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Bruxelles révise à son tour à la baisse la croissance française
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11 septembre 2007 15:07
La Commission européenne revoit en forte baisse ses prévisions de croissance pour la France en 2007, à 1,9 %, alors qu'elle pronostiquait 2,4 % au printemps.

Le nouveau chiffre, qui doit être communiqué mardi 11 septembre, est nettement inférieur à la "fourchette" (entre 2 % et 2,5 %) mise en avant par le gouvernement français.

Pour les experts bruxellois, l'économie française connaît un ralentissement plus important que celui de l'ensemble de la zone euro : cette dernière devrait voir, selon eux, son Produit intérieur brut (PICool croître de 2,5 %, soit une légère baisse par rapport aux 2,6% attendus au printemps. Le PIB de l'Allemagne devrait quant à lui progresser de 2,4 % (contre 2,5 % prévus au printemps).

D'après les économistes de la Commission, le décrochage français, qui confirme la tendance observée par l'OCDE la semaine dernière (1,8 % au lieu des 2,2 % prévus en mai), s'explique avant tout par la mauvaise performance enregistrée au deuxième trimestre. Avec 0,3 % de croissance sur cette période, l'activité avait été deux moins vigoureuse que celle escomptée à Bruxelles. Les chiffres des trimestres précédents ont également été revus à la baisse.

STIMULATION DES IMPORTATIONS

Au-delà, les experts bruxellois considèrent que le "paquet fiscal" adopté après l'élection de Nicolas Sarkozy est susceptible de soutenir la consommation, la demande devant rester le principal moteur de l'économie française.

Mais, à leurs yeux, ces mesures risquent aussi de stimuler les importations, de manière telle que la contribution du commerce extérieur restera négative dans les statistiques françaises.

Cette révision des prévisions de croissance survient alors que la Commission espère obtenir des détails sur les intentions budgétaires du gouvernement français, lors d'une prochaine réunion des ministres des finances de la zone euro, vendredi 14 septembre à Porto.

Joaquin Almunia, le commissaire en charge des affaires économiques et monétaires, n'apprécie pas que les dirigeants français aient repoussé à 2012, et non plus 2010, l'objectif d'équilibrer les comptes publics.

Le gouvernement français devrait transmettre quelques indications à ses partenaires, mais prendre son temps avant de finaliser le programme de stabilité révisé réclamé par Bruxelles.

Philippe Ricard



il n'y a plus que Sarkozy pour y croire...ainsi que TF1 et autres médias à la con
 
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