Dans les six principaux pays connus comme des destinations historiques de la migration marocaine en Europe, peu de jeunes issus de cette communauté se sentent concernés par la participation aux élections au Maroc. Une majorité se déclare par ailleurs binationale et beaucoup disent avoir une image positive du Maroc, malgé des réserves sur la cadence des réformes, selon une étude du CCME.
Depuis 2011 et la nouvelle Constitution, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) attendent l'opérationnalisation du droit de vote et d'éligibilité et la réforme du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger. Au lieu de cela, ils n'ont obtenu que la disparition pure et simple du ministère délégué qui leur était dédié. EDITO.
Docteur en sociologie du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam-Paris, LISE-CNRS), post-doctorant à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), au sein de l’Université d’Aix-Marseille, Hicham Jamid est spécialiste des migrations internationales marocaines. Il s’intéresse plus particulièrement à celles des étudiants et des migrants hautement qualifiés. Dans cette interview,