La direction du Polisario se voit en délicate situation avec des ONG sahraouies dans les provinces du Sud.
Le 12 octobre, Brahim Ghali a invité le Conseil de sécurité à laisser la MINURSO organiser un référendum au Sahara occidental. Deux jours après, Bachir Mustapha Sayed reprend à son compte les observations de son supérieur hiérarchique et y ajoute sur un ton critique ce qu'il qualifie de «chantage» de la mission onusienne sur les «territoires libérés».
La décision prise par le gouvernement El Otmani d’intégrer l’espace maritime du Sahara dans ses eaux territoriales divise les hauts cadres du Polisario. Bachir Mustapha Sayed, réputé pourtant d’être un modéré, a pris la tête d’un courant qui plaide pour l’envoi d’éléments armés du Front dans la zone de Guerguerate en réponse à la décision marocaine.