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Agadir & tanger : habitat anarchique
h
29 janvier 2012 14:27
Agadir/habitat anarchique
L’éradication continue
Plus de 250 constructions détruites dans les piémonts


Des populations en colère et des fonctionnaires sanctionnés
Agadir/habitat anarchique L’éradication continue

Ces dernières semaines, plusieurs opérations de démolition ont été menées. Mardi dernier, les engins ont rasé quelque 250 habitations dans le douar d’Imouncice


Fini le laxisme à Agadir face au phénomène de l’habitat anarchique. L’autorité locale adopte désormais une position de tolérance zéro dans ce dossier épineux. Ces dernières semaines, plusieurs opérations de démolition ont été menées. Hier, c’était au tour d’Aghroud au nord de la ville, sur la route d’Essaouira. Ces opérations ‘‘nettoyage’’ font bien sûr des mécontents. Mercredi dernier, les habitants du douar Imouncice ont tenu un sit-in devant le siège de la wilaya. C’était pour protester suite à la destruction de leurs constructions. Ce sont en fait 250 habitations anarchiques qui ont été détruites sur le site. Et les propriétaires de ces constructions crient aujourd’hui au scandale et demandent un toit et à être indemnisés. ‘‘Pourquoi nous a-t-on laissés construire pendant des mois sans rien dire. J’ai tout perdu aujourd’hui, comment vais-je rembourser mes crédits’’, avance un manifestant. La plupart d’entre eux brandissaient les actes de vente des terrains qu’ils ont achetés dans la localité. Des documents dans lesquels la description et la localisation du foncier acquis sont vaguement précisées tout comme l’origine de la propriété. Mais les concernés se disent ‘‘dans leur droit car leurs actes ont été légalisés au niveau des services des communes’’. ‘‘Chose bizarre, ces actes sont légalisés dans des communes loin du site en question’’, précise un institutionnel. Selon cette source bien informée, il s’avère qu’au cœur de ce problème de l’habitat anarchique, il y a tout un réseau de personnes impliquées. Ainsi, parallèlement aux opérations de démolition, des agents d’autorité complaisants ou corrompus ont été sévèrement sanctionnés ou mutés, et des procès en justice sont désormais intentés contre des spéculateurs, intermédiaires ou autres élus ou fonctionnaires qui auraient trempé dans des transactions frauduleuses à l’origine de ces habitations clandestines. Et aujourd’hui, l’autorité locale se veut encore plus ferme face à ceux qui seraient tentés de passer outre la loi. Pour les populations qui se disent lésées, de l’avis des institutionnels en charge du dossier, ‘‘l’issue de leur situation passe avant tout par leur contribution aux démolitions des constructions anarchiques et le dépôt de plaintes contre ceux qui ont abusé de leur confiance et les ont escroqués’’. ‘‘Nous tenterons alors de trouver une solution à leur problème de logement’’, est-il indiqué. De fait, l’issue de cette problématique de l’habitat anarchique passe aussi en amont par un renforcement du contrôle des constructions par les communes. Il est donc temps que tous les intervenants prennent leur responsabilité.


[www.leconomiste.com]
assalam o alykoum
h
29 janvier 2012 14:28
Tanger/Habitat informel
Affrontements violents avec les autorités


Les forces de l’ordre blessées
Mais l’opération de démolition achevée
L’habitat informel en recrudescence à cause de l’exode rural

Tanger/Habitat informel Affrontements violents avec les autorités

En dépit des attaques des habitants, à coup de jets de pierres, les forces de l’ordre ont tout de même réussi à mener à terme leur opération de démolition des habitations illégales. Ci contre, une poignée de résistants, surplombant les vestiges…


LES choses ont mal tourné lors de la dernière opération de démolition des constructions anarchiques lancée par les autorités à Tanger, le 25 janvier dernier.
Selon des sources officielles, plusieurs éléments des forces auxiliaires ont été blessés lors des heurts avec les habitants du quartier périphérique Khendek el Ward à Aouama. De fâcheux incidents qui se sont produits lors d’une opération de démolition d’habitations illégales provoquant des réactions violentes des habitants du quartier. Armés de pierres, ils s’en sont pris violemment aux forces de l’ordre chargées de surveiller les équipes de démolition. Les habitants du quartier non réglementaire ont pris refuge sur une colline surplombant le quartier et ont profité de leur forteresse improvisée pour lancer violemment leurs projectiles sur les forces de l’ordre. Les engins de démolition et leurs conducteurs ont eux aussi fait les frais de cette riposte inattendue de la part des habitants de ce quartier. Malgré tout, les autorités ont finalement pu reprendre le dessus et continuer la démolition d’une dizaine de maisons non réglementaires et autant de fondations dont les constructions ont été entamées sans autorisation.
Ce n’est pas la première fois que les populations réagissent de la sorte, mais jamais avec une telle ampleur. Il y a quelques semaines, lors de la démolition de deux maisons illégalement construites à Aouama, les habitants et voisins de ces demeures, ont arrosé de jets de pierres le quartier industriel de Tanger avant d’être dispersés par les forces de l’ordre.
L’informel a fini par resurgir à Tanger après plusieurs années d’efforts de la part des autorités pour l’exterminer. Et devant la recrudescence, les pouvoirs publics ont durci le ton. Sur les douze derniers mois, c’est un total de 53 maisons individuelles qui ont été démolies auxquelles il faut rajouter 108 cabanes en tôle et 150 fondations, selon des chiffres issus de la Wilaya de Tanger. C’est aussi le revers de la médaille.
Selon des observateurs, le phénomène est le résultat qu’exerce l’attractivité de Tanger sur les populations rurales des douars environnants qui rêvent de leur pied à terre dans la cité du Détroit. L’annonce des investissements et des projets économiques à Tanger, l’espoir de décrocher un travail parmi les unités industrielles qui s’installent a fini par faire redémarrer une machine incontrôlable, l’exode rural qui s’était calmé depuis quelques années.

[www.leconomiste.com]
assalam o alykoum
a
30 janvier 2012 14:56
Bonjour à toutes et à tous

L'anarchie dans le domaine immobilier a commencé en Mars 2011.

Le gouvernement de Abbas a fermé les yeux et a laissé faire pour éviter des troubles comme chez nos voisins.

Les marchands ambulants avaient tous les droits y compris de stationner devant les maisons et les garages au point d'empêcher les habitants de rentrer ou de sortir de chez eux c'est quand même le comble.

Benkirane a hérité d'une situation de désordre qui a duré 10 mois, à mon avis il aurait dû demander à l'assemblée de designer une commission d' enquette pour définir les responsabilités de chacun.

Je crois que la pagaille dans l'immobilier est particulière à la région d'Agadir en plus de l'explosion des prix des matériaux un maçon est plus difficile à trouver qu' un chirurgien.
o
30 janvier 2012 15:59
la demolition des habitations anarchiques des riches "les pauvres" n'a pas posé de probleme, les engins ont eu tout leur temps de bien faire le job, par contre celle des pauvres à Agadir ou à Tanger s'est passé dans l'emeute.

Pour les "Les marchands ambulants avaient tous les droits y compris de stationner devant les maisons et les garages au point d'empêcher les habitants de rentrer ou de sortir de chez eux c'est quand même le comble."

j'aurai aimé que ce soit la population qui les chasse calmement en les boycottant, or ils se precipitent pour acheter chez eux et veulent que l'autorité fasse le sal boulot
h
31 janvier 2012 14:00
la plupart des logements appartenaient aux riches, notables, des gens bien placés ...

je dis bravo a tarik kebbaj qui pour une fois encore me bluff ..

j'apprecie sa politique urbaine stricte , mais il faut qu'il continue de lutter contre les lobby de l'immobilier et rentre l'habitat accessibles aux gadiriens défavorisés en premier lieu, ... avant les non gadiriens ...

et surtout qu'ils passent pas ses amis politique en premier, pas de favoritisme
assalam o alykoum
 
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