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Bouchta Bouriki, l'imam marocain expulsé de Turin, se rebiffe
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14 septembre 2005 12:24
Bouriki: l’imam crie au complot
Mohamed Boudarham
Aujourd’hui Le Maroc 13-9-2005
[www.aujourdhui.ma]

Bouchta Bouriki, l’imam marocain expulsé d’Italie récemment, s’estime victime d’une grande injustice. Il affirme être le bouc émissaire d’un deal entre la droite et l’extrême droite italiennes. Son militantisme associatif et sa médiatisation n’auraient rien arrangé.

ALM : Qui est Bouchta Bouriki ?
Bouchta Bouriki : Je suis Marocain de Khouribga né en 1964 d’un père (décédé) ex-agent de l’OCP. J’ai émigré en Italie, en 1986, pour gagner ma vie et acquérir une expérience qui pourrait m’être utile une fois de retour dans mon pays. J’ai été régularisé en 1988 et j’ai intégré une société où j’ai pu travailler et économiser un peu d’argent pour l’acquisition d’un fonds de commerce à Turin. Le commerce m’a beaucoup aidé car j’avais assez de temps pour faire partie de plusieurs associations au service de la communauté musulmane. Je viens régulièrement au Maroc auquel je suis très attaché.

Que répondez-vous aux accusations portées à votre encontre, embrigadement présumé de jeunes pour le Jihad en Irak, sympathie avec Al Qaïda et complots contre le Maroc?
Balivernes que tous cela. Ce ne sont que des mensonges que j’ai entendues seulement en Italie et qui ont été colportée notamment par la Ligue du Nord. Ce parti est connu pour sa haine de l’Islam et des musulmans. Ce ne sont pas là des accusations émanant du ministère de l’Intérieur, des autorités italiennes ou de la justice. C’est un conflit d’ordre purement politique.
On a prétendu que j’avais envoyé des gens en Afghanistan et cela a été démenti par plusieurs personnes dont celles extradées auparavant au Maroc. Les enquêtes n’ont rien prouvé contre moi, je ne suis jamais allé en Afghanistan et je ne sais même pas comment on utilise un pistolet. J’ai été en Bosnie en 1992 dans le cadre d’une mission humanitaire et avec l’accord des autorités italiennes et j’ai pris part aussi à une autre mission de boucliers humains en Irak en 2003. Là aussi, j’ai averti les autorités italiennes et le consulat marocain et le tout est consigné sur mon passeport. Je n’ai rien à cacher.

Quels sont alors vos problèmes avec les autorités italiennes ?
Je n’ai pas le moindre problème avec les autorités italiennes. La preuve est que mes papiers sont en règle et que je figure parmi les premiers Marocains à avoir eu droit à une carte de séjour à durée de validité indéterminée et ce depuis 18 ans.

Mais pourquoi vous et pas un autre imam ? On dit que vous êtes un sympathisant de Ben Laden et d’Al Qaïda…
Ce n’est pas vrai et je l’ai vu, la première fois, à la télé comme des millions de personnes. Je vais vous dire l’origine des problèmes. Avant 1994, les problèmes de la communauté marocaine immigrée, à nombre d’ailleurs réduit, étaient simples. En 1994, j’ai été élu imam de la mosquée de Turin par l’association qui gère ce lieu de culte et par les fidèles. Les médias ont commencé à s’intéresser à moi surtout qu’il n’y avait qu’une seule mosquée à Turin, à l’époque. En 1997 avait surgi le problème du voile. Nous avons été sollicités et, après plusieurs réunions, nous avons organisé une grande manifestation à Turin suite à quoi nous avons eu gain de cause par décision du ministère de l’Intérieur. Il a été écrit que l’imam Bouriki a gagné la bataille.
J’ai intensifié mes activités non contre la loi, mais contre les fascistes de la Ligue du Nord et j’ai eu plusieurs face-à-face télévisés avec leurs responsables. Je les accusais ouvertement d’être non seulement racistes et de vouloir en finir avec l’immigration de l’Arfique du Nord, mais aussi de ne pas aimer leur propre pays dont ils brûlaient le drapeau et dont ils voulaient affamer la moitié Sud. Durant ces débats, j’essaie toujours d’argumenter.
En 1998, les autorités italiennes avaient décidé de ne pas renouveler les permis de séjour de 3.000 personnes à majorité marocaines. Nous avons organisé une manifestation de 5.000 personnes et figurez-vous qu’après re-vérification, l’injustice a été réparée et 2.500 Marocains ont pu renouveler leurs titres de séjour. En 2005, la Ligue du Nord est revenue à la charge et a arraché l’autorisation de projeter le film «Soumission» de Van Gogh dans le plus grand cinéma de Turin. Je n’ai rien contre le cinéma, mais j’ai averti les autorités des éventuels actes irresponsables qui pourraient émaner de personnes peu tolérantes. Je voulais dégager ma responsabilité et celle de la mosquée de Turin. La projection a été annulée après une houleuse séance au Parlement. La Ligue du Nord ne me l’a jamais pardonnée.
Viendra finalement la goutte qui va faire déborder le vase. Le 26 juillet dernier, Roberto Calderoli, ministre de la Réforme, déclarait que l’Islam n’était pas une civilisation. Le lendemain, ses propos sont reproduits par le journal «La Stampa». Je lui ai envoyé une lettre de trois pages où je le traitais d’ignorant et que s’il n’y avait pas Al Khawarizmi, il souffrirait beaucoup pour écrire un milliard en chiffres romains, entre autres remarques. Cela aussi ne m’a jamais été pardonné et certains se sont interrogés sur ce barbu qui traite un ministre d’ignorant !
Quelques jours auparavant, j’étais parmi les organisateurs d’une grande manifestation en soutien à nois frères séquestrés à Tindouf et contre d’aberrantes déclarations de Abdelaziz Bouteflika à l’encontre du Maroc. C’était l’occasion pour nous de décrier, mais aussi sensibiliser, les associations italiennes qui soutiennent le Polisario. Nous leur avions demandé de vérifier le sort fait aux dons et aides qu’ils fournissent aux séparatistes et tout cela s’était déroulé sur la Place de la République, la plus grande de Turin. Là aussi, mes détracteurs n’ont pas du tout apprécié et dit voilà Bouchta qui passe de la religion à la politique! En plus, la Ligue du Nord craint sérieusement pour son avenir dans cette ville surtout que désormais nous avons le droit de vote et de candidature aux élections qui concernent les circonscriptions. N’oublions pas que Turin abrite 20.000 Marocains. Plus que cela, quand quatre journalistes italiens ont été kidnappés en Irak, j’ai émis un message via «Al Jazeera», entre autres, demandant leur libération. J’ai écrit également aux autorités italiennes leur affirmant que j’étais prêt à me déplacer sur place avec les familles des otages pour demander leur libération étant convaincu que mon intervention pouvait être de quelque secours. J’ai été plusieurs fois reçu au Vatican et je fais partie des membres prenant part, de manière active, dans le dialogue des religions avec les Chrétiens.

On affirme même que vous êtes imam « autoproclamé » de Turin. Qu’en est-il ?
Cela revient à dire que les centaines de fidèles qui font la prière derrière moi sont de parfaits idiots et depuis de longues années ! Il n’en est rien. L’association qui gère la mosquée de Turin est la seule à tenir des élections tous les deux ans pour renouveler son bureau et élire son imam. Le problème est en plus très simple: à l’époque où j’ai été désigné imam, il n’y avait à Turin qu’une seule mosquée appelée d’ailleurs la mosquée de Turin. Actuellement, on en recense cinq. Le problème est que quand je prends position de manière publique, les médias italiens me présentent comme imam de Turin alors que je n’ai plus le droit de parler au nom de toute la communauté musulmane.
Quant à ma qualité d’imam, j’ai étudié la théologie et j’ai approfondi mes connaissances par des études par correspondance avec l’Université libre islamique (France) avec des examens périodiques et pour l’obtention de diplômes reconnus. En plus, je dispose d’une grande et riche bibliothèque personnelle et je consacre beaucoup de mon temps à la recherche. Je suis quelqu’un qui appelle à la différence dans le respect des autres et, en Italie, je disais à mes détracteurs que cela n’avait rien de démocratique de ne pas écouter les opinions contradictoires.

Comment s’est déroulée votre arrestation ?
C’était le 6 septembre dernier, quelques jours seulement après mon retour de vacances que j’avais passées en août au Maroc avec mes enfants et ma femme. A 3 heures 45 du matin, on a tapé à ma porte et quand j’ai ouvert, je me suis retrouvé face à trois personnes qui m’ont demandé de les accompagner pour interrogatoire. Ils m’ont laissé tout de même le temps d’aller me laver et me changer. Quand on m’a demandé de prendre mon passeport, j’ai compris de quoi il en retournait et j’ai pris un peu plus de temps pour remettre de l’argent à ma femme. J’ai remis les clés à mon fils aîné pour les donner à mon frère Abderrahmane qui devra faire attention à tout pendant mon absence. Remarquez que, contrairement à ce qu’on constate habituellement lors de l’arrestation de présumés terroristes, on a envoyé cinq personnes pour m’arrêter et m’expulser. Et parmi les policiers venus m’arrêter, il y avait une femme.

Appartenez-vous à quelque organisation islamiste ?
J’étais membre, quand j’étais encore au Maroc, de «Addaâwa Wa Tabligh» et j’avais de la sympathie pour « Al Islah Wa Tawhid». Maintenant, je n’adhère à aucun mouvement. Je n’aime pas les étiquettes partisanes et je prône plutôt une pensée universaliste qui veut que l’Islam est l’affaire de tout le monde.

Que pensez-vous des organisations terroristes ?
L’Islam et son esprit n’ont rien à voir avec le terrorisme et n’y appellent pas. L’Islam parle plutôt de «Jihad» avec des conditions et des limites claires et définies. Terroriser les gens, faire exploser les restaurants, assassiner les enfants et les innocents n’a rien à voir avec l’Islam. Aucun vrai musulman ne peut se permettre d’avoir les mains tachées de sang de gens innocents.

Comment se sont déroulées les choses avec les enquêteurs Marocains ?
Ce n’est pas parce que je me trouve au Maroc que je vais jeter des fleurs à mon pays, mais la vérité est que je m’attendais à autre chose de la part de la police marocaine. Je n’ai jamais eu affaire à des policiers marocains sauf lors des procédures d’usage aux postes frontières ou alors quand il m’arrivait de dépasser les 40 kilomètres à l’entrée d’une ville. Les interrogatoires auxquels j’ai été soumis se sont déroulés dans de bonnes conditions et on m’a dit que, si l’Italie m’a expulsé, j’étais le bienvenu dans mon pays. On m’a posé des questions sur ma vie et mes activités sans pressions ou menaces et c’est d’ailleurs ce dont j’ai informé les autorités et la presse italienne présente en masse au Maroc depuis que j’ai été expulsé. C’était un démenti à de mauvaises langues qui me disaient en Italie que j’allais quitter l’aéroport de Casablanca pour aller directement derrière les barreaux.
Là, je suis chez moi et je jouis de tous mes droits. Je n’ai pas le moindre problème, je le répète, avec la justice de mon pays.

Avez-vous l’intention de vous installer au Maroc ? Qu’allez-vous faire ?
Je vais me défendre en usant de tous les moyens légaux qui me sont permis. Je ne vais pas me taire parce que je suis victime d’une injustice. Il y a eu une sorte de deal entre la droite et l’extrême droite italienne qui s’est fait sur mon dos. Voilà la vérité. Borghezio, l’eurodéputé de la Ligue du Nord a organisé une fête pour célébrer mon expulsion et c’est cette même personne qui s’emparait d’un mégaphone et descendait dans la rue pour nous demander de quitter l’Italie!
Jeudi et ce samedi (8 et 10 septembre), des manifestations sont organisées en ma faveur à Turin et surtout par des citoyens italiens. Les médias italiens n’arrêtent pas de me solliciter soit en se déplaçant à Khouribga, soit en me donnant l’occasion d’intervenir par téléphone et un grand groupe d’avocats de Turin s’apprêtent à coordonner ma défense.
Même si toutes les démarches échouent, j’ai toujours la possibilité de revenir m’installer au Maroc. D’ailleurs, j’ai envisagé cette éventualité depuis longtemps et même que j’ai inscrit ma fille dans une école à Rabat et l’ai laissée entre les mains de sa tante parce que je n’ai pas envie de passer 20 autres années en Italie. Mes fils, eux, auront fini leurs études dans quelques années. J’avais même initié des démarches et consultations pour vendre mes locaux de commerce, une boucherie et une épicerie, pour investir au Maroc. Ce qui me chagrine est que, si je suis capable de me défendre et mobiliser des gens pour être à mes côtés, d’autres innocents, dans le même cas, n’auront peut-être pas la même chance et souffriront de l’injustice dans l’anonymat. Giuseppe Pisanu, le ministre de l’Intérieur, n’a pas expulsé un terroriste. Il a expulsé quelqu’un qui aime et défend la justice.



Bouriki, un imam moderne
Mohamed Boudarham
Aujourd’hui Le Maroc 13-9-2005
[www.aujourdhui.ma]

Bouchta Bouriki n’a pas la langue dans la poche. Il réagit au quart de tour, parfois de manière véhémente, quand on touche à sa religion ou à son pays. Expulsé d’Italie, cet ex-marchand ambulant dispose de 60 jours pour contester la décision du ministère de l’Intérieur.

Bouchta Bouriki, 41 ans, a grandi au 19 Rue Oulad Saïd à Khouribga auprès d’un père ex-agent de l’OCP comme la plupart des pères de famille de cette ville. N’ayant pas réussi à avoir son Bac en sciences expérimentales, il n’a qu’une seule envie : aider son père à «gérer» cinq autres enfants, deux garçons et trois filles. Après une année au chômage, il part en Italie en 1986. coup de chance, à cette époque-là, nul besoin de visa et il suffisait d’avoir un passeport. Au Maroc, il laisse derrière lui une appartenance au mouvement «Adaâwa Wa Tabligh» et beaucoup de sympathie pour le MUR.
Arrivé à Turin, il est d’abord marchand ambulant avant d’intégrer une société où la majorité des employés italiens étaient des illettrés. Son intégration se passe sans problèmes. Cinq ans après, il a réuni assez d’argent pour acquérir le fonds de commerce d’une boucherie. Bouriki a le sens des affaires, mais aussi des études quitte à se torturer les méninges pour arracher des diplômes par correspondance. Sa sœur Hafida, arrivée de Ouarzazate quand elle a appris son expulsion, parle de quelqu’un d’ouvert, mais d’intransigeant. Bouchta s’habille comme tout le monde et lui arrive même d’emmener ses enfants sur les plages pour profiter du soleil et du sable de leur pays. Yassir, Bilal, Oussama et Afaf, ses enfants, apprécient, eux qui vont dans des écoles publiques italiennes comme les enfants de leur âge. Halima, son épouse d’origine fassie, ne porte pas le «Niqab» et se déplace à visage découvert.
Quand on pose la question à Bouriki, l’imam affirme qu’il n’a rien contre du moment que cela est plus conforme à la loi et qu’il n’y a rien, dans les textes fondateurs de l’Islam, qui oblige au «voile intégral».
Sauf que Bouchta n’a pas sa langue dans la poche comme il est de coutume chez les braves gens de la Chaouia. Le ministre italien de la Réforme en sait quelque chose ! Tout comme plusieurs responsables locaux et nationaux de la Ligue du Nord de Bossi. Figure habituée aux caméras italiennes, plusieurs journalistes ont fait le déplacement pour le suivre à Khouribga et dont le journaliste de «La Repubblica» qui a eu des problèmes au moment de quitter le Maroc.
Ses droits, Bouriki compte les défendre par tous les moyens légaux. Depuis qu’il est au Maroc, son GSM n’arrête pas de sonner. Une cinquantaine d’avocats, la crème de ce que compte le Barreau turinois, coordonnent déjà sa défense. Sans parler des comités de soutien et des manifestations organisées récemment en sa faveur. Lui, il se dit confiant. Sa revanche rêvée sera de «casser» la décision de son expulsion, liquider ses biens et rentrer au Maroc où il y a beaucoup à faire, affirme-t-il sans grande amertume.



Éditorial: Expulsion
Omar DAHBI
Aujourd’hui Le Maroc 13-9-2005
[www.aujourdhui.ma]

Ce qui est certain dans l’histoire de Bouriki c’est qu’il n’a jamais, du moins, publiquement, affiché sa sympathie pour l’intégrisme, la violence ou l’organisation terroriste Al Qaïda.

Bouchta Bouriki, le fameux imam dont l’expulsion par l’Italie a fait dernièrement la Une de la presse italienne et internationale crie au complot. Dans une interview à ALM (voir ci-contre), il affirme que tout ce qui a été dit sur lui dans les médias est faux et qu’il n’a jamais sympathisé avec les thèses intégristes. Selon lui, il serait victime d’un règlement de compte entre des formations politiques italiennes et que la décision de son expulsion aurait été prise dans le cadre d’un deal entre la droite et l’extrême droite italiennes.
Ce qui est certain dans l’histoire de Bouriki c’est qu’il n’a jamais, du moins, publiquement, affiché sa sympathie pour l’intégrisme, la violence ou l’organisation terroriste Al Qaïda. Alors, pourquoi a-t-il été expulsé par les autorités italiennes ?
En fait, ces dernières n’ont pas clairement expliqué les raisons de leur décision. La loi antiterroriste italienne permettant le refoulement de toute personne pouvant constituer une menace pour la sécurité du pays, l’expulsion des étrangers soupçonnés d’appartenance à des mouvements intégristes ou sympathisants avec des organisations terroristes se fait sur une simple décision administrative et n’est donc pas soumise au contrôle judiciaire. Ce qui prive la personne refoulée du droit de bénéficier des garanties juridiques qui lui permettraient de se prémunir contre tout abus de la part des autorités administratives.
Dans le cas du Marocain Bouriki, si le recours judiciaire était possible, la décision d’expulsion aurait pu être suspendue jusqu’à ce que la justice l’approuve. Ce qui n’est pas le cas. Ainsi, Bouriki a une seule option : porter l’affaire devant la justice italienne depuis le Maroc et attendre un verdict qui pourrait lui permettre de revenir en Italie pour s’occuper de ses affaires et de rejoindre sa femme et ses enfants à Turin.
Certes, la menace terroriste est devenue l’une des préoccupations majeures en Europe dont certains pays ont été ciblés par des attaques d’Al Qaïda. Mais, l’Europe des valeurs, des libertés, des droits de l’Homme et surtout du droit à la justice ne devrait pas céder devant la terreur et la haine. L’Europe occidentale, qui a toujours incarné les valeurs universelles des droits de l’Homme, ne devrait pas abandonner ses principes sous la menace de la terreur. Les terroristes auront ainsi gagné.
D’autre part, tous ceux à qui les pays européens ont ouvert les bras et fourni accueil, sécurité et liberté devront en être les premiers défenseurs. Un ressortissant étranger qui s’installe dans un pays européen et profite des grandes marges de liberté qu’il lui garantit pour porter atteinte à sa sécurité et la quiétude de ses citoyens mérite certainement d’être expulsé. Mais, tout devrait se faire dans le cadre de la justice et de la préservation des principes universels des droits humains.


 
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