Citation
maraltu a écrit:
salam alaikoum
karmossa25
je sais pas si tu t'adresses à moi , pas de souci si tu veux discuter
bleublue
une musulmane peut changer son mari, mais seulement s'il le veut
Salam alikoum ,masha Allah ,tu lui as montre que tu étais une femme de maison et non une femme qui veut vivre dans les insultes , de ce fait il a vu qu'il allait te perdre et surtout il a du se sentir ridicule ,donc tu l'as calmé intelligemment.Citation
maraltu a écrit:
Salam alaikoum
Et bien hamdoullillah ca va pas mal. Quand je relis tout sa je me dis hamdoullillah ya eu de l'évolution.
En fait j'étais déterminée à divorcer, vraiment. J'etais comme dans un bourbier alors n'ayant plus rien à perdre, j'ai commencé par mettre des distances avec belle famille et son entourage (amis et femmes de ses amis) qui étaient intrusifs et devant lesquels il m'humiliait sans scrupule. Sa m'a fait un bien fou, je me sentais enfin libre chez moi, et je me fichais de ce qu'ils pouvaient tous dire sur moi, puisque je ne les entendais plus. Si lui voulait se parasiter ca le regardait, moi je ne voulais plus. Je me suis consacrée à moi, et aux enfants, dans des choses toutes simples, des sorties au parc, des jeux, des rires, des bonheurs du quotidien que j'avais oublié de vivre, parce que obnubilée par mes soucis, par des tortures de l'esprit. Je revivais, j'avais retrouvé ma bonne humeur. Et de là, je pense qu'il a compris que cette fois j'étais prete à partir, j'étais mieux dans ma peau, donc peut être plus intéressante. j'ai décidé de nous laisser une chance, ne serait ce que pour les enfants, et aussi parce que je ne savais pas ce que j'allais trouver en le quittant. En lisant les post ici, je savais que non seulement l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, mais peut être pire. Ce n'était pas un mauvais bougre au fond, bien qu'odieux avec moi. Mais n'etait il pas ainsi parce qu'indirectement je le lui permettais ? Une phrase de doc gyneco résonnait dans ma tete : respecte toi, je ne le ferais pas pour toi. Et oui, je ne m'estimais pas, j'attendais de lui qu'il me valorise, qu'il me donne cette confiance en moi qui me faisait défaut, mais j'ai compris plus tard que ca je devais le trouver en moi, pas au travers du regard d'autrui. Seule une personne qui se respecte inspire le respect. Et la tactique pitié ça marche pas avec les hommes, dans mon cas quand il me voyait en larmes il en rajoutait une couche.
Suite à la mise à distance, j'ai donc laissé une dernière chance à notre famille. Je ne pouvais pas le changer lui, mais je pouvais changer moi, changer d'attitude, changer la perception que j'avais de mes problèmes. Grâce a des conseils de sœurs avisees, ici et dans la vraie vie, j'ai appris à voir les problemes autrement. J'ai appris à dire hamdoullillah, car ya toujours pire, hamdoullillah pour ses qualités car malgré tout il en a, et hamdoullillah pour ses défauts car grâce à eux, j'ai appris la patience, pas la résignation, la patience vraiment. Hamdoullillah pour le bon comme pour le mauvais. Je me disais en moi meme, ya rabbi, tu m'as donné cette épreuve et je t'en remercie, car tu aurais pu m'imposer des épreuves pires, la hamdoullillah tu m'as épargné et me soumets à une épreuve légère au vu de ce que d'autres subissent.
Aussi, ma famille n'était pas au courant de tout ca, et je me disais s'ils me voyaient comme ca, quelle honte. Mes parents ne m'ont pas donné à cet homme pour que je sois maltraitée, alors que mon propre pere ne m'a jamais crié dessus, a interdit à mon frere de hausser le ton sur moi. Ce n'était pas faire honneur à l'éducation que j'avais reçue, aux sacrifices faits pour que j'ai une belle vie.
Je décidai donc de me réformer, moi, de tirer le meilleur de ma situation. Avant quand il m'insultait je démarrais au quart, souvent, pour ne pas dire toujours je pleurais comme une victime, je me sentais comme une m****. Du jour au lendemain, je l'ai ignoré, je faisais toujours menage et repas mais fi sabillah, me disant allah, tu es témoin que j'ai vraiment pas envie mais je le fais pour ta satisfaction. Et je me sentais bien de le faire, le sentiment du devoir accompli, et tant pis si ce n'était pas au goût de monsieur. il n'existait plus pour moi, ,et je crois que ca l'a marqué plus que quand je répliquais. Il m'insultait mahliche je répondais pas, je n'écoutais pas, je faisais comme si c'était la télé en fond sonore. Et franchement ca a marché, au début il m'insultait me dénigrait pendant des heures, ensuite c'est devenu des minutes et là c'est des secondes. J'ai compris qu'il ne fallait pas que je prenne ces mots pour moi, que je ne devais pas y accorder d’importance, que ca ne reflétait pas ma personne. Comment j'ai eu ce déclic, en me disant simplement que j'étais une créature d'allah comme lui, ni mieux ni moins bien, et que lui en tant que créature n'avait aucun pouvoir sur moi et ne devait avoir aucun pouvoir sur mon estime de moi, sur ma bonne humeur, ma personnalité. Il m'insultait, sortait une rage, c'était donc lui qui avait un probleme, je n'avais pas à etre son souffre douleur. Et le fait d'ignorer ses insultes, sans montrer aucune réaction, ont fait qu'il n'avait plus d'intérêt à le faire. C'était limite je baillais en regardant ma montre. Et peu à peu le débit a diminué jusqu'à disparaitre, bon ya des rechutes en cas de disputes graves, mais rien à voir avec avant.
Je me suis étalée là, voilà grosso modo mon cheminement. Il est tard mes yeux se ferrment, merci à tous pour votre attention et ca me touche que vous preniez des nouvelles.
L'ignorance est le meillieur des mépris. Sa me rappel moi il m'insultait tous le temps, il fesait toute sorte de chose et je l'ignorais , on se disputait et le repas était toujours prêt je le servais , ses habits étais preparé dans la douche, maison toujours nikel. Je n'ai jamais manqué au devoir d'épouse. Jamais manqué de respect . Il faut faire preuve d'intelligence , tout le reste n'est que facilité: insultes, violences, mensonges ...Selem.Citation
maraltu a écrit:
Salam alaikoum
Et bien hamdoullillah ca va pas mal. Quand je relis tout sa je me dis hamdoullillah ya eu de l'évolution.
En fait j'étais déterminée à divorcer, vraiment. J'etais comme dans un bourbier alors n'ayant plus rien à perdre, j'ai commencé par mettre des distances avec belle famille et son entourage (amis et femmes de ses amis) qui étaient intrusifs et devant lesquels il m'humiliait sans scrupule. Sa m'a fait un bien fou, je me sentais enfin libre chez moi, et je me fichais de ce qu'ils pouvaient tous dire sur moi, puisque je ne les entendais plus. Si lui voulait se parasiter ca le regardait, moi je ne voulais plus. Je me suis consacrée à moi, et aux enfants, dans des choses toutes simples, des sorties au parc, des jeux, des rires, des bonheurs du quotidien que j'avais oublié de vivre, parce que obnubilée par mes soucis, par des tortures de l'esprit. Je revivais, j'avais retrouvé ma bonne humeur. Et de là, je pense qu'il a compris que cette fois j'étais prete à partir, j'étais mieux dans ma peau, donc peut être plus intéressante. j'ai décidé de nous laisser une chance, ne serait ce que pour les enfants, et aussi parce que je ne savais pas ce que j'allais trouver en le quittant. En lisant les post ici, je savais que non seulement l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, mais peut être pire. Ce n'était pas un mauvais bougre au fond, bien qu'odieux avec moi. Mais n'etait il pas ainsi parce qu'indirectement je le lui permettais ? Une phrase de doc gyneco résonnait dans ma tete : respecte toi, je ne le ferais pas pour toi. Et oui, je ne m'estimais pas, j'attendais de lui qu'il me valorise, qu'il me donne cette confiance en moi qui me faisait défaut, mais j'ai compris plus tard que ca je devais le trouver en moi, pas au travers du regard d'autrui. Seule une personne qui se respecte inspire le respect. Et la tactique pitié ça marche pas avec les hommes, dans mon cas quand il me voyait en larmes il en rajoutait une couche.
Suite à la mise à distance, j'ai donc laissé une dernière chance à notre famille. Je ne pouvais pas le changer lui, mais je pouvais changer moi, changer d'attitude, changer la perception que j'avais de mes problèmes. Grâce a des conseils de sœurs avisees, ici et dans la vraie vie, j'ai appris à voir les problemes autrement. J'ai appris à dire hamdoullillah, car ya toujours pire, hamdoullillah pour ses qualités car malgré tout il en a, et hamdoullillah pour ses défauts car grâce à eux, j'ai appris la patience, pas la résignation, la patience vraiment. Hamdoullillah pour le bon comme pour le mauvais. Je me disais en moi meme, ya rabbi, tu m'as donné cette épreuve et je t'en remercie, car tu aurais pu m'imposer des épreuves pires, la hamdoullillah tu m'as épargné et me soumets à une épreuve légère au vu de ce que d'autres subissent.
Aussi, ma famille n'était pas au courant de tout ca, et je me disais s'ils me voyaient comme ca, quelle honte. Mes parents ne m'ont pas donné à cet homme pour que je sois maltraitée, alors que mon propre pere ne m'a jamais crié dessus, a interdit à mon frere de hausser le ton sur moi. Ce n'était pas faire honneur à l'éducation que j'avais reçue, aux sacrifices faits pour que j'ai une belle vie.
Je décidai donc de me réformer, moi, de tirer le meilleur de ma situation. Avant quand il m'insultait je démarrais au quart, souvent, pour ne pas dire toujours je pleurais comme une victime, je me sentais comme une m****. Du jour au lendemain, je l'ai ignoré, je faisais toujours menage et repas mais fi sabillah, me disant allah, tu es témoin que j'ai vraiment pas envie mais je le fais pour ta satisfaction. Et je me sentais bien de le faire, le sentiment du devoir accompli, et tant pis si ce n'était pas au goût de monsieur. il n'existait plus pour moi, ,et je crois que ca l'a marqué plus que quand je répliquais. Il m'insultait mahliche je répondais pas, je n'écoutais pas, je faisais comme si c'était la télé en fond sonore. Et franchement ca a marché, au début il m'insultait me dénigrait pendant des heures, ensuite c'est devenu des minutes et là c'est des secondes. J'ai compris qu'il ne fallait pas que je prenne ces mots pour moi, que je ne devais pas y accorder d’importance, que ca ne reflétait pas ma personne. Comment j'ai eu ce déclic, en me disant simplement que j'étais une créature d'allah comme lui, ni mieux ni moins bien, et que lui en tant que créature n'avait aucun pouvoir sur moi et ne devait avoir aucun pouvoir sur mon estime de moi, sur ma bonne humeur, ma personnalité. Il m'insultait, sortait une rage, c'était donc lui qui avait un probleme, je n'avais pas à etre son souffre douleur. Et le fait d'ignorer ses insultes, sans montrer aucune réaction, ont fait qu'il n'avait plus d'intérêt à le faire. C'était limite je baillais en regardant ma montre. Et peu à peu le débit a diminué jusqu'à disparaitre, bon ya des rechutes en cas de disputes graves, mais rien à voir avec avant.
Je me suis étalée là, voilà grosso modo mon cheminement. Il est tard mes yeux se ferrment, merci à tous pour votre attention et ca me touche que vous preniez des nouvelles.
Citation
maraltu a écrit:
Salam alaikoum ça fait bizarre de me relire après toutes ces années...
Et bien Monsieur a fini par demander le divorce. Al hamdoullillah, je ne sais pas si j'aurais eu le courage de le faire moi. C'était pas facile au début, mais Al hamdoullillah il n'y a pas photo. Je suis en paix.
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pourvous2024 a écrit:
Bonjour,
Question pour un retour d'expérience :
*T'as pu trouver mieux ?
* T'as pu refaire ta vie dans le halal ?
Cordialement.
Citation
maraltu a écrit:
Non et non, car je ne recherche pas à refaire ma vie.
C'est lui qui est parti, Al hamdoullillah j'accepte mon destin.
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pourvous2024 a écrit:
Bonjour,
Je te remercie infiniment pour ta réponse, je suis loin de vouloir te culpabiliser, tu dis que ton mari est parti, peut-être tu la fais fuir,
Je suis depuis des années l'évolution des couples, je remarque que systématiquement le divorce arrive après la naissance d'un bébé, je pense que c'est ton cas aussi.
Je te souhaite bon courage.
Cordialement.