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Auditions sur les années de plomb: une "opération de marketing",...
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11 février 2005 07:48
Les auditions télévisées de victimes des années de plomb (1960-1990) au Maroc sont "une opération de marketing et de publicité", a déclaré jeudi au Figaro l'ex homme fort de l'ancien roi du Maroc Hassan II, Driss Basri.
"Il s'agit tout simplement d'une opération de marketing et de publicité", a déclaré Driss Basri, ancien ministre de l'Intérieur (1974-1999), installé à Paris, dans un entretien au quotidien français.

"Elles permettent au gouvernement actuel de masquer une réalité politique et économique dégradée et à certains responsables d'essayer de se laver les mains à bon compte sur le dos de feu Hassan II", a poursuivi Driss Basri.

Driss Basri a nié une nouvelle fois qu'il y ait eu au Maroc "une politique de répression systématique de l'opposition". "Le régime de Hassan II se défendait légitimement contre les menaces de déstabilisation d'origines diverses", a-t-il affirmé.

L'ancien ministre précise par ailleurs qu'il est actuellement sans papiers à Paris. "Mon titre de voyage a expiré en mars 2004 et je me suis adressé au consulat du Maroc à Paris, mais on a refusé de me le renouveler", a-t-il expliqué.

Les auditions publiques de victimes des années de plomb, organisées au Maroc pour tourner la page du passé, ont été critiquées lundi à Rabat par des ONG qui craignent qu'elles ne permettent pas de dévoiler la vérité sur les disparus.

Ces témoignages sont présentés depuis le 21 décembre sous l'égide de l'Instance Equité et réconciliation (IER, publique), dans plusieurs villes du royaume, illustrant les violations graves des droits de l'Homme commises jusqu'en 1999.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
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11 février 2005 07:54
Le FIGARO. – Que pensez-vous des auditions de l'Instance équité et réconciliation ?


Driss BASRI. – Les nouvelles autorités marocaines ont peut-être perdu la mémoire pour ne pas se rappeler que la page de ce que l'on a eu injustement coutume d'appeler le «stock des droits de l'homme» a été définitivement tournée à la fin des années 90. Le roi Hassan II avait procédé à une grâce amnistiante bénéficiant aussi bien aux auteurs des actes de subversion qu'aux membres de l'appareil adminitrativo-judiciaire. Mais certains responsables, voulant certainement légitimer leur pouvoir, se sont aventurés à tout remettre sur le tapis avec un marchandage grotesque. Quant aux auditions télévisées, il s'agit tout simplement d'une opération de marketing et de publicité. Elles permettent au gouvernement actuel de masquer une réalité politique et économique dégradée et à certains responsables d'essayer de se laver les mains à bon compte sur le dos de feu Hassan II. De la même manière, le concept des «années de plomb», inventé en son temps par les adversaires de feu Hassan II dans les années 70 comme arme de combat contre la monarchie alaouite, constitue un slogan éculé, vide et creux...


Reconnaissez-vous une part de responsabilité dans la répression de l'opposition ?


Au Maroc, je ne pense pas qu'il y ait eu une politique de répression systématique de l'opposition. Le régime de Hassan II se défendait légitimement contre les menaces de déstabilisation d'origines diverses. J'étais personnellement le serviteur de Sa Majesté, qui a régné pendant près de quarante ans. Durant toute cette période, seules 1 500 personnes environ avaient été arrêtées, jugées, condamnées ou acquittées selon les lois et les procédures du Code pénal. Bien que le Maroc ait eu à traverser des tentatives de putsch, des complots de subversifs civils armés, des émeutes populaires et des infiltrations de commandos manipulés de l'étranger et même l'installation de certains maquis. Voilà tout compte fait le bilan chiffré de la répression reprochée à Hassan II par ses adversaires, qui avaient tenté de l'assassiner à plusieurs reprises durant ce qu'ils appelaient les «années de plomb». Récemment, en 2003, après les attentats du 16 mai commis à Casablanca, plus de 7 500 personnes ont été arrêtées, interpellées et gardées à vue en dehors de toutes les normes et de toutes les garanties. Deux mille cinq cents ont été déferrées devant les tribunaux pour être jugées et condamnées à des peines allant jusqu'à la réclusion à perpétuité et à la peine capitale... Cette affaire de terrorisme maroco-marocaine a été l'occasion pour les autorités de voter de nouvelles lois dites antiterroristes qui balaient d'un coup tous les acquis et de mener un gigantesque guet-apens aux islamistes.



Que devenez-vous depuis votre départ du pouvoir, en novembre 1999 ?


Je fais l'objet de harcèlement, d'intimidation et de diffamation depuis mon départ du gouvernement après la mort de Hassan II. Les partisans du lifting de l'autorité makhzenienne (NDLR : l'autorité centrale) s'acharnent à charger le régime de Hassan II, dont j'étais, avec certains autres, l'élément moderniste. Tout cet effort tend à faire de moi une victime expiatoire comme si le Maroc était alors une sorte de terra nullus, une terre sans institution, ni Parlement, ni gouvernement.


Etes-vous en exil à Paris ?



Je suis un Marocain résidant dans mon bon droit en France, mais sans formalisme excessif... Je suis venu, avec l'aide et la bénédiction de mon souverain, me faire soigner à Paris, y accédant régulièrement, avec un passeport marocain valide et un visa français délivré par l'ambassade de France à Rabat. Mon titre de voyage a expiré en mars 2004 et je me suis adressé au consulat du Maroc à Paris, mais on a refusé de me le renouveler. Embarrassées, certaines autorités de Rabat arguant de mon statut d'homme d'Etat me demandent de venir au Maroc pour obtenir le renouvellement. Ils tentent par ailleurs d'en convaincre quelques responsables français, mais en vain. C'est kafkaïen.



Qui vous en veut ?


Certaines personnes dans l'entourage du roi qui s'amusent à longueur de journée à alimenter la presse, à diffamer, à fabriquer de faux procès, à manipuler la justice et finalement l'opinion publique. Ces gens se croient tout permis. Mon épouse, ma fille, mes enfants sont régulièrement traînés dans la boue. Leur objectif est de me faire taire. Je parlerai et j'exprimerai toujours mon opinion sur les affaires de mon pays.

M
11 février 2005 10:27
Basri tombe tout seul dans la banalité. A force de donner trois à quatre interviews par mois il commence à passer inaperçu. J'en veux pour preuve la mobilisation des marocains qui a suivi sa première sortie sur Al Jazeera. Maintenant et 12 interviews plus tard, personne ne s'émeut de ses paroles. Il veut juste qu'on ne l'oublit pas mais il tombera dans l'oubli inch allah.
Nique Bill - Volume XP
N
11 février 2005 13:17
J'aime pas driss, mais c'est juste de dire qu'il s'agit d'une une opération de marketing et de publicité quel est le but de tout ce cirque puisqu'on accuse personne.

J'aurais bien aimé lui demander pourquoi l'entourage du roi lui en veut ??
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11 février 2005 23:34
Après son alignement sur les thèses algériennes à propos du Sahara marocain, Driss Basri s’obstine à dénigrer son pays. Cette fois-ci, c’est l’IER qui est la cible de cet homme déboussolé.

L’ex-ministre d’Etat à l’Intérieur, Driss Basri, ne veut pas se faire oublier. Après quelques semaines de répit médiatique, il reprend du service en accordant, le jeudi 10 février, une interview au quotidien français «Le Figaro».
Fidèle à la position qu’il a adoptée depuis qu’il a retourné sa veste en s’alliant aux ennemis de l’intégrité territoriale de son pays, l’ancien ministre de l’Intérieur fustige, dans sa nouvelle sortie médiatique, le travail de l’Instance équité et réconciliation (IER) qu’il qualifie d’"opération de marketing et de publicité". Interviewé par Le Figaro dans le cadre d’un dossier consacré aux auditions publiques organisées par l’IER, M. Basri a indiqué que les témoignages télévisés des victimes des violations passées des droits de l'Homme ont pour objectif "de masquer une réalité politique et économique dégradée" et de permettre "à certains responsables d'essayer de se laver les mains à bon compte sur le dos de feu Hassan II".
Présenté par le quotidien français comme "l’un des hommes-clés de la période revisitée par les auditions publiques de l’Instance équité et réconciliation", Basri a démenti "toute politique de répression systématique de l'opposition au Maroc". Pour lui, "les années de plomb"ne sont qu’un "concept inventé en son temps par les adversaires de feu Hassan II dans les années 70 comme arme de combat contre la monarchie alaouite" avant d’ajouter qu’il s’agit d’un "slogan éculé, vide et creux". Ainsi, il estime qu’il n’a rien à se reprocher en ce qui concerne les violations des droits de l’Homme et la répression violente de l’opposition qui ont été commis durant les trois décennies qu’il a passées à la tête du ministère de l’Intérieur.
Toutefois, l’ex-ministre d’Etat se contredit dans le même entretien en reconnaissant l’existence de plusieurs centaines de cas d’arrestations et de jugements d’opposants durant la même période. Pire : il justifie les dépassements en matière de droits de l’Homme commis à l’époque, estimant qu’ils entraient dans le cadre de la légitime défense. "Le régime de Hassan II se défendait légitimement contre les menaces de déstabilisation d'origines diverses.
J'étais personnellement le serviteur de Sa Majesté, qui a régné pendant près de quarante ans". Le nombre de personnes qui ont été arrêtées ne dépasse pas quelque 1500 cas qui ont été traités dans le respect total des procédures judiciaires et dans la garantie totale de leurs droits. "Durant toute cette période, seules 1.500 personnes environ avaient été arrêtées, jugées, condamnées ou acquittées selon les lois et les procédures du code pénal", a-t-il souligné.
"Voilà tout compte fait le bilan chiffré de la répression reprochée à Hassan II par ses adversaires, qui avaient tenté de l'assassiner à plusieurs reprises durant ce qu'ils appelaient les années de plomb", a indiqué l'ancien ministre. Pour lui donc, il n’y a jamais eu de violations des droits de l’Homme au Maroc et ce qui se passe aujourd’hui n’est qu’une opération montée contre lui. "Les partisans du lifting de l'autorité makhzenienne s'acharnent à charger le régime de Hassan II, dont j'étais, avec certains autres, l'élément moderniste. Tout cet effort tend à faire de moi une victime expiatoire comme si le Maroc était alors une sorte de terra nullus, une terre sans institution, ni Parlement, ni gouvernement", a-t-il dit. En deux mots, l’ancien ministre de l’Intérieur estime que lorsqu’il était au pouvoir, les droits de l’Homme étaient respectés et la liberté d’expression garantie. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, à en croire ses déclarations au quotidien français. "Récemment, en 2003, après les attentats du 16 mai commis à Casablanca, plus de 7.500 personnes ont été arrêtées, interpellées et gardées à vue en dehors de toutes les normes et de toutes les garanties. Deux mille cinq cents ont été déferrées devant les tribunaux pour être jugées et condamnées à des peines allant jusqu'à la réclusion à perpétuité et à la peine capitale", a-t-il dit. Comment peut-il avancer que le nombre de détenus a dépassé les 7500 personnes ? Il s’agit de simples divagations puisque même Amnesty International n’a signalé qu’une vingtaine de cas où il y a eu quelques dépassements. D’ailleurs, le gouvernement a immédiatement réagi pour que ce genre de comportements ne puisse jamais se répéter.
S’agissant de sa situation en France, il a déclaré au quotidien français qu’il est "un Marocain résidant dans mon bon droit en France, mais sans formalisme excessif". Sans détour, cela signifie qu’il se trouve en situation illégale dans ce pays.
Aussi, accuse-t-il les autorités marocaines d’être derrière cette situation puisqu’elles refusent délibérément de renouveler son passeport. "Ces gens se croient tout permis. Mon épouse, ma fille, mes enfants sont régulièrement traînés dans la boue. Leur objectif est de me faire taire. Je parlerai et j'exprimerai toujours mon opinion sur les affaires de mon pays", a-t-il dit.
Ainsi, celui qui a dirigé les services de sécurité pendant les trente dernières années clame son innocence et crie au complot. Pour lui, il n’y a jamais eu d’années de plomb et la démocratie et les libertés publiques étaient plus garanties qu’aujourd’hui. C’est dire que les délires de M. Basri n’ont pas de limites.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
S
12 février 2005 00:05
Ali un simple ouvrier qui a crié haut et fort à l'injustice dans une rue populaire après que le prix de la baguette de pain a augmenté, il a passé 6 mois en prison. chef d'accusation "complot contre la monarchie".

Serait il aussi un ennemi de hassan 2 ? aurait il essayé de déstabiliser le pays ?


N
12 février 2005 00:09
D'une autre manière bassri nous dit que hassan 2 été mal aimé et qu'il a passé le temps de son reine a se défendre contre ses ennemis.
e
12 février 2005 12:32
Je ne pense pas qu'il faut l'appeler "opération de marketing", mais peut importe. C'est une occasion pour ceux et celles à qui on a demandé de fermer leurs gueules pendant des années sous peine de finir dans une tombe sans cérémonie, de dire o combien la souffrance et la douleur n’avaient pas de mot pour les décrire.

J'ai vu presque toutes les transcriptions des victimes ou de leurs proches. Souvent des pépés et mamys tremblants devant un micro, les gorges serrées racontaient dans le détail leurs arrestations, les sévices subis durant et en dehors des interrogatoires et les souffrances de leurs camardes tortures devant leurs yeux. Un témoignage dur à prononcer après des années parce qu’il oblige ces victimes à revivre les moments de l'époque et c'est extrêmement douloureux pour eux, leurs cerveaux doivent mouliner dur pour trouver les force et le courage de dire les choses avec précision.

Une épreuve de douleur, certes, mais nécessaire avant tout pour empêcher les tortionnaires de dormir tranquille.
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12 février 2005 13:11
Salam,

Sur « Opération de maketing », j’ai bien peur que Basri n’as pas tort, sauf qu’il omet délibérément de donner des explications, il est responsable de ces années de plomb.
C’est le contribuable marocain qui paie les frais des pots cassés pendant ces années noires de l’histoire du Maroc.
Ces indemnités de réparation sont attribuées en fonction de quoi ? La somme est arbitraire selon la personne !
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
S
12 février 2005 13:25
Il est vrai que Basri a du mal aprés 40 ans de pouvoir absolu avec comme seul maître feu Hassan II à abandonner la scène. D'ailleurs la plupart des gradés dans la police au Maroc lors de leur mise en retraite sombrent ensuite dans un état de mélancolie et de dépression. Basri a fait partie d'un système déja érigé avant lui et qu'il a ensuite peaufiné en collaboration de nombreux autres hommes influents dans l'ombre. De simple inspecteur des RG il est devenu ce que nous savons grâce à une indéfaillible fidélité au trône alaouite qui auparavant n'avait subi que des trahisons parmi ses plus proches.
Maintenant à l'ère Mohamed VI, de nouveaux prétendants autour du pouvoir avec des profils certes plus d'actualité sont là mais il est vrai que leur pouvoir restera toujours limité et qu'ils auront besoin de travailler continuellement en équipe pour assumer leurs délicates tâches. Car il faut aussi reconnaître à si Driss le mérite d'être un travailleur des plus chevronés, n'a t'il pas enseigné pendant des décennies le droit à la faculté de Rabat tout en assumant sa fonction sans repos qui hier était unanimement reconnue suprême et qui aujourd'hui est jugée ingrate. Il se devait d'assurer la stabilité du pouvoir autour de son roi. L'esprit makhzenien n'est pas une invention de Basri ni de Hassan II. Cette extraordinaire conception qui assure l'allégeance d'un peuple à son roi continue d'intriguer la plupart et en particulier les français qui vouent un amour sans faille empreint de mystère au Maroc, à son peuple et à son roi.
Il est vrai que beaucoup d'exactions ont été commises mais l'imparfait n'est t'il pas le propre du terrestre?
Sincèrement et à l'image d'un père et de son descendant, le Maroc actuel avec son roi et ses hommes se doivent de respecter tous les actes et acquis qui ne sont pour la plupart pas négatifs, bien au contraire, de leurs prédecesseurs. Attirer négativement l'attention pour attiser la sympathie et le mérite en dénigrant le travail des anciens n'est pour moi que de la faiblesse et de la lâcheté.
Basri aurait-il vraiment souhaité quitter son pays ou n'avait-il pas le choix et a été intimé à le faire suivant une stratégie logique basée sur la continuité mais avec de nouveaux visages. L'Homme n'est sensé être que l'accomplisseur et non pas le créateur.
A mon humble avis Basri devrait se faire plus discret et il le sait pertinement alors quelles sont ses raisons et quelles sont les raisons aussi de cet acharnement médiatique à son égard orchestré et benni par tant d'intelligents gens au Maroc (et pas ailleurs!). Ne dit-on pas al quitar yassir wa al kilab tanbah...
Mohamed VI a la confiance et la bénédiction tout à travers le monde. Pensez-vous qu'il serait encore incommodé par quelqu'un qui aujourd'hui n'est plus en fonction et qui donc officiellement ne peut représenter que sa personne. J'en veux le plus aux quelques charognards qui profitent de cette situation confuse.
Fi baladi al-maghrib la tastaghrib...





a
12 février 2005 14:07

Auditions sur les années de plomb: une "opération de marketing", selon Driss Basri

Moi je dis a Driss Basri: ALLAH YANAL ALLI MAYEHCHEM..!
Almot
S
12 février 2005 19:47
Basri est l'acteur des années de plomb, il devrait répondre de ses actes. Ce type est un tortionnaire et il a du sang sur les mains. Il devrait être traduit devant le TPI, pour crime contre l'humanité.
Il a de la chance que le Maroc ne soit pas démocrate, sinon il ya belle lurette qu'il soit derrière les grilles d'une prison à Laalou par exemple.
c
12 février 2005 21:47
En tout cas au maroc le roi a le pouvoir absolu, et donc hassan 2 est le vrai responsable des années de plomb point barre.
basri(entre autre) a fait partie de systeme de hassan 2 il n'a fait qu'exécuté les ordres. Si Hassan 2 n'ete pas d'accord avec ces actes il n'aurait pas de prisoniers et des gens assassiné.

Des milliers de responsable politique de l'ere hassan 2 exercent encore leurs fonctions sans que personne les inquietent. Si proces il y a faut le faire a tout ces gens et a basri et son roi.

dire que le seul responsable est basri est de l'hypocrisie

a bien entendeur
Signé Acharif al idrissi moulay hamou ou hsein
 
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