et d'Imàm Ali (as)


40 paroles du Prophète

1. L'injustice est le fléau du courage,
L'orgueil est le fléau du mérite,
La redevance est le fléau du pardon,
La vanité est le fléau de la beauté,
Le mensonge est le fléau de la parole,
L'oubli est le fléau de la science,
La grossièreté est le fléau de la mansuétude,
Le gaspillage est le fléau de la générosité,
Les passions sont le fléau de la religion.
2. La chose licite la plus détestée de Dieu est le divorce.
3. Attachez-vous aux pauvres car ils possèdent de grandes richesses le jour du jugement.
4. Abandonne toute parole inutile et ne parle que dans la mesure de tes besoins.
5. Le plus pieux des hommes est celui qui dit la vérité à son avantage comme à son désavantage.
6. Craignez l'imprécation de l'opprimé, même si c'est un mécréant, car il n'y a aucun voile contre elle.
7. Abstenez-vous de l'alcool car c'est la clef de tout mal.
8. Le combat le plus aimé de Dieu est la parole juste prononcée devant un gouvernement injuste.
9. Aime ton ami avec quelques réserves, qui sait s'il ne deviendra pas un jour ton ennemi.
Hais ton ennemi avec quelques réserves, qui sait s'il ne deviendra pas un jour ton ami.
10. Aime pour les gens ce que tu aimes pour toi-même.
11. La mort suffit comme avertissement, la piété suffit comme richesse, l'adoration suffit comme occupation.
12. Ali, améliore ton caractère avec ta famille, ton voisin, celui que tu fréquente et que tu côtoies, tu seras auprès de Dieu destiné aux plus degrés.
13. Certes, l'intelligent est celui qui réalise l'unité de Dieu et qui Lui obéit.
14. O Ali, ne te préoccupe pas de ta pitance de demain, car chaque lendemain voit ses besoins pourvus.
15. Trois choses font partie du bien : la grandeur d'âme, la bienveillance du langage et la patience dans les difficultés.
16. ô Ali, il n'y a pas de misère plus grande que la sottise et pas de richesse plus utile que l'intelligence.
17. Acceptez les présents, et le meilleur présent, c'est le parfum, le moins encombrant et qui a la meilleure odeur.
18. Le combat ( Djihad ) de la femme c'est de complaire à son mari.
19. Prenez garde de l'attitude de dévotion hypocrite, c'est le fait d'être vu en apparence rempli de crainte envers Dieu alors que le cœur n'a aucune crainte.
20. Qui est satisfait de peu de la part de Dieu pour vivre, Dieu est satisfait de peu d'action de sa part.
21. Deux chose sont étranges : une parole sage d'un sot, acceptez-la ; et une parole sotte venant d'un sage, pardonnez-la. 22. Vraiment, les pires de ma communauté sont ceux que l'on respecte par peur du mal qu'ils font, vraiment celui que les gens respectent par crainte du mal qu'il fait, il n'est pas de moi.
23. N'accomplis aucun bien par ostentation, et ne le laisse pas par honte.
24. L'ascèse, en ce monde, c'est la réduction des désirs, le remerciement pour toute grâce de Dieu et l'abstinence de ce que Dieu a interdit.
25. Celui qui complaît à un dirigeant par ce qui déplaît à Dieu est sorti de la religion de Dieu.
26. La foi est une acceptation par le cœur, une attestation par la langue, une action par les membres.
27. La pudeur fait partie de la foi.
28. Dieu aime voir, s'Il accorde Ses grâces à un serviteur, l'effet de sa grâce sur lui, et Il déteste la misère et ceux qui feignent d'être misérables.
29. On obtient le bien entièrement par l'intelligence et pas de religion pour qui n'a pas d'intelligence.
30. Ce qu'il y aura de moins dans le temps dernier, c'est un frère en qui on peut faire confiance et un dernier obtenu de façon licite.
31. Dieu possède des serviteurs auxquels recourent les gens en cas de besoin, ceux-là sont préservés du châtiment de Dieu le jour du jugement.
32. La foi est en deux moitiés : une moitié dans la patience et une moitié dans le remerciement. (suite)
j
28 avril 2009 13:45
Citation
lina-ines a écrit:
assalamou alaykom

je ne savais meme pas que les marocains chiites existaient.thumbs down

plus bizzards qu'eux,tu meursangry smiley


(suite)
33. Trois choses tuent le cœur par leur compagnie : la compagnie des crapules, la discussion avec les femmes et le compagnie des riches.
34. Le regard de l'enfant vers ses parents, par amour pour eux est une adoration.
35. Qui croit en Dieu et au jour du jugement, qu'il tienne donc les promesses qu'il fait.
36. Certes, les grandes épreuves sont récompensées par de grandes récompenses, si Dieu aime un serviteur il l'éprouve, celui dont le cœur est satisfait, il obtient la satisfaction de Dieu, et celui qui est mécontent, il obtient le mécontentement.
37. Questionnez les savants, conversez avec les sages, et fréquentez les indigents.
38. Servir ta femme est aumône.
39. Nous , l'ensemble des Prophètes, il nous fut ordonné de parler aux gens selon leur degré d'intelligence.
40. Il existe deux traits dont aucune chose n'est plus élevée en bien qu'eux : la foi en Dieu et le service rendu aux serviteurs de Dieu, et deux traits dont aucune chose n'est plus élevée en mal qu'eux : l'association à Dieu et le mal envers les serviteurs de Dieu.


40 paroles de l'Imàm Ali (as)

1. La négligence pour ce monde est une perte et pour l'Aude-là apportera des regrets.
2. La perfection est dans trois choses : la patience dans les malheurs, la retenue dans les désirs, la sollicitude envers les nécessiteux.
3. L'homme est mesuré par sa parole et est évalué par ses actions, dis donc ce qui a le plus de poids et fais ce qui a le plus de valeur.
4. Qu'est donc étrange l'apathie de ceux qui jalousent les corps sains.
5. Le temps vieillit les corps, renouvelle les espoirs, rapproche de la mort et nous éloigne des désirs.
6. Le temps c'est deux jours, un jour à ton avantage, un jour à ton désavantage. Ainsi, le jour qui est à ton avantage, ne le méprise pas et le jour qui est à ton désavantage, endure-le avec patience.(suite)
j
28 avril 2009 13:47
Citation
lina-ines a écrit:
assalamou alaykom

je ne savais meme pas que les marocains chiites existaient.thumbs down

plus bizzards qu'eux,tu meursangry smiley


(suite)

6. Le temps c'est deux jours, un jour à ton avantage, un jour à ton désavantage. Ainsi, le jour qui est à ton avantage, ne le méprise pas et le jour qui est à ton désavantage, endure-le avec patience.
7. Les grâces, si elles sont prolongées, sont ignorées et si elles sont perdues, elles deviennent connues.
8. L'intelligence ne s'abandonne pas à la violence et ne se laisse pas aller à la faiblesse.
9. Sache que parmi les malheurs il y a la misère, et pire que la misère, la maladie du corps, et pire que la maladie du corps, la maladie du cœur.
10. Prenez garde de ne pas trop manger, cela durcit le cœur, rend paresseux pour la prière, c'est malsain pour le corps. 11. Le plus incapable des hommes est celui qui pourrait corriger ses défauts et qui ne le fait pas.
12. L'homme dont les actions sont les plus méritoires est celui qui patiente si on retarde le paiement de ce qu'on lui doit, qui pardonne si on s'oppose à lui, qui remercie si on lui donne.
13. Certes la dépense des biens dans l'obéissance à Dieu apporte les plus grandes grâces, et sa dépense dans la désobéissance à Dieu apporte les plus grandes souffrance.
14. Certes il y a autant de mal dans l'injustice que de bien dans la justice.
15. Certes Dieu, qu'Il soit exalté, donne la jouissance de la vie de ce monde à celui qu'Il aime et à celui qu'Il n'aime pas, mais Il ne donne la religion qu'à celui qu'Il aime.
16. Certes l'ennemi de Mohammad, que la paix de Dieu soit sur lui et sa Famille, est celui qui désobéit à Dieu; même s'il fait partie de ses proches.
17. Certes, la piété aujourd'hui est appui et protection, demain ce sera le chemin vers le Paradis, son passage sera simple, et celui qui le traversera sera gagnant.
18. Les vrais croyants ont compris la brièveté de la vie ici-bas et la longévité dans l'autre monde. Ils partagent cette vie avec les gens de ce monde mais les gens de ce monde dans l'autre monde ne le suivront pas.
19. Certes, un groupe de gens adorent Dieu, qu'Il soit exalté, par envie, c'est là l'adoration des commerçants, d'autre l'adorent par crainte, c'est là l'adoration des esclaves, d'autres l'adorent par reconnaissance, c'est l'adoration des hommes libres. 20. Certes, la science guide, dirige et sauve; l'ignorance égare, trompe et ruine.
21. Certes, la nuit et le jour agissent sur toi, agis donc durant la nuit et le jour; de même, ils prennent de ta vie, tire donc quelque chose de la nuit et du jour.
22. Si Dieu vous accorde une grâce, soyez-en reconnaissants.
23. Si tu fais en sorte que ta religion suive ta vie d'ici-bas, tu perceras ta religion et ta vie d'ici-bas et tu sera dans l'autre monde parmi les perdants.
24. Si tu fais en sorte que ta vie d'ici-bas suive ta religion, tu possèderas ta religion et ta vie d'ici-bas et tu sera dans l'autre monde parmi les gagnants.
25. Certes, si tu es humble, Dieu t'élèvera.
26. Certes, si tu es orgueilleux, Dieu t'humiliera.
27. Certes, tu es mesuré par ton intelligence, développe la donc par la science.
28. Certes, rien ne t'enrichira après la mort, à part les bonnes actions, dote-toi donc de bonnes actions.
29. Vraiment, l'obtention d'une bonne morale vous est plus nécessaire que l'obtention de l'or et de l'argent.
30. Vraiment, vous serez pris selon vos paroles, ne parlez donc que bien.
31.Vraiment, vous serez rétribués selon vos action, n'agissez donc que bien.
32. Le plus grand mal qui peut atteindre les savants c'est l'amour du pouvoir.
33. Vraiment si vous vous soumettez aux crises de colère, il vous arrivera des dommages.
34. Le cœur des jeunes est comme une terre vierge, quelque soit ce qu'on y plante, elle l'accepte.
35. Si tu vois que Dieu, qu'Il soit exalté, te réjouit par Son rappel, c'est qu'il t'aime.
36. Le plus grand mal qui peut atteindre les dirigeants, c'est la faiblesse dans la politique.
37. Si tu vois que Dieu, qu'il soit exalté, t'afflige, c'est qu'il te déteste.
38. Si l'intelligence vient à manquer, les abus s'augmentent.
39. Si tu as des manques ici-bas, ne t'afflige pas et si tu fais le bien, ne le rappelle pas.
40. Si tu as écrit un livre, relis-le avant de l'achever, car par cela tu parachèves ton intelligence.
j
28 avril 2009 13:51
La nomination du dernier Prophète (p)
La nomination du dernier Prophète

Mohammed passa un mois dans la Cave de Hirâ', une petite dépression située au pied du Mont Hirâ'. Là-bas, il eut une communication intime avec Allâh et observa Ses Signes. Durant ce moi, il reçut et nourrit chaque personne qui s'approcha de lui. A la fin du mois, il retourna à la Mecque et alla à sa maison après avooir accompli un certain nombre de déambulations autour de la sainte Ka'bah.

A la quarantième année de sa vie, alors qu'il fut occupé une nuit à la méditation et à prier le Tout-Puissant Allâh, à la Cave de Hirâ', il entendit une voix qui lui était totalement inconnue. Cette voix se répéta plusieurs fois. Mohammed regarda de tous les côtés pour localiser la personne qui parlait ainsi, mais il ne vit personne. La voix étrangère attira son attention sur elle-même. Juste avant de descendre, l'ange d'Allâh apparut devant lui et lui dit : "Lis !". Mais Mohammed, qui n'avait pas appris à lire ni à écrire, répondit à l'ange : "Que lirai-je ?". L'ange lui demanda à nouveau de lire :

"Lis au Nom de ton Seigner qui a créé ! Il a créé l'homme d'un caillot de sang. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux qui a instruit l'homme au moyen du calame, et lui a enseigné ce qu'il ignorait".

(Sourate Al-'Alaq, XCIV, 1-5)

Ainsi commença la Prophétie de Mohammed. Khadija fut la première personne à professer sa foi en lui, et Ali qui n'eut guère plus de dix ou douze ans à l'époque, fut le premier homme à lui prêter allégeance.

Après quoi, l'appel commença, mais il fut lent et secret. Des individus parmi les masses et les esclaves, et parfois des membres respectables de la société professèrent leur foi en lui.

La foi islamique surgit lorsque furent professés l'adoration d'Un Allâh et la fraternité. Il fut nécessaire donc que les gens qui eurent prêté allégeance au Prophète de l'Islam, cessent l'idolâtrie, les mauvaises actions et l'oppression, et accomplissent la ?alât (prière). Le petit groupe des Musulmans accomplissait la prière secrètement dans différents endroits, caché aux regards des gens.

Après trois ans, Allâh commanda au Noble Prophète ceci : "Proclame ce qui t'est ordonné et détourne-toi des polythéistes" (Sourate Al-Hijr, XV, 94). Le Prophète reçut donc l'ordre de lancer son "Appel" publiquement et d'affronter les idolâtres. Il reçut également l'ordre suivant : "Avertis tes proches parents" (Sourate Al-Chu'arâ', XXVI, 214).

Pour exécuter cet ordre, le Prophète ordonna à l'Ima Ali d'organiser un festin et d'y inviter les Abdul Muttalib afin que le commandement d'Allâh leur fut communiqué. Ali agit selon l'ordre reçut et invita environ quarante personnes de cette famille au festin. Après que les invités mangèrent leurs repas mais avant que le Noble Prophète n'ait pris la parole, Abou Lahab, un oncle du Messager d'Allâh, mais ennemi implacable de l'Islam, intervint et empêcha par son intervention, le Prophète d'arriver à son objectif. Le jour suivant, le Noble Prophète renouvela l'invitation et demanda aux invités de participer au festin. Lorsque ceux-ci se rassemblèrent, il dit :

"? membres de la famille Abdul Muttalib ! Personne parmi les Arabes n'avait apporté pour vous quelque chose de meilleur que ce que je vous apporte. J'ai apporté pour vous les bénédictions dans ce monde et dans l'autre-monde. Allâh m'a ordonné de vous appeler à Lui. Qui parmi vous est prêt à m'assister afin qu'il puisse être mon successeur et mon calife ? Personne ne répondit. Toutefois, Ali, le plus jeune d'entre eux, dit alors : "? Prophète d'Allâh ! Je t'assisterai". Sur ce, le Noble Prophète mit sa main sur le dos d'Ali et dit aux invités : "Il sera mon frère, mon successeur et mon Calife auprès de vous. Soyez donc attentifs à ce qu'il vous dira et obéissez-lui.

Bien que parmi l'assemblée personne, excepté Ali, n'exprimât sa foi en le Noble Prophète, l'Appel islamique commença formellement et ouvertement, et on se mit à parler de l'Islam partout.

Dorénavant, le Prophète Mohammed prit position contre les idolâtres, les oppresseurs et les usuriers, et il les mit fermement en garde contre la mauvaise voie qu'ils avaient empruntée. Il déclara que tous les êtres humains sont égaux et libres et les invita à se soumettre à l'autorité d'Allâh.
j
28 avril 2009 14:00
LE PELERINAGE D'ADIEU DU PROPHETE.


SON SERMON A GHADIR KHUM.


LA SIGNIFICATION D'AHL-UL-BAYT EXPLIQUéE.

L'an dix de l'Hégire commença avec l'arrivée de nouveaux ambassadeurs. Diverses tribus de la c6te du Yémen, de Hadhramawt, et de la côte du Sud, envoyèrent des délégations pour signifier leur soumission au Prophète et leur adhésion à sa Foi. Deux chefs de Banî Kindah, de Hadhramawt, en l'occurence Al-Ach`ath et Walîd offrirent leur propre allégeance et embrassèrent l'Islam. Ce même Ach`ath rejoindra plus tard la rébellion qui éclatera après la mort du Prophète, et résistera avec acharnement à l'adversaire qui aura finalement besoin de renforts. Il finira toutefois par être fait prisonnier, non sans difficulté, et envoyé au Calife, Abû Bakr, lequel lui pardonneramalgré les protestations de `Omar - après qu'il lui aura renouvelé son allégeance, et lui offrira sa sœur, Um Farwah en mariage. Par la suite il deviendra Khârijite en se rebellant contre `Alî. Ses fils, Mohammad et Ishâq, se feront remarquer dans l'armée que Yazîd enverra à Karbalâ' pour perpétrer le massacre de al-Hussayn Ibn `Alî.


Les Fonctions Missionnaires de `Alî au Yémen

Au mois de Rabî` II, de l'an dix de l'Hégire, Khâlid B. Walîd fut envoyé par le Prophète pour propager l'Islam parmi le peuple du Yémen. Mais au lieu de rapports de satisfaction à propos de son séjour de six mois dans ce pays, des plaintes contre lui parvinrent en grand nombre à Médine. Le Prophète demanda alors à `Alî(as) de partir avec trois cents hommes pour remplacer Khâlid. Le jeune héros exprima modestement ses réserves sur cette mission auprès de gens beaucoup plus âgés que lui et plus versés dans l'Ecriture. Le Prophète mit alors sa main sur la poitrine de `Alî(as), leva les yeux vers le ciel et pria : "ô Dieu ! Délie la langue de `Alî(as) et guide son cœur". Puis il donna pour la guidance de `Alî,(as) en tant que juge, cette règle : "Lorsque deux parties se présentent devant toi, ne prononce jamais un jugement en faveur de l'un sans avoir tout d'abord entendu l'autre". Ensuite, arrangeant avec ses mains la coiffure de `Alî(as) et lui remettant en mains propres l'Etendard de la Foi, le Prophète lui fit ses adieux. `Alî(as) partit donc pour le Yémen où il lut la lettre du Prophète aux gens, fit des sermons selon la dictée du Prophète et prêcha les doctrines de l'Islam aux masses. Le résultat fut un grand succès : en un jour toute la tribu de Hamadânî embrassa l'Islam. `Alî(as) fit un rapport sur le succès de sa mission au Prophète, lequel, dès la réception de cette grande nouvelle, se prosterna, le front contre le sol, par révérence pour Dieu et Lui exprima sa gratitude. D'autres tribus suivirent, l'une après l'autre, l'exemple des Hamadânî. Certains chefs firent hommage et prêtèrent serment d'allégeance pour leurs sujets. Alî(as) faisait quotidiennement un rapport sur les progrès de sa mission. Puis, sur ordre du Prophète, il partit pour Najrân, y collecta les impôts dus et se dirigea ensuite vers la Mecque pour rejoindre le Prophète dans son dernier Pèlerinage, au mois de Thilhaj l0 A.H.

Pour accomplir leur vœu, quelque deux cents personnes de Yémen arrivèrent à Médine, au début de l'an 11 de l'Hégire, (l'année commence au mois de Moharram) pour présenter personnellement leur allégeance au Prophète et ce fut la dernière délégation reçue par lui.


Le Pèlerinage d'Adieu du Prophète

Etant donné que la période du Pèlerinage annuel s'approchait, le Prophète commença à faire les préparatifs en vue de son Pèlerinage à la Mecque. Il invita les gens de toutes les régions de la Péninsule à se joindre à lui afin qu'ils se familiarisent avec l'accomplissement correct des différents rites ayant trait aux cérémonies sacrées. Depuis son émigration à Médine, ce serait le premier et le dernier Hajj (Pèlerinage à la Mecque) du Prophète(saw). Cinq jours avant le début du mois de Thilhaj, le mois du Pèlerinage, le Prophète se dirigea vers la Mecque, suivi de plus de cent mille pèlerins. Toutes ses femmes, ainsi que sa fille bien-aimée, Fâtimah(as), la femme de `Alî(as), l'accompagnèrent. Au cours de ce voyage, Abû Bakr eut un fils de sa femme Asmâ' Bint Wahab. Il fut appelé Mohammad(saw).

(suite)
j
28 avril 2009 14:02
Le Prophète arriva à la Mecque le dimanche 4 Thilhaj de l'an l0 A.H. Tout de suite après son arrivée, `Alî, qui revenait du Yémen à la tête de ses hommes, rejoignit le Prophète, lequel sembla très heureux de le revoir, et lui demanda, en l'embrassant quel vœu pour le Pèlerinage il avait fait. `Alî(as) répondit : "J'ai fait le vœu d'accomplir le même Pèlerinage que le Prophète quoi qu'il arrive, et j'ai amené trente-quatre chameaux pour le sacrifice". Le Prophète s'écria joyeusement :
"Allâh-u-Akbar" (Dieu est le plus grand), et dit qu'il en avait amené soixante-six. Et d'ajouter qu'il (`Alî) serait son partenaire dans tous les rites du Pèlerinage et dans le sacrifice. Ainsi, `Alî(as) accomplit donc le Grand Pèlerinage avec le Prophète.

Etant donné que les différences, cérémonies devaient constituer des modèles à suivre dans l'avenir, le Prophète observa rigoureusement chaque rite, soit conformément aux Révélations faites à cet égard, soit selon l'usage patriarcal. Ainsi, lorsqu'on amena les chameaux à offrir en sacrifice, lui et `Alî se mirent à abattre conjointement les cent chameaux qu'ils avaient apportés. Et quand on prépara un repas avec la viande des chameaux sacrifiés, le Prophète s'assit avec seulement `Alî, et personne d'autre, pour le partager. Les cérémonies du Pèlerinage prirent fin avec le rasage des chevaux et le coupage des ongles après le sacrifice des animaux.
L'habit du Pèlerinage fut alors ôté et une proclamation fut faite par `Alî, monté sur la mule du Prophète, Duldul, levant les restrictions du Pèlerinage.

A la clôture du Pèlerinage, le Prophète(saw) informa le Calendrier, abolissant l'intercalation trisannuelle et faisant l'année purement lunaire, consistant en douze mois lunaires, ce qui permit de fixer le mois du Pèlerinage selon les saisons changeants de l'année lunaire.


Le Sermon de Ghadîr Khum

Faisant ses adieux à sa ville natale, le Prophète quitta la Mecque pour Médine le 14 Thilhaj. Sur la route, le 18 Thilhaj, il ordonna qu'on fasse halte à Ghadîr Khum, une région aride aux abords de la vallée de Johfa, à trois étapes de Médine, après avoir reçu la révélation suivante: "ô Prophète ! Fais connaître ce qui t'a été révélé (Ici allusion est faite au Commandement contenu dans la sourate al-Charh qui dit:

1- N'avons Nous pas ouvert ton coeur?

2-3 Ne t'avons Nous pas débarrassé de ton fardeau qui pesait sur ton dos?

4- N'avons Nous pas exalté ta renommée?

5- Le bonheur est proche du malheur.

6- Oui, le bonheur est proche du malheur.

7- Lorsque tu es libéré de tes occupations, lève-toi pour prier.

8- et recherche ton Seigneur avec ferveur".

Dieu a commandé au Prophète de désigner son successeur par ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître Son Message. Dieu te protégera contre les hommes; Dieu ne dirige pas le peuple incrédule" (Sourate al-Mâ'idah, verset 67).

A présent, ayant reçu ce Commandement, il décida de l'annoncer sans aucun retard. Aussi fit-il halte sur le lieu même où il reçut le rappel. Le terrain étant déblayé, une chaire fut formée de selles de chevaux, et Bilâl, le Muezzin, s écria à haute voix : Hayya `Alâ Khayr-il-`Amal (ô gens, accourez à la meilleure des actions). Et une fois les gens rassemblés autour de la chaire, le Prophète se leva prenant à sa droite Ali, dont le turban noir à deux bouts suspendus sur ses épaules avait été arrangé par le Prophète lui-même. Le Prophète(saw) loua tout d'abord Dieu, puis s'adressant à la foule, il dit : "Vous croyez qu'il n'y a de dieu que Dieu, que Mohammad(saw) est Son Messager et Son Prophète, que le Paradis et l'Enfer sont des vérités, que la mort et la Résurrection sont certaines, n'est-ce pas ?" Ils
répondirent tous "Oui, nous le croyons". Il les informa alors qu'il serait rappelé bientôt par son Seigneur, puis il prononça cette adjuration : "Je vous laisse deux grands préceptes dont chacun dépasse l'autre par sa grandeur: ce sont le Saint Coran et ma sainte progéniture (dont les membres inéchangeables sont : `Ali, Fatima, Hassan et Hussayn). Prenez garde dans votre conduite envers eux après ma disparition. Ils ne se sépareront pas l'un de l'autre jusqu'à ce qu'ils reviennent auprès de moi, au Ciel, à la Fontaine de Kawthar". Et d'ajouter : "Dieu est mon Gardien et je suis le gardien de tous les croyants". (suite)
j
28 avril 2009 14:06
`Alî Déclaré Successeur du Prophète(saw)

Ce disant, il prit la main de `Alî(as) dans sa main, et la levant haut, il s'écria : "Celui dont je suis le maître, `Ali aussi est son maître. Que Dieu soutienne ceux qui viennent en aide à `Ali et qu'IL soit l'ennemi de ceux qui deviennent les ennemis de `Ali". Ayant répété cette proclamation trois fois, il descendit de la plate-forme dressée et fit asseoir `Alî(as) dans sa tente où les gens vinrent le féliciter. `Omar Ibn al-Khattâb fut le premier à congratuler `Alî(as) et à le reconnaître comme le "Tuteur de tous les croyants".

Après les hommes, toutes les femmes du Prophète ainsi que les autres dames vinrent féliciter `Alî. A la fin de cette cérémonie d'installation, le célèbre verset suivant du Coran fut révélé au Prophète : "Aujourd'hui, j'ai perfectionné votre religion et j'ai parachevé Ma grâce sur vous; j'agrée l'Islam comme étant votre Religion" (Sourate al-Mâ'idah, verset 3). Le prophète se prosterna en signe de gratitude.


La Signification d'Ahl-ul-Bayt Expliquée

L'expression "ma progéniture" mentionnée dans l'Adjuration signifie les saintes personnes désignées par le verset coranique suivant : "(ô Prophète !) Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers mes proches" (Sourate al-Chûrâ. verset 23). A la révélation de ce verset on avait demandé au Prophète de nommer les personnes dont l'amour était commandé. Il nomma : `Alî, Fâtimah, al-Hassan, al-Hussayn. Les gens le soupçonnèrent alors d'avoir nommé ses chers proches afin qu'ils soient considérés avec la crainte et le respect dus après sa mort.

C'est à propos de la fidélité, de l'amour et l'obéissance envers ces personnes-là que les gens seront interrogés le Jour du Jugement, lorsqu'il sera demandé à chacun comment il s'est conduit envers elles, comment il a défendu leur cause et comment il a soutenu leurs intérêts.

Ce sont les personnages déclarés purifiés et exempts de toute impureté. Lorsque le verset coranique : "ô vous, les Gens de la Maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement" (Sourate al-Ahzâb, verset 33) fut révélé au Prophète, il se mit sous un manteau avec `Alî, Fâtimah, Hassan et Hussayn, et déclara que sa Maison (Famille) consistait en ces personnes seulement. Um Salma, sa femme, dans la maison de laquelle la révélation était descendue, lui demanda d'être incluse dans le groupe sous le manteau, mais elle essuya un refus poli. Depuis ce jour-là le dit groupe reçut le surnom d'Açhdb al-Kisb (Les cinq du manteau).

Ce sont ces personnes que le Prophète compara au Bateau de Noé, dans lequel ceux qui avaient embarqué furent sauvés, alors que ceux qui avaient cherché secours ailleurs que dans ce Bateau furent noyés. Ces personnes faisaient partie intégrante de la Lumière Céleste dont fut créé le Prophète.

Ce sont ces personnes pour les actions vertueuses desquelles Mohammad fut félicité par Allah, et en louange desquelles la sourate al-Dahr fut révélée. (Dans sa traduction d'Al Koran, Sale fait suivre du commentaire suivant les versets 5-l0 de la Sourate al-Dahr (Al- Insân). La traduction de ces versets par Sale :

5. Mais les justes boiront à une coupe (de vin), mélangé avec (de l'eau de) Kawthar,

6. une fontaine à laquelle boiront les serviteurs de Dieu...

7. Ils tiennent leur promesse, et redoutent un Jour dont le mal sera répandu très loin.

8. Ils nourrissent le pauvre, l'orphelin et le captif pour l'amour de Dieu, (en disant):

9. "Nous vous nourrissons pour plaire à Dieu seul : nous n'attendons de vous ni récompense ni gratitude;

l0. Oui, nous redoutons, de la part de notre Seigneur, un jour menaçant (et) calamiteux".

La note de Sale, tirée d'Al-Baydhâwi, sur les versets 7-l0 : "On relate qû al-Hassan et al-Hussein, les petits-fils de Mohammad, étant à un moment donné malades tous les deux, le Prophète, entre autres, leur rendit visite. Les visiteurs demandèrent à `Alî de faire un vœu à Dieu pour la guérison de ses fils. Sur ce, `Alî, Fâtima et Fidhdhah, leur bonne, firent le vœu de jeûner trois jours si les deux malades allaient mieux. Or, il arriva qu'ils guérirent effectivement. La promesse fut accomplie avec un tel scrupule que le premier jour, n ayant pas de provisions à la maison, fut obligé d'emprunter trois mesures d'orge à un certain Siméon, un Juif de Khaybar.
Fâtima en moulut une mesure le même jour et cuisit cinq gâteaux pour le repas. Et alors qu'ils étaient assis devant ces gâteaux pour rompre leur jeûne après le coucher du soleil, un pauvre se présenta à eux. Ils lui donnèrent leur pain et passèrent la nuit sans rien manger, se contentant de boire de l'eau. Le lendemain, Fâtima, cuisit une deuxième mesure pour la même raison, mais un orphelin les pria de lui donner quelque chose à manger et ils lui offrirent leur repas, et passèrent une deuxième nuit sans manger. La troisième jour ils donnèrent tout leur repas à un captif affamé.(suite.....
j
28 avril 2009 14:08
(suite....


A cette occasion Jibrîl révéla au Prophète la sourate ci-dessus et informa Mohammad que Dieu le félicitait pour les vertus de sa famille".


Concernant la promesse de Dieu dans le verset 6, lisez le récit de la découverte miraculeuse par `Alî d'une fontaine pour l'approvisionnement en eau de ses armées dans le désert sablonneux de la Mésopotamie, dans le second volume).

Rien d'étonnant donc à ce que le Prophète ait mis dans la même balance ces personnalités dépouillées de fautes et de pêchés et le Livre de Dieu - le Coran - et qu'il ait déclaré les deux Poids aussi lourds l'un que l'autre. `Alî était le seul homme qui pouvait prétendre à une connaissance minutieuse du Coran. Il proclama tout haut qu'il invitait tout un chacun à lui demander quand, où et à quelle occasion chaque verset du Coran avait été révélé au Prophète, et la fameuse déclaration : "Je suis la Cité du Savoir, `Alî en est la Porte" ne peut que confirmer cette affirmation de `Alî. Il en était de même pour al-Hassan (Un noble exemple de la générosité d'Al-Hassan et de son ardeur à satisfaire Dieu en accomplissant toutes les vertus mentionnées dans Ses commandements, se trouve dans le récit suivant, entre des milliers d'autres relatifs aux Saints descendants du Prophète: "Un serviteur d'al-Hassan Fils de `Alî fit tomber sur son maître un plat bouillant alors qu'il s'asseyait à table. Craignant la colère d'Al-Hassan, il tomba sur ses genoux et se mit à répéter ces mots : "Le Paradis est pour ceux qui refrènent leur colère".
Al-Hassan répondit : "Je ne suis pas en colère". Le serviteur poursuivit : "Et pour ceux qui pardonnent aux gens". "Je te pardonne" dit al-Hassan. Le serviteur sembla toutefois décidé à finir le contenu de quelques versets coraniques en ajoutant : "Car Dieu aime les bienfaisants". "Puisque c'est ainsi, fit al-Hassan, je t'affranchis et je te donne quatre cents pièces d'argent". L'esclave citait les versets l33-134 de la Sourate ?le `Imrân : "Hâtez-vous vers le pardon de votre Seigneur et vers un Jardin large comme les cieux et la terre, préparé pour ceux qui craignent Dieu; pour ceux qui font l'aumône, dans l'aisance ou dans la gêne; pour ceux qui maîtrisent leur colère; pour ceux qui pardonnent aux hommes - Dieu aime ceux qui font le bien"winking smiley, al- Hussein et Fâtima.

Ce sont ces personnes pieuses qui étaient souvent accompagnées par les anges.Bien que le Prophète eût informé solennellement les gens que la désignation de `Alî(as) comme "Le Gardien de tous les croyants", était faite sur Commandement de Dieu, les gens continuèrent à le soupçonner d'avoir attribué à `Alî(as) cette haute position sans avoir reçu un ordre de Dieu dans ce sens.

Un incident survenu quelque temps après que le Prophète eut fait l'Adjuration mérite d'être mentionné : un homme nommé Hârith B. No`mân Fihrî (ou Nadhr B. Hârith selon un autre hadith) refusa de croire le Prophète et le soupçonna d'avoir fait la proclamation par affection et amour pour `Alî(as). Il alla même jusqu'à invoquer sérieusement la descente de la colère du Ciel sur lui-même, si ces soupçons n'étaient pas fondés, prière qui fut rapidement exaucée, lorsqu'une pierre tomba sur sa tête, le tuant sur-le-champ.


Conclusion en faveur de `Alî tirée de la Parole du Prophète(saw)

Le lecteur se rappelle sans doute les précédentes occasions lors desquelles le Prophète déclara `Alî son successeur, tout d'abord le jour où il se proclama publiquement Messager de Dieu en disant : "? fils de `Abdul-Muttalib ! Dieu n'a jamais envoyé un Messager sans qu'IL ait désigné en même temps son frère, son héritier et son successeur parmi ses proches parents"; et ensuite lorsqu'il déclara que `Alî "est à lui ce que Harûn fut à Mûsâ".

Ces propos du Prophète n'étaient pas une simple opinion personnelle qu'il exprimait, comme en témoignent ces versets coraniques : "Il ne parle pas selon son désir; mais exprime les Commandements qui lui sont révélés" (Sourate al-Najm, 3-4). Cela signifie que lesdits propos étaient conformes aux Commandements de Dieu. Et cette dernière déclaration faite devant des milliers de gens était conforme aux précédentes déclarations, qui n'avaient jamais été retirées ni abrogées pendant une période d'une vingtaine d'années.

Se fondant sur ce qui précède, une grande partie des Musulmans considéra `Alî(as) comme étant sans aucun doute le successeur choisi et désigné du Prophète depuis le début de sa mission prophétique. A cette dernière occasion, il eut la distinction d'être pour les musulmans ce que le Prophète était pour eux : à savoir que `Alî devait être traité en remplaçant (successeur) du Prophète après sa mort. Chah Hassan Jaisi, un mystique sunnite a bien expliqué la signification du terme "Mawlâ" dans sa stance qui peut se traduire ainsi: "Vous courez ça et là pour chercher le sens de "Mawlâ". Eh bien ! `Alî est "Mawlâ" dans le même sens que le Prophète est "Mawlâ".
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