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Celui qui abandonne une chose en vue de plaire à Allah
A
16 décembre 2012 23:50
Le cadi Abû Bakr b. `Abd Al-Bâqî b. Muhammad Al-Bazzâz Al-Ansârî raconte :

Citation
a écrit:
J’habitais à une certaine époque la banlieue de la Mecque. Un jour j’ai eu très faim. Je me suis alors mis à chercher n’importe quoi pour calmer ma faim et j’ai trouvé une bourse en soie ornée d’une houppe en soie. Je l’ai ramassée et je suis revenu chez moi. Je l’ai ouverte et j’y ai découvert un collier en perles comme je n’en avais jamais vu.

Je suis sorti de chez moi et j’ai entendu un vieillard crier : « Nous promettons cette récompense à quiconque nous rendra la bourse qui contient les perles. » J’ai regardé pour voir de quelle récompense il s’agissait et j’ai vu qu’il tenait dans sa main un morceau de tissu contenant la somme de cinq cent dinars. Je me suis dit : « Je suis dans le besoin et j’ai faim. Je lui rends la bourse et je prendrai les cinq cent dinars qui m’aideront énormément. » Je l’ai appelé, je l’ai saisi par la main et je l’ai emmené dans ma maison. Une fois chez moi, il me donna la description exacte de la bourse, la nature du tissu dont elle était constituée, la houppe qui l’ornait, le genre de perles et leur nombre et même la nature et la forme du cordon avec lequel était nouée la bourse. Je l’ai sortie de l’endroit où je l’avais cachée et je la lui ai donnée. Quand il me tendit les cinq cent dinars, je refusai de les prendre et je lui dis : « Il est dans mon devoir de te la rendre sans recevoir en échange aucune récompense. »

Il essaya longuement de me persuader de prendre l’argent mais je suis resté ferme sur ma décision. Comme il vit qu’il était vain d’insister, il me fit des adieux et s’en alla.

Après cet événement, j’ai quitté la Mecque et j’ai pris la mer. Une fois au large, le navire se brisa en deux, les passagers se noyèrent et leurs biens disparurent en mer. Quant à moi, je me suis accroché à un morceau du navire et je suis resté un bon bout de temps perdu au large. Finalement, j’ai réussi à atteindre une île peuplée. Je suis entré dans une mosquée et je me suis mis à réciter le Coran. A ce moment-là, les habitants de l’île se mirent à affluer vers moi. Ils me demandèrent de leur apprendre le Coran. J’acceptai leur proposition et ils me comblèrent de cadeaux. J’aperçus dans cette mosquée des feuilles du Coran et je me mis à les lire. Ils me dirent : « Connais-tu l’écriture aussi ? — Oui, répondis-je. » Ils me ramenèrent alors leurs enfants de tout âge confondu et je me suis mis à leur apprendre à lire et à écrire. Ils m’accordèrent un bon salaire et me dirent : « Vit parmi nous une jeune orpheline qui possède une fortune assez considérable et nous désirons te la donner en mariage. » J’ai refusé au début mais quand j’ai vu qu’ils insistaient, j’ai fini par accepter.

Au cours de la cérémonie du mariage, ils me la ramenèrent pour que je la regarde. La première chose qui attira mon attention était le collier qu’elle portait. C’était le même que celui que j’avais trouvé à la Mecque. Mes yeux s’étaient fixés sur le collier et ne regardaient rien d’autre que cela. Les assistants me dirent : « Ô shaykh ! Tu as vexé cette orpheline. Tu ne la regardais même pas. Tout ce que tu regardais c’était son collier. » Je leur racontai l’histoire du collier que j’avais trouvé et des voix s’élevèrent exaltant la grandeur d’Allah et Le louant si bien qu’ils attirèrent l’attention de tous les habitants de l’île. Je leur demandai : « Qu’est-ce qui vous arrive ? — Le vieillard à qui tu as rendu le collier est le père de cette fille. Il disait souvent : “ Je n’ai jamais rencontré dans ce monde un musulman aussi pieux que celui qui m’a rendu mon collier ” et il ne cessait d’invoquer Allah en ces termes : “ Mon Dieu, réunis-moi avec cet homme pour que je lui donne ma fille en mariage. ” Cette invocation vient d’être exaucée. »

J’ai eu d’elle deux garçons, puis elle est morte et nous avons hérité du collier, mes deux fils et moi. Ensuite mes deux fils moururent et j’ai hérité seul du collier que j’ai vendu cent mille dinars. Toute la fortune dont je jouis aujourd’hui provient de cet argent.
17 décembre 2012 05:57
Citation
Asad-partage a écrit:
Le cadi Abû Bakr b. `Abd Al-Bâqî b. Muhammad Al-Bazzâz Al-Ansârî raconte :

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a écrit:
J’habitais à une certaine époque la banlieue de la Mecque. Un jour j’ai eu très faim. Je me suis alors mis à chercher n’importe quoi pour calmer ma faim et j’ai trouvé une bourse en soie ornée d’une houppe en soie. Je l’ai ramassée et je suis revenu chez moi. Je l’ai ouverte et j’y ai découvert un collier en perles comme je n’en avais jamais vu.

Je suis sorti de chez moi et j’ai entendu un vieillard crier : « Nous promettons cette récompense à quiconque nous rendra la bourse qui contient les perles. » J’ai regardé pour voir de quelle récompense il s’agissait et j’ai vu qu’il tenait dans sa main un morceau de tissu contenant la somme de cinq cent dinars. Je me suis dit : « Je suis dans le besoin et j’ai faim. Je lui rends la bourse et je prendrai les cinq cent dinars qui m’aideront énormément. » Je l’ai appelé, je l’ai saisi par la main et je l’ai emmené dans ma maison. Une fois chez moi, il me donna la description exacte de la bourse, la nature du tissu dont elle était constituée, la houppe qui l’ornait, le genre de perles et leur nombre et même la nature et la forme du cordon avec lequel était nouée la bourse. Je l’ai sortie de l’endroit où je l’avais cachée et je la lui ai donnée. Quand il me tendit les cinq cent dinars, je refusai de les prendre et je lui dis : « Il est dans mon devoir de te la rendre sans recevoir en échange aucune récompense. »

Il essaya longuement de me persuader de prendre l’argent mais je suis resté ferme sur ma décision. Comme il vit qu’il était vain d’insister, il me fit des adieux et s’en alla.

Après cet événement, j’ai quitté la Mecque et j’ai pris la mer. Une fois au large, le navire se brisa en deux, les passagers se noyèrent et leurs biens disparurent en mer. Quant à moi, je me suis accroché à un morceau du navire et je suis resté un bon bout de temps perdu au large. Finalement, j’ai réussi à atteindre une île peuplée. Je suis entré dans une mosquée et je me suis mis à réciter le Coran. A ce moment-là, les habitants de l’île se mirent à affluer vers moi. Ils me demandèrent de leur apprendre le Coran. J’acceptai leur proposition et ils me comblèrent de cadeaux. J’aperçus dans cette mosquée des feuilles du Coran et je me mis à les lire. Ils me dirent : « Connais-tu l’écriture aussi ? — Oui, répondis-je. » Ils me ramenèrent alors leurs enfants de tout âge confondu et je me suis mis à leur apprendre à lire et à écrire. Ils m’accordèrent un bon salaire et me dirent : « Vit parmi nous une jeune orpheline qui possède une fortune assez considérable et nous désirons te la donner en mariage. » J’ai refusé au début mais quand j’ai vu qu’ils insistaient, j’ai fini par accepter.

Au cours de la cérémonie du mariage, ils me la ramenèrent pour que je la regarde. La première chose qui attira mon attention était le collier qu’elle portait. C’était le même que celui que j’avais trouvé à la Mecque. Mes yeux s’étaient fixés sur le collier et ne regardaient rien d’autre que cela. Les assistants me dirent : « Ô shaykh ! Tu as vexé cette orpheline. Tu ne la regardais même pas. Tout ce que tu regardais c’était son collier. » Je leur racontai l’histoire du collier que j’avais trouvé et des voix s’élevèrent exaltant la grandeur d’Allah et Le louant si bien qu’ils attirèrent l’attention de tous les habitants de l’île. Je leur demandai : « Qu’est-ce qui vous arrive ? — Le vieillard à qui tu as rendu le collier est le père de cette fille. Il disait souvent : “ Je n’ai jamais rencontré dans ce monde un musulman aussi pieux que celui qui m’a rendu mon collier ” et il ne cessait d’invoquer Allah en ces termes : “ Mon Dieu, réunis-moi avec cet homme pour que je lui donne ma fille en mariage. ” Cette invocation vient d’être exaucée. »

J’ai eu d’elle deux garçons, puis elle est morte et nous avons hérité du collier, mes deux fils et moi. Ensuite mes deux fils moururent et j’ai hérité seul du collier que j’ai vendu cent mille dinars. Toute la fortune dont je jouis aujourd’hui provient de cet argent.


Très belle histoires moi j'aime bien les histoires qui ce finissent bien
Qu'allah te fait vivre une histoire semblable a celle la avec moins de complications amin
Boule a Z Boule a gomme Boule a Zéro
 
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