N’ayant pu remplir les conditions du redressement judiciaire, la Comarit signe actuellement ses derniers jours d’existence. Sans un «miracle» de dernière minute, la liquidation reste la seule issue.
Détenant le monopole de la traversée sur le détroit de Gibraltar, les compagnies maritimes étrangères se frottent les mains. Alors que les prix avaient déjà augmenté l’été dernier suite au naufrage de la Comarit, ils sont encore plus élevés cette année, sur certaines lignes. De son côté, le PJD somme Aziz Rebbah de trouver une solution pour la flotte marocaine.
Les choses vont de mal en pis pour le secteur du transport maritime marocain. Au moment où les autorités lancent en grande pompe l’opération Marhaba 2013, les armateurs nationaux sont quasi-incapables d’assurer les traversées. Ils réclament un contrat programme avec l’Etat pour sauver la flotte chérifienne menacée de disparition.
La vente aux enchères du Biladi de la Comarit, annoncé pour cette semaine, a bel et bien eu lieu hier lundi à Montpellier. Le ferry marocain a finalement été récupéré par un armateur grec. Au port de Sète, l’équipage resté à bord des navires angoisse et souhaite un redémarrage ou la liquidation des autres bateaux. Ils ont déjà saisi la justice.
Du nouveau dans l'affaire Comarit. Le Biladi, l'un des bateaux à quai au port de Sète depuis plus d'un an sera mis aux enchères la semaine prochaine. Le clan Abdelmoula tente de faire annuler cette opération, mais y arrivera-t-il?
C’est à croire que l’attribution de la gestion du transit des MRE à une compagnie pour l’été 2013 relève d’un secret d’Etat. GNV aurait gagné le marché, mais à ce jour, il n'y a aucune trace de l’appel d’offres, ni d’une annonce officielle.
Mécontents des conditions de leur dernier voyage avec la compagnie italienne Grandi Navi Veloci (GNV), des passagers ont bloqué un ferry depuis plusieurs heures au port de Sète. Ils réclament un dédommagement, mais GNV ne veut rien entendre.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Comarit. La compagnie est en plein redressement judiciaire et selon la presse nationale, son personnel aurait décidé de renoncer à 50% des arriérés de salaires pour la reprise des activités. Mais d'après le syndicat UMT, les marins ne sont pas concernés, puisqu’ils n’ont même pas été «consultés».