Il y a des jours où l'on se dit que notre quotidien est en train de prendre le chemin de certains films de science-fiction. Des choses que l'on aurait crues du domaine de la technologie fantasmée deviennent pourtant effectives sous nos yeux.
Il y a peu, le Royaume Uni a déclaré officiellement qu'il allait instaurer la première carte d'identité biométrique.
Bio signifie le vivant et métrique, les mesures. Des dizaines de milliers de volontaires anglais ont déjà reçu la carte "haute technologie" qui inclura des données biométriques telles qu'un scanner de l'iris de l'œil ou encore des empreintes digitales électroniques. En 2007, cette carte sera obligatoire pour tout Anglais. Le ministre britannique de l'Intérieur, David Blunkett, est à l'origine de cette proposition. Un sacré changement pour les citoyens anglais puisque, jusqu'à présent, ils n'avaient pas de carte d'identité du tout. Le but est de mettre en place une base de données nationale de tous les ressortissants sur la base de ces éléments biométriques.
Certains de ces éléments pourraient être utilisés par des organismes publics, tels la police et les services de sécurité mais aussi la Sécurité sociale britannique (NHS), pour vérifier l'identité des personnes... Cette base est, selon le ministère, destinée à mieux lutter contre les fraudes, l'immigration clandestine et surtout, le terrorisme.
Les cartes à puce ou cartes bleues pouvaient déjà être vécues comme intrusives puisqu'elles permettaient en un sens d'espionner nos habitudes d'achat et de déplacement. L'identification biométrique franchit un pas de plus : elle va espionner à l'intérieur, jusqu'à ficher des parties de notre corps.
Trente-neuf organisations non gouvernementales de défense des libertés individuelles ont protesté vivement contre ce projet. Elles voient très bien les travers cachés d'une telle innovation : fichage des individus et non respect de la vie privée, entre autres.
Car derrière cette "ID carte" d'un nouveau genre, se profile depuis des années un projet de plus grande envergure : créer une base d'identification internationale d'ici 2015, concernant un milliard de citoyens à travers le monde.
Reste le critère de l'élément biométrique. Au Royaume Uni, le choix s'est porté sur l'identification digitale et iridienne. En France, on est en train de s'interroger, et aux Etats-Unis, le standard de reconnaissance faciale est déjà controversé puisque des études ont démontré que la marge d'erreur reste de 1% (identification est erronée), et 1 % d'erreur sur un milliard de personnes, ça fait beaucoup...
La Chine, qui n'avait pas envie de gérer les marges d'erreurs, est allée au plus fiable : l'ADN. Elle a d'ores et déjà décidé d'adopter la carte d'identité qui contiendra une empreinte génétique de chacun de ses citoyens, récoltée à partir d'un cheveu, d'une goutte de sang ou d'une cellule.
Bien sûr, les bases de données d'ADN existent déjà. Mais elles visent à ficher à travers le monde les profils génétiques des délinquants sexuels ou des terroristes. Très bien. Mais on n'est pas sûr que prélever, ficher et classifier l'ADN de la planète entière soit à la finalité pour utiliser ces données à des fins aussi louables...
Ce sujet d'Emmanuelle Rota a été diffusé le 10 mai 2004.
wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
En fait moi j'ai un projet d'avoir une ferme au Maroc avec beaucoup beaucoup des vaches et je me suis dis si jamais une vache se perd dans les champs comment je vais la trouver?! et j'ai trouve une parade, doter toutes mes vaches d'une puce electronique qui emit des ondes et sur un ecran d'ordinateur toutes les vaches sont representees alors par un point! et ainsi je ne perd jamais une vache.
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