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les berberistes prenez en de la graine!
e
10 janvier 2005 18:59
Ce papier est une réponse à M. le professeur Lahouari Addi, qui a publié un article («la Kabylie n’est pas la Bosnie-Herzégovine») in Algeria Watch le 24 mai 2001. Une mise au point est nécessaire devant une telle mystification, notamment quand notre cher professeur en sociologie prétend : «C’est un fait historique que le Maghreb est d’origine berbère et c’est un fait sociogéographique que les montagnes sont berbérophones et les plaines arabophones».

Avant tout, il faudrait chercher l’origine des mots kabyle, Kabylie, berbère et Berbérie. Dans l’Antiquité, toute l’Afrique du Nord s’appelait la Libye. Hérodote écrit (dans Histoire II, 32) : «Car en Libye, les bords de la mer qui la limitent vers le nord à partir de l’Egypte jusqu’au cap Soloeis, qui marque la fin du continent libyen, sont habités d’un bout à l’autre par des hommes de race libyenne divisés en nombreuses peuplades sauf les parties occupées par des Grecs et des Phéniciens.» Aucun ethnique s’appelant kabyle ou berbère n’a été signalé par le père de l’histoire.

Il en est de même en ce qui concerne les toponymes Kabylie et Berbérie. Sur les cartes romaines d’avant 1830, date de la colonisation de l’Algérie, les chaînes de montagne qu’on appelle depuis 1830 la Kabylie, chaouia ou Berbérie s’appelaient en réalité «Ferratus Mons», le mont Ferratus pour la Kabylie et «Aurasius Mons» pour le mont des Aurès.

La question qui se pose est comment ces ethniques et ces toponymes imaginaires ont été désignés pour les habitants de l’Algérie, anciennement la Numidie, et comment ils ont remplacé les anciens phéniciens et latins. Pour Hérodote qui a le premier utilisé le terme barbare, qui a été transformé improprement après en berbère, cela ne veut nullement désigner un ethnique ou une race.
Barbare, en grec «barbaros», veut dire pour les Grecs «celui qui ne parle pas grec» et c’est tout. Depuis Hérodote jusqu’à la colonisation française, ce mot a un sens strictement linguistique et non pas ethnique, contrairement aux idéologues manipulateurs qui parlent en ce qui concerne l’Algérie d’ethnies, de géographie ethnique et qui ont même dressé des cartes ethnico-linguistiques pour les Algériens, qui sont pourtant compétents pour dessiner la cartographie de leur pays (entre autres manipulateurs idéologues, M. Marc Cote).

Chez Hérodote, «barbarizo» littéralement veut dire «je barbarise», autrement dit «je parle une langue non grecque». Pour les Grecs, les barbares sont les peuples qui ne parlent pas le grec qui entourent la Grèce : l’Egypte, la Perse, la Libye avec ses nomades (Hérodote veut dire par Libye l’Afrique du Nord).

Ernest Renan, dans ses œuvres complètes, tome 2, page 551, dit : «Le nom de berbère paraît, à l’heure présente, le meilleur pour désigner ce rameau du genre humain.» Le vocable «kabyle», pour désigner une partie des habitants de l’Algérie actuelle, a vu le jour quand l’armée française, avec ses interprètes et leur chef le Baron De Slane, a conquis le pays.

Ces interprètes ont transcrit le mot arabe «qabila» singulier, «qabaïl» pluriel, qui veut dire tribu en arabe, en un mot francisé «Kabyle, Kabylie». Ils ont gardé presque la prononciation d’origine du mot arabe tribu. A l’origine, toute l’humanité était groupée en tribus.

Il y a eu les tribus françaises de Gaule, les tribus Viking, les tribus indiennes, les tribus arabes, les tribus d’Israël, etc. Cela ne concerne pas uniquement l’Algérie ou le Maghreb. L’administration coloniale en Algérie a fait de ces transcriptions des ethnies et des toponymes qui n’ont aucun rapport avec la réalité historique ou scientifique.

Louis Massignon, cité par G. Lafuente page 99 (la Politique berbère de la France et le Nationalisme marocain), l’Harmattan, Paris 1999, 402 p, écrit : «Comme tous les conquérants et les débutants, j’étais très sympathique à cette thèse ; j’aurais cru à l’assimilation franco-chérifienne de la Kabylie par le mouvement du berbérisme qui devait éliminer la langue arabe et l’islam de notre Afrique du Nord, au bénéfice de la langue française et de la chrétienté, en deux temps : 1-exhumation du tuf linguistique et coutumier des berbères ; 2-assimilation par une langue et une loi supérieures françaises et chrétiennes.» Massignon parle ici du Maroc.

Ces mots Kabylie et berbérisme ne concernent pas uniquement l’Algérie. Le projet de Massignon n’a pas réussi. Le soin est laissé à ses enfants spirituels pour le réaliser en Algérie actuellement. Edmond Doutté, ethnologue cité par G. Lafuente, même ouvrage précité, page 45, écrit : «Aussi bien au Maroc qu’en Algérie, la distinction ethnique des indigènes en arabes et berbères est une distinction vaine, parce qu’aucun critère ne peut être invoqué pour fonder cette division.

Il est plus que douteux qu’il y ait eu une race berbère.» «Le vocable berbère n’a de sens précis qu’en linguistique où il désigne un ensemble de dialectes étroitement unis par des caractères communs.» Considérer les montagnes en Algérie berbérophones et les plaines arabophones est du n’importe quoi au sens propre du mot et n’a aucun rapport ni avec la sociologie ni avec l’histoire ni avec la géographie ni avec la science.

Dans le premier royaume numide que les Romains après la victoire de Scipion l’Africain sur Hannibal Barca à Zama ont accordé au roi Massinissa (Mazinizan) en récompense de sa collaboration avec les Romains, la capitale de ce dernier était bien Cirta, actuellement Constantine.

Massinissa y est inhumé à 16 km environ. Selon cette logique de la géographie ethnique des lutteurs idéologiques, c’est Constantine qui devait s’appelait Kabylie puisque l’ancêtre y a vécu ainsi que ses trois fils qui y ont régné (Micipsa, Gulussa et Mastanabal).

La découverte d’un demi-millier de stèles du sanctuaire phénicien d’El Hofra à Constantine au printemps 1950 a bien prouvé que Massinissa et ses trois fils utilisaient le phénicien comme langue de travail et d’administration (documents archéologiques du Gouvernement général de l’Algérie, service des antiquités n° 1506, publiés à Paris en 1955 par les Arts et métiers graphiques).

Massinissa qui a régné durant 50 ans environ n’a laissé aucune trace d’une langue avec un alphabet. Il avait pourtant la liberté de le faire par décret s’il le fallait si elle existait. Scientifiquement, on ne peut parler que de faits dialectaux.

Une littérature abondante milite pour cette thèse. La linguistique comparative peut remonter à l’origine d’une langue. Vers la fin du XVIIe siècle apparaissent les premiers essais de classification génétique des langues. Cette classification logique consistant à descendre l’arbre généalogique des langues actuelles, qui sont considérées comme les plus fines branches pour retrouver les plus grosses, qui sont souvent rattachées à des branches maîtresses qui mènent au tronc original exactement comme on descend de la cime d’un arbre vers ses racines.

Ce tronc est la langue mère d’où sont issus par différenciations successives les langues filles puis les dialectes. Le tamazight n’est qu’un dialecte. Les savants linguistes le classent parmi la famille chamito-sémitique. Si c’était une langue avec un alphabet, pour quelles raisons lui en chercherait-on un actuellement et à l’étranger pas en Algérie ? Tout le monde le sait.

L’hébreu, qui est bien une langue chamito-sémitique comme le phénicien, le syriaque, l’arabe, a bien conservé son alphabet malgré l’histoire difficile de ses titulaires. Les Arabes ont bien colonisé l’Iran pendant des siècles. Mais comme le perse est une langue avec alphabet, il l’a bien gardé.
Beaucoup de similitudes non fortuites militent pour l’origine orientale des premiers habitants de l’Afrique du Nord. Les preuves les plus solides sont linguistiques, archéologiques et géographiques. Le tamazight en tant que dialecte est un fait que personne ne peut nier.

En Europe aujourd’hui, il existe des dialectes français, italiens, allemands, espagnols, belges, hollandais, etc. Ils sont utilisés à côté de la langue officielle de l’administration et de la science. Cela ne gêne personne et n’a jamais constitué un problème linguistique ou ethnique visant à saper l’unité de la nation.

Quels que soient les sentiments qu’un Allemand, un Italien, un Belge, un Français éprouve pour son dialecte, il ne penserait jamais à le placer au même rang que la langue nationale. Le bavarois est bien de l’allemand, le piémontais est bien de l’italien, le flamand est bien du belge et le patois est bien du français.

Mais il y a une forme d’allemand, une forme d’italien, une forme de belge et une forme de français qui n’est pas dialecte mais plutôt une langue. Il y a des Allemands, des Italiens, des Belges et des Français qui ne parlent aucun dialecte mais uniquement la langue nationale.

Comme il y a des Allemands, des Italiens, des Belges et des Français qui parlent les deux. Cela ne les empêche pas d’être citoyens de leurs Etats. Les berbéristes qui contestent en Algérie la colonisation de l’arabe, pourquoi n’en font-ils pas autant en ce qui concerne le français qui est lui aussi une colonisation ? Il y a deux poids et deux mesures.
Ils ne le font que contre la langue arabe et ne ménagent aucun effort pour parfaire leurs connaissances en français. Le royaume de Massinissa a existé bien avant le christianisme. Ceux qui revendiquent la langue de Massinissa n’hésitent pas à prendre comme support alphabétique l’alphabet français.

Or, l’histoire récente nous dit que le français dans sa forme actuelle a commencé à être pratiqué à partir du XVIe siècle seulement. Si cet alphabet a existé, pourquoi est-il en formation ex nihilo actuellement à l’étranger ? Dans la réalité, ces gens n’ont vraiment pas une demande linguistique et culturelle légitime et bien fondée.

Ce qu’ils ont, c’est la haine de la langue arabe et de l’Arabe lui-même. A l’heure actuelle, quel est l’Algérien qui peut scientifiquement prouver qu’il est amazigh, arabe ou autre ? Les Algériens et les Maghrébins, s’ils veulent combler les insuffisances accumulées dans les domaines du développement, de la science et de la technologie, ont intérêt à connaître et à pratiquer toutes les langues du monde sans exclusive, dans la mesure du possible et tant que la nécessité le veut.

Une préférence doit être accordée aux langues de la science et de la technologie. A. K. * Ancien cadre des infrastructures ferroviaires à Constantine, docteur en aménagement du territoire de l’université de Limoges, membre de l’Association internationale des sciences hydrologiques, auteur de plusieurs articles dans des revues internationales.
e
10 janvier 2005 20:53
c
10 janvier 2005 20:59
waw ,el kador ,c est le acharif algerien,loll sans rancune
B
10 janvier 2005 21:12
el kador tu n'as pas les bonnes références lectures. Comme je l'ai dit une fois sur ce forum les ouvrages sur l'histoire arabe écrit par des arabes sont difficile à trouver. Dans tout ceux que tu viens de citer aucun d'entre n'est ni berbère ni arabe. Allez lis ce qui suit et prends en de la graine grinning smiley


[www.yabiladi.com]

Chronologie des Berbères
100 dates pour raconter 12000 ans d'histoire
Un royaume amazigh méconnu :
CHRONOLOGIE DES BERBERES
Préhistoire et Protohistoire / Les débuts de l'histoire / Les royaumes
berbères / La colonisation romaine et la résistance berbère / Les Vandales
/ La reconquête byzantine / Début la conquête arabe et résistence des
Berbères / L'islamisation et les hérésies berbères / Royaumes arabes et
berbères / Les grands empires berbères : les Almoravides / Les grands
empires berbères : les Almohades / De nouveau les royaumes berbères :
Hafçides, Abdelwadides, Mérinides / La période ottomane / La colonisation
européenne et la lutte pour l'indépendance
Source : Guide de la culture et de la langue berbères > M.A. Haddadou
Préhistoire et Protohistoire ^^haut
10000 avant J.C. : Développement de la civilisation Ibéro-maurusienne en
Afrique du Nord.
7000-5000 avant J.C. : Civilisation capsienne. Apparition des
proto-méditérranéens, ancêtres des Berbères.
6000-2000 avant J.C. : Civilisation néolithique en Afrique du Nord et au
Sahara.
3300 avant J.C. : Mention sur les documents égyptiens de la bataille entre
les armés de pharaon et les libyens (tehenou).
Début du 13ème s. avant J.C. : Ramsès II enrôle des Libyens pour combattre
les Hittites.
Vers 1189 avant J.C. : Ramsès II installe des Libyens près de Memphis:
domination libyenne sur la moyenne Égypte.
1000 avant J.C. : Implantation phénicienne sur les côtes de l'Afrique du
Nord.
Les débuts de l'histoire
Vers 950 avant J.C. : Un libyen, Shashonq Ier, fonde la 22ème dynastie
égyptienne.
Vers 814 avant J.C. : Fondation de la ville de Carthage.
5ème-4ème s. avant J.C. : Formation des Royaumes berbère: Royaume de
Maurétanie à l'ouest, Royaume des Massaessyles et des Massyles au centre
et à l'est. Expansion carthaginaoise en Afrique.
Vers 331 avant J.C. : Expédition d'Agathocle. Ailymas roi des Lybiens.
269-268 avant J.C. : Occupation de Messine par les Carthaginois. Début de
la première guerre punique.
239-237 avant J.C. : Les Libyens conduits par Matho, se révoltent contre
les Carthaginois et occupent Tunis, Utique et Bizerte.
Les royaumes berbères
220 avant J.C. : Syphax, roi des Numides Massaessyles.
218 avant J.C. : Deuxième guerre punique. Hannibal franchit les Alpes et
occupe la vallée du Pô.
204 avant J.C. : Le général romain P. Cornelius Scipion (Scipion
l'Africain) s'allie avec Massinissa contre les troupes coalisées de Syphax
et de Carthage
203 avant J.C. : Défaite de Syphax. Massinissa annexe Cirta et en fait sa
capitale
174-150 avant J.C. : Massinissa reprend progressivement les villes et les
territoires sous dominations carthaginoise.
150 avant J.C. : Guerre punico-numide. Les Carthaginois sont écrasé à
Zama.
148 avant J.C. : Mort de Massinissa. Partage du Royaume Massyle entre ses
fils.
146 avant J.C. : Destruction de Carthage. Début de l'occupation romaine en
Afrique du Nord (création de la province d'Afrique).
134 avant J.C. : Jugurtha, neveu de Micipsa, se distingue au siège de
Numance, en Espagne.
118 avant J.C. : Mort du roi Micipsa. Jugurtha est associé aux affaires du
royaume.
116 avant J.C. : Jugurtha chasse ses cohéritiers et unifie la Numidie.
Arbitrage de Rome qui partage le pays.
112-104 avant J.C. : Guerre contre les Romains. Après une longue
résistance Jugurtha est livré par son beau-père Bocchus, le roi de
Maurétanie.
Début du Ier s. avant J.C. : Règne des rois vassaux.
La colonisation romaine et la résistence berbère
Vers 82 avant J.C. : Hiarbas unifie la Numidie. Il est destitué par les
Romains.
46 avant J.C. : Défaite de Juba Ier, annexion de Rome: création de la
province romaine d'Africa Nova.
25 avant J.C. : Avènement de Juba II en Maurétanie.
17-24 après J.C. : Révolte de Takfarinas
42 : Annexion des Maurétanies: création des provinces romaines de
Maurétanie Tingitane (ouest) et de Maurétanie Césarienne (centre).
45 : Insurrection des Maures et des numides.
85-86 : Soulèvement en Maurétanie et dans la Grande Syrte.
Vers 100 : Début du christianisme.
118 : Insurrection en Maurétanie.
202 : Septime Sévère interdit le culte chrétien. Persécution religieuse en
Afrique.
244: Révolte d'Arabion.
298-99 : Insurrection en Numidie et en Maurétanie.
Vers 305 : Débuts du donatisme.
313 : Édit de Constantin mettant fin aux persécutions contre les
chrétiens. Triomphe du catholicisme. Développement du donatisme.
Vers 340 : Révolte des circoncillions.
347 : Alliance des Donatistes et des circoncillions contre le pouvoir
romain.
Les Vandales
Vers 431 : Invasion vandale.
439 : Prise de Carthage par les Vandales.
480-483 : Révoltes berbères. Des villes et des territoires sous domination
vandale sont libérés.
Début du 6ème s. : Dynastie berbère des Djeddars dans la région de Tiaret.
533 : Chute des Vandales; domination byzantine. Constitution de royaumes
berbères indépendants.
La reconquête byzantine
535 : Persécutions religieuses. Le catholicisme est imposé comme religion
d'État.
540 : Révolte d'Iabdas dans les Aurès.
597 : Insurrections berbères contre les Byzantins. La ville de Carthage
est assiégée.
Vers 631 : Troubles religieux en Afrique du Nord. Hérésie monothéliste.
Début de la conquête arabe et résistence des Berbères
642 : Raid de reconnaissance arabe en Afrique du Nord. U'qba Ibn Nafi'
pille la province d'Africa.
643 : Les arabes prennent Barqa et le Fezzan
647 : Défaite de l'armée byzantine devant les Musulmans à Sbéitla.
Occupation de la Tripolitaine.
663 : Campagne de Mu'awiya Ibn Khadidj en Ifriqya.
670 : Fondation par U'qba Ibn Nafi' de la ville de Kairouan. Résistance de
Koceïla.
674 : Abu Al Muhajir Dinâr gouverneur d'Ifriqya. Raid contre le Maghreb
central.
675 : Conversion et soumission de Koceïla.
682 : Retour de U'qba et chevauchée à travers l'Afrique du Nord. Le
conquérant arabe maltraite et humilie Koceïla qui se révolte de nouveau.
683 : Mort de U'qba à Tehuda (région de Biskra). Koceïla s'empare de
Kairouan.
688 : Contre-offensive arabe. Mort de Koceïla.
696-700 : Résistance de la Kahina dans les Aurès. Campagnes de Hassan Ibn
Al Na'man.
701 : Mort de la Kahina. Fin de la révolte des Aurès et islamisation des
Berbères.
L'islamisation et les hérésies berbères
707 : Campagnes de Musa Ibn Nusayr au Maghreb central et occidental.
711 : Conquête de l'Espagne par Tariq Ibn Zyad.
740 : Développement de la doctrine Kharédjite au Maghreb. Début du
Ibadisme.
744 : Constitution dans la province de Tamesna (côte atlantique du Maroc)
de la confédération des Berghwata.
748 : Règne de Salih, prophète et fondateur de la religion Berghwata.
658 : Prise de Kairouan par les Ibadites.
760 : Chute de l'imamat ibadite de Tripoli.
765 : Fondation par Ibn Rostam de Tahert (Tiaret) capitale d la dynastie
rostémide.
768 : Révolte ibadite en Ifriqya et répression arabe. Émigration des
Ibadites vers Tahert.
776 : Tahert devient la capitale des Ibadites. Ibn Rostam imam des
Ibadites.
Royaumes arabes et berbères
789 : Dynastie Idrisside au Maroc.
Fin du 8ème s. : Unification des tribus berbères ibadites. L'État
rostémide s'étend jusqu'à Ouargla.
800 : Dynastie aghlabide en Tunisie.
807 : Fondation de la ville de Fès.
827 : Fondation de la ville de Fès.
827 : Conquête de la Sicile par les aghlabides.
842 : Début du règne de Yunus qui rend publiques les doctrines hérétiques
des Berghwata.
842 : Début du règne de Yunus qui rend publiques les doctrines hérétiques
des Berghwata.
842 : Conquête de Malte par les Aghlabids.
878 : Prise de Syracuse par les Aghlabides.
881-888 : Révoltes des tribus berbères du Zab contre les gouverneurs
arabes d'Ifriqya. Début de la décadence de la dynastie rostémides.
896 : Victoire des Aghlabides sur les Berbères Nefusa de Libye, principal
soutien des Rostémides.
903 : Fondation de la ville d'Oran.
909 : Fin de la dynastie aghlabide et chute de l'État rostémide. Les
Ibadites de Tiaret cherchent refuge à Sedrata. Imamat Ibadite à Djebel
Nefusa.
910 : Les Fatimides en Afrique du Nord. Obeïd Allah El Mehdi, proclamé
calife, tente de convertir les Berbères au chi'isme.
911 : Révoltes berbères contre les Fatimides.
927 : Fondation de la ville de M'sila.
936 : Fondation de la ville d'Achir, capitale de la dynastie ziride.
960 : Buluggin Ibn Ziri fonde les villes d'Alger, Miliana et Médéa.
972 : Les Fatimides quittent l'Afrique du Nord pour l'Égypte. Leurs
territoires sont incorporés dans le royaume ziride.
979-989 : Extension du royaume ziride. Buluggin combat les Berghwata et
conquiert des territoires au Maroc (prise de Fès et de Sijilmasa).
985 : Fin de la dynastie idrisside.
1014 : Début de la dynastie Hammadite.
1036 : Pèlerinage de Yahia Ibn Ibrahim, premier prédicateur des
Almoravides.
1036 : Pèlerinage de Yahia Ibn Ibrahim, premier prédicateur des
Almoravides.
1050 : Invasion Hilalienne.
Les grands empires berbères : Les Almoravides
1056-57 : Occupation de l'oued Drâ et de Sijilmasa par les Almoravides.
1059 : Fin du royaume hérétique des Berghwata. Fondation de Tunis
1062 : Fondation de Marrakech.
1068 : Fondation de Bédjaïa.
1070 : Les Almoravides occupent Fès.
1077-78 : Prise de Tanger. Les Almoravides battent l'empire du Ghana et
contrôlent les routes de l'or. Naissance d'Ibn Tumert, Mehdi des
Almohades. Bédjaïa, capital du royaume hammadite.
1079-80 : Les Almoravides fondent Taghrart, sur le site de la future
Tlemcen.
1087 : Début du règne d'Al Mançur le Hammadite : Bédjaïa, ville de l'art
et de la culture.
1090-91 : Conquêtes almoravides en Espagne.
1094 : Naissance de Abd Mu'min à Tadjra (Nedroma)
1097 : Conquête de l'Andalousie par les Almoravides. Fin des "Moulouk
Tawa'if" (régime des principautés).
1106 : Mort de Yusef Ibn Tachfin
Les grands empires berbères : Les Almohades
1116-17 : Apparition de Ibn Tumert.
1121 : Ibn Tumert, proclamé Mehdi des Almohades, combat les Almoravides.
1129 : Les Almohades assiègent Marrakech.
1130 : Mort d'Ibn Tumert. Abd Al Mu'min, Mehdi des Almohades.
1139-1149 : Conquête du Royaume Almoravides par les Almohades.
1147-1150 : Campagnes almohades en Espagne.
1152 : Prise de Bédjaïa par les Almohades.
1156 : Chute du royaume hammadite.
1159 : Conquête de l'Ifriqya.n Les Almohades unissent le Maghreb.
1163 : Mort de Abd Al Mu'min. Son fils Abu Ya'qub Yusef est proclamé Emir.
De nouveau les royaumes berbères : Les Hafçides, Abdelwadides, Mérinides
^^haut
1229 : Fondation de la dynastie hafçide (capitale Tunis).
1235 : Dynastie Abdelwadide à Tlemcen, puis au Maghreb central.
1248 : Dynastie mérénide au Maghreb occidental, avec pour capitale Fès.
Chute de séville. Recule des Almoravides qui perdent le contrôle des
routes sahariennes.
1269 : Chute de l'empire Almohade.
1270 : Expédition de croisés contre Tunis.
1284 : Constitution à Bédjaïa d'un éphémère royaume hafçide, rival de
celui de Tunis.
1290-1330 : Les Mérinides assiègent Tlemcen.
1337 : Première occupation de Tlemcen par les Mérinides.
1351 : Deuxième occupation de Tlemcen.
1374 : Partition du royaume mérénides en royaume de Fès et en royaume de
Marrakech.
1359 : Résurgence des Zianides de Tlemcen.
1370 : Prise de Tlemcen par les Mérinides.
1415 : Les Portugais s'emparent de Ceuta, puis de Tanger (1471) Massat
(1488), Safi et Agadir (1508), Azemmour (1513), Mazagan (1514).
1424 : Tutelle hafçide sur Tlemcen.
1494 : Chute de la dynastie hafçide.
1497 : Début de la guerre sainte des Saâdiens du Maroc.
La période ottomane
1514 : Le Turc Aroudj reprend aux Espagnols Djidjel, puis Alger (1515).
1517 : Première occupation de Tlemcen par les Turcs.
1518 : Mort de Aroudj près de oued el Mellah. Alger est rattachée à la
Turquie.
1519 : Défaite de Charles Quint devant Alger.
1541 : Les Saâdiens reprennent Agadir.
1551 : La Libye est acquise par Solimane le Magnifique.
1554 : Les Turcs s'emparent définitivement de Tlemcen. Chute de la
dynastie zianide. Triomphe des Saâdiens au Maroc.
1574 : Prise de Tunis par les Turcs.
1578 : Le Royaume de Marrakech s'intègre dans l'Empire Ottoman.
1587 : Début du règne des Pachas.
1590 : Régime des Deys en Tunisie.
1609 : Afflux des Andalous au Maghreb.
1610 : Raides Anglais, des Hollandais et des Espagnols sur Djidjel.
1631 : Dynastie alaouite au Tafilalet puis sur le reste du Maroc.
1681 : Reprise progressive par les Alaouites des places encore occupées
par les Européens : Mehdia (1681), Tanger (1684), Larache (1689).
1718 : Décadence de la dynastie alaouite.
1822 : Début de la pénétration européenne.
La colonisation européenne et la lutte pour l'indépendance
1830 : Prise d'Alger par les Français.
1834-1847 : État algérien de l'Emir Abdelkader. Résistance à la conquête
française.
1835 : Mouvement sénoussite en Libye.
1857 : Conquête de la Kabylie.
1858-1860 : Insurrection en Kabylie.
1859 : Insurrection des Aurès.
1860 : Insurrection du Hodna.
1864-1865 : Insurrection des Ouled Sidi Chikh.
1871 : Insurrection d'El Mokrani.
1876 : Soulèvement d'El Amri.
1881 : Protectorat français en Tunisie.
1881-1883 : Insurrection de Bouamama dans le Sud Oranais.
1912 : Protectorat français au Maroc. L'Espagne exerce une influence sur
une zone au nord (Rif) et au sud (Tarfaya et Ifni). Protectorat italien en
Libye.
1921-1926 : Révolte d'Abd el Krim au Maroc.
1930 : Dahir Berbère au Maroc.
1940 : Développement du nationalisme algérien.
1945 : Répression des aspirations indépendantistes en Algérie (45.000
morts à Sétif, Guelma et Kherrata).
1951 : Indépendance de la Libye.
1955 : Indépendance du Maroc.
1956 : Indépendance de la Tunisie.
1962 : Indépendance de l'Algérie.
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/01/05 21:13 par Belle.
Ben quoi 0-°
10 janvier 2005 21:38
alors kador tu va pas remplace charif un ça va 2 bonjour les dégats
c
10 janvier 2005 22:37
Ton article est nul est plein de contradiction, c'est un article orienté et n'as rien d'objectif.

La seule chose que ton article montre c'est la haine de celui qui l'as ecrit envers les berberes

el kador a écrit:
-------------------------------------------------------
> Alors?


m
11 janvier 2005 03:58
Ah si Kador, les berbères ou imazihgen comme tous les africains ont sauvé leur culture grâce à la tradition orale.
Connais-tu l'histoire de l'empire du Zimbabwé ou celui du Mali ...

Et puis le texte est douteux du point de vue recherche linguistique,peut faire mieux et comme dit Belle, la bibliothèque est vaste comme un champs de blé kabyle ...

Y a au moins un point en commun entre berbères, sont pas racistes entre-eux.
Point de vue d'un Maure arabophone et qui râle de ne pas parler cette langue de "sauvage" parce qu'elle est riche et ancienne linguistiquement.

 
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