Le Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) doit se prononcer ce vendredi sur l’affaire des retraités marocains, dont les aides au logement ont été supprimées. Ne pouvant plus payer leurs loyers, nombre d’entre eux pourraient se retrouver à la rue, si la décision juridique ne rétablit pas les aides que percevaient ces séniors…
L’exemple des retraités marocains à qui la CAF de Perpignan retire les prestations familiales interpelle. A l’aide des tampons de la police marocaine des frontières, la CAF avait établie que ces personnes passaient plus de temps à l’étranger qu’il ne l’est permis pour bénéficier de l’aide au logement. Mais au delà de se cantonner à ce seul cas précis, l’affaire peut être
INTERVIEW. Que penser d’une Caisse d’allocations familiales qui considère les retraités marocains voulant concilier une vie en France et au Maroc comme fraudeurs ? Omar Samaoli, gérontologue et directeur de l'Observatoire Gérontologique des Migrations en France (OGMF) ne voit pas pourquoi il faudrait contraindre ces personnes «à un choix entre un ici et un là-bas, dont on ne sait plus au juste à quoi il renvoie en fin de
La caisse d’allocations familiales (CAF) des Pyrénées-Orientales (P.O.) a suspendu le payement des allocations de quelques 150 retraités marocains vivant à Perpignan. Il leur est reproché de ne pas occuper leur logement français au moins 8 mois par an, durée légale pour bénéficier des aides de la CAF. Conséquence : certains propriétaires menacent désormais d'expulser ces personnes