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Wikipedia a écrit:
Satyendranath Bose (Calcutta, 1er janvier 1894 - 4 février 1974) est un physicien indien spécialiste de la physique mathématique.
Bose naît à Calcutta, aîné de sept enfants. Son père, Surendranath Bose, est employé dans le département de technologie de l’East Indian Railway Company (en). Il fait ses études dans cette ville à l'Hindu High School (en) puis au Presidency College où il est l'élève de Jagadish Chandra Bose (avec qui il n'a pas de lien de parenté), obtenant tout au long de sa scolarité des résultats remarquables.
De 1916 à 1921, il est maître assistant dans le département de physique de l'université de Calcutta (en), puis en 1921, il rejoint le département de physique de l'université récemment fondée à Dhaka, occupant le même poste. Entre 1924 et 1926, il réalise un voyage en Europe qui va l'amener à travailler avec des physiciens célèbres de l'époque, parmi lesquels Louis de Broglie, Marie Curie et Albert Einstein. À son retour en Inde en 1926, il devient professeur et directeur du département de physique de l'université de Dhaka (en), et continue à y enseigner jusqu'en 1945. Il revient alors à Calcutta, et enseigne à l'université de Calcutta jusqu'en 1956, année où il prend sa retraite et où il est fait professeur honoraire.
La découverte des bosons
Alors qu'il enseigne à l'université de Dhaka, Bose écrit un court article, Planck's Law and the Hypothesis of Light Quanta, qu'il envoie à Einstein, après un rejet par le Philosophical Magazine. Einstein est favorablement impressionné et le recommande pour publication dans Zeitschrift für Physik, et il en fait lui-même la traduction de l'anglais vers l'allemand.
L'article de Bose présente des statistiques quantiques sur les photons. Einstein adopte l'idée, l'étend aux atomes et prévoit ainsi l'existence du phénomène qui sera appelé plus tard le condensat de Bose-Einstein d'après les noms des deux physiciens. La particule boson est aussi nommée d'après Bose.
Les idées de Bose sont bien reçues dans le monde de la physique, et l'université de Dhaka lui accorde un congé pour lui permettre de voyager en Europe en 1924. Il passe une année à Paris, travaille avec Marie Curie et fait la rencontre de plusieurs scientifiques célèbres. Il passe ensuite une autre année à travailler avec Einstein à Berlin.
En 1926, à son retour à Dhaka, il est fait professeur. N'étant pas titulaire d'un doctorat, il n'aurait pas dû obtenir son poste mais la recommandation d'Einstein efface tous les obstacles.
Indépendamment de la physique et suivant une tradition indienne, il fait aussi de la recherche en biochimie et en littérature (bengalî, anglais). Il a effectué des études profondes en chimie, géologie, zoologie, anthropologie, technologie et d'autres sciences. Étant d'origine bengalie, il consacre beaucoup de temps à favoriser sa langue comme langue d'enseignement et aussi bien qu'au développement de la région.
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CNRS.fr a écrit:
Satyendra Nath Bose & les atomes froids
Physicien indien, 1894-1974
Berlin, 1924. Albert Einstein, auteur de la théorie de la relativité, prix Nobel depuis trois ans, reçoit en permanence des lettres d’admirateurs et de critiques...
Dans ce flot incessant de courrier se glisse la modeste lettre d’un obscur physicien indien. Un véritable appel à l’aide : aucune revue scientifique ne veut publier son travail ! Einstein étudie l’article qui accompagne la lettre, il saisit immédiatement l’importance de ces quelques pages, traduit lui-même l’article en allemand et l’envoie avec ses propres commentaires au journal Zeitschrift für Physik. Le texte refusé jusque-là y paraîtra le mois suivant. Le nom de Bose vient d’entrer dans l’histoire de la physique.
Qui est donc ce jeune homme surgi de nulle part ? Né à Calcutta, dans une Inde sous domination britannique, Bose fait preuve très vite de grandes qualités intellectuelles. Devenu enseignant à la toute nouvelle et très démunie université de Dacca, Bose prépare un cours sur les photons, ces « grains de lumière » dont Einstein avait postulé l’existence en 1905. C'est en s’interrogeant sur la meilleure manière de présenter à ses étudiants ces mystérieux corpuscules qu'il découvre un tout nouvel aspect du monde quantique.
Le succès de l’article entraîne Bose dans un périple européen de deux ans, pendant lequel il rencontre Marie Curie et Einstein, avant de retourner à Dacca pour y être promu professeur… sans avoir son diplôme de doctorat, mais avec le soutien inestimable d’Einstein ! Par la suite, Bose demandera souvent conseil à Einstein, qu’il considérera comme son maître spirituel, son « guru ». Scientifique à l’esprit ouvert et pénétrant, il développera activement l’enseignement des sciences dans une Inde tout juste indépendante.
De Planck à Bose en passant par Einstein
Pour comprendre la découverte de Bose, revenons sur certains travaux de Planck et d’Einstein. Planck avait étudié le « corps noir », une enceinte chauffée dont les parois émettent une lumière plus ou moins intense selon la longueur d’onde considérée. Pour décrire ce spectre, Planck avait supposé que les parois échangeaient de l’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques par paquets d’une quantité fondamentale, le quantum d’énergie. Einstein avait vite associé à ce quantum un corpuscule de lumière, une particule bientôt appelée photon. Mais comment expliquer le spectre de corps noir avec ces photons corpusculaires, et non plus grâce à des ondes électromagnétiques comme l’avait fait Planck ? En d’autres termes, peut-on décrire le corps noir comme une boîte chauffée contenant un grand nombre de ces particules sans interaction – c’est-à-dire un gaz de photons ?
Au XIXe siècle, Boltzmann avait établi la probabilité avec laquelle une molécule de gaz se trouve dans un état d’énergie donné, et il avait montré que cette loi statistique, dite de Maxwell-Boltzmann, était en accord avec la loi des gaz parfaits. Cette statistique suppose que les molécules de gaz sont identiques mais discernables puisqu'elles obéissent à la mécanique classique. En effet, lors d’un choc entre deux particules, nous pouvons identifier une à une les particules avant et après la collision car nous pouvons les suivre « à la trace ». Bose postule que les photons ne suivent pas cette description classique… et intuitive : les photons sont identiques mais indiscernables, ce qui altère leur probabilité d'avoir telle ou telle énergie. Grâce à cette modification, le gaz de photons est en parfait accord avec le spectre du corps noir. Les photons obéissent à une nouvelle statistique, celle de Bose-Einstein, différente de celle obtenue en mécanique classique.
Condensat de Bose-Einstein d’atomes de Lithium-7 (bosons), immergé dans un mer de Fermi d’atomes de Lithium-6 (fermions). Ces images ont été obtenues à très basse température (environ 1 microkelvin) par une équipe du Laboratoire Kastler-Brossel (CNRS/ENS-Ulm). Le pic central correspond à un regroupement dense de bosons (dix mille atomes au total). Le socle large est constitué de fermions qui se repoussent pour ne pas occuper le même état.
Au-delà du photon, tout objet quantique obéit soit à la statistique de Bose-Einstein (c’est un boson), soit à celle de Fermi-Dirac (c’est un fermion). Mis ensemble, deux bosons identiques préfèrent adopter les mêmes caractéristiques (énergie, vitesse…), tandis que deux fermions de même nature ne peuvent coexister dans le même état. Einstein remarqua que dans un gaz de bosons très froid, la grégarité des particules l’emporterait sur l’agitation thermique : tous les bosons se placeraient dans l’état d’énergie minimale. Ils perdraient alors toute individualité et réagiraient collectivement, comme un seul homme, aux sollicitations extérieures. Ce gigantesque état cohérent est appelé « condensat de Bose-Einstein ».
Il faudra attendre 1995 pour qu'on soit capable de créer un condensat de Bose-Einstein !
Pour y parvenir, il a fallu refroidir des atomes de rubidium à la température... d’un microkelvin. Comment réaliser un tel exploit ? On ralentit d’abord les atomes en les bombardant avec les photons émis par des lasers d’énergie judicieusement choisie, puis on enferme ces atomes refroidis dans un piège magnétique. Quand deux atomes s’entrechoquent et que l’un d’eux est trop énergétique, il quitte le piège. Ne reste que l’autre atome, qui a perdu presque toute son énergie au cours du choc. L’alternance de chocs et d’éjections réduit fortement la taille de l’échantillon, mais elle permet de diminuer suffisamment l’agitation thermique des atomes pour observer la condensation recherchée.
Montage expérimental du Laboratoire Aimé Cotton d’Orsay (CNRS) pour réaliser la condensation de Bose-Einstein d'une vapeur d'atomes de césium. Au centre, on distingue l’enceinte à vide où sont placés les atomes. Au-dessus et en-dessous, des bobines génèrent un champ magnétique qui maintient les atomes refroidis au centre de l’enceinte.
Les condensats de Bose-Einstein ont montré des caractéristiques surprenantes. Comme ses atomes se déplacent et réagissent collectivement, un condensat se comporte comme un fluide parfait, qui s’écoule sans viscosité ni perte d’énergie. Cette « superfluidité » montre l’existence des phénomènes quantiques sur des distances bien supérieures à la taille d’un atome. Aujourd’hui, de nombreuses équipes étudient des gaz de bosons ultrafroids issus de divers éléments atomiques (sodium, lithium), mais aussi de molécules (dimère de césium)… et on commence à étudier le cas des fermions. Bien loin d’avoir sombré dans l’anonymat, le nom de Bose est maintenant connu de tous les physiciens !
La page in extenso est ici.
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Michel Hubin a écrit:
Sir Chandrasekhara Venkata Raman : (Trichinopoly, 1888- Bangalore,1970) physicien indien qui fit ses études à Madras. professeur à l'université de Calcutta pendant 15 ans, puis à Bangalore (1933-1948) qui en étudiant la diffusion de la lumière dans les milieux transparents découvrit l'effet qui porte son nom, c'est à dire le fait que ces milieux traversés par un faisceau de lumière monochromatique acquièrent le pouvoir d'émettre eux-mêmes non seulement une radiation de même fréquence mais aussi des radiations différentes de fréquences proches mais dont l'écart est caractéristique de la composition chimique du milieu.
Prix Nobel 1930.
Certains sont engagés par leurs semblables sionistes pour nier, casser détruire la civilisation arabo-musulmane, et il y travaillent jour et nuit pour le faire, mais ils n'y arriveront jamais.Citation
Samarkand2000 a écrit:
Unesuggestion
Il a fallu que tu ouvres un post a toi tout seul pour continuer ta croisade?
C'est de l'acharnement ou de la haine mais ca n'a rien de bon
Enfin je dis ca je dis rien. Ce n'est pas moi qui vais t'empecher de t'eclater.
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Le vrai de vrai a écrit:
Algèbre vient du mot arabe "Jabara "
Jabara veut dire: Trouver
Al jabre = Algèbre = trouvaille.
Il faut laisser les chiens aboyer, la caravane passe toujours!
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mohammed06 a écrit:
mr jihèMe
je comprends que tu sois blessé dans ton orgeuil , on t'a toujours appris que tu
etait le meilleur et que les autres etaient des sauvages acculturés , çà fait un choc
d'apprendre tout ça , mais bon tu t'en remettra
un exemple quotidien au sujet des maths , quand on apprends a des enfants
a faire une simple addition de 2 chiffres , on pose 2 chiffres en haut et 2 chiffres
en bas on tire un trait , et on additionne en commençant par la droite ( comme en ecriture arabe)
pareil pour les soustractions, et les multiplications