Trois milliards de dirhams. C'est la somme réservée aux investissements en exploration pétrolière cette année au Maroc. Le ministère de tutelle vise l'augmentation du nombre de forages, mais celui-ci reste très coûteux, au moment où l'Etat n'arrive pas à honorer ses engagements envers les professionnels.
L'Etat marocain est décidé à investir de manière plus importante dans l'exploitation de gaz de schiste. Il vient de lancer un vaste programme à cet effet. De son côté, la tutelle a déjà engagé des travaux pour la production électrique à partir des schistes bitumineux. Complètement remontés, les écologistes dénoncent le danger encourru par l'ensemble de la population ainsi que les
Deux compagnies britanniques, Genel Energy et Cairn Energy, viennent de conclure à moins d’une semaine d’intervalle deux accords qui leur octroient le droit d’explorer les ressources en hydrocarbures (gaz et pétrole) des zones offshore de Sidi Moussa et de Foum Draa, au large des côtes marocaines. Simple mouvement spéculatif ou attrait des ressources marocaines ?
Pour Amina Benkhadra, ministre marocaine de l'Energie des mines, de l'eau et de l'environnement, le secteur du gaz naturel au Maroc connaît un «engouement» depuis l'adoption du nouveau code des hydrocarbures en 2000. L'exploitation reste cependant limitée, et la ministre reconnaît que l'exploration est un processus cher et à risques. Elle espère tout de même que d'importantes réserves soient découvertes. Interview.
Le projet de construction d’une usine pilote pour tester l’extraction de schistes bitumineux à Tarfaya dans le sud marocain connait une nouvelle étape. La compagnie pétrolière et gazière San Leon Energy, qui avait fait la découverte du gisement de schistes, a annoncé mercredi, le début de la construction de son usine pilote d’extraction de schistes.