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crazycalif a écrit:
"Monsieur,
nous vous indiquons que votre dossier devrait faire l'objet d'un contrôle au cours de ce semestre en principe.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de notre considération distinguée.
La cellule accueil."
Bon courage.
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crazycalif a écrit:
Bonsoir à tous les gens sur ce forum
J'écris ici ce soir parce que j'ai besoin de vos conseils. Mon cas est un peu particulier, mais on ne sait jamais; certains seraient dans la même situation.
Pour commencer: mon dossier de naturalisation est arrivé chez SCEC le 3 septembre.
En outre, j'ai récemment démissionné de mon travail et mon préavis a pris fin le 30 août. J'ai démissionné parce que j'ai eu une meilleure opportunité. Donc j'ai signé une promesse d'embauche pour un CDI.
Pour le moment tout vous parait simple. Mais c'est là ou ça va commencer à se compliquer. En effet, je suis titulaire d'une carte de séjour portant la mention salarié. Et c'est ma deuxième carte après mon changement de statut. Elle expire dans environ 6 mois. A Paris, si un changement d'employeur a lieu avant le 2ème renouvellement, le dossier de renouvellement va repasser par la DIRECCTE. En d'autres termes, c'est comme un nouveau changement de statut avec beaucoup de paperasse, un risque de refus et toutes les belles choses qui viennent avec bref... Tout ça je le savais,..Mais ce que je ne savait pas c'est que mon futur employeur allait être TROP méfiant à cet égard. Selon la RH, je n'ai pas le droit de commencer à travailler alors qu'il n'y aucune loi qui dit cela. Je me suis même rendu à la préfecture ; la dame au guichet me l'a confirmé "il n'y aucune loi qui vous interdit de travailler, il n'y a pas de loi qui punit l'employeur non plus. Il faut juste assumer qu'au moment du renouvellement il y aura un risque de refus". Voilà, elle était même très sympa et elle a accepté de répeter à la RH au téléphone ce qu'elle venait de me dire.
Vous pensez maintenant que c'était bon, eh bah non ! Mon employeur voulait une preuve écrite de la préfécture. Or la préfecture ne délivre pas sur place un tel document. La dame au guichet a proposé à la RH de leur écrire et qu'ils répondraient par la suite. Et là ça va faire plus de 4 semaines, sans aucune réponse de la préfecture. Personnellement, je doute fort qu'ils vont répondre. D'autre part, je dois encore attendre 5 mois pour déposer le dossier de renouvellement (avec la demande de la nouvelle autorisation de travail).
Donc comme vous l'avez probablement compris, je me trouve bloqué sans travail depuis début septembre. Et j'attends impatiemment et désespéremment une preuve officielle que suis naturalisé pour faire taire la RH. Je sais bien que peut être j'aurais cette preuve dans 2 ou 3 semaines, mais je sais aussi que ça risque d'attendre encore 2 ou 3 mois. Et là je parle du courrier qui nous informe qu'on est français. Il me semble que c'est la première preuve officielle qu'on reçoit et qui peut justifier notre citoyenneté, non ?
En guise de solution, à quel point serait-il adéquat de mettre en relation le SCEC et/ou Rézé avec la RH ? (genre un mail). D'une part, je me dis que ça pourrait débloquer les choses et que SCEC ou Rézé répondront à la RH que c'est bon votre futur employé sera très bientôt un citoyen français. D'autre part, je me dis que rien n'est encore gagné, et que Rézé et ou SCEC prendront négativement ma décision de démission et reviendront sur leur décision, et ajourneront ma demande de naturalisation .
Qu'en pensez vous ? Auriez vous une autre solution ?
Je vous remercie par avance de m'avoir lu. Je m'excuse de ce long message