Alors que l’administration américaine fait la promotion, tambour battant, de sa guerre contre l’ «Etat islamique», le Maroc retire de Casablanca les missiles sol-air qu’il a installé début août. Un retrait qui suscite des interrogations sachant que l’installation a été précédée par une campagne médiatique et des déclarations du ministre de l'Intérieur sur une
L’alerte générale lancée au Maroc va crescendo. Après les Casablancais, les habitants de grandes villes du royaume font la connaissance de l’installation de missiles sol-air. Parallèlement à cet effort, des unités de l’armée de terre sont sorties de leurs casernes, notamment à Oujda et Ouarzazate pour se déployer sur le long des frontières Est et Sud-Est avec l’Algérie.
Le Maroc poursuit la modernisation de ses forces de l’air, avec une attention tout particulièrement accordée aux F-16. Des médias américains font état de l’acquisition par le royaume d’un nouveau lot de missiles. Comme dans les autres fois, c'est la société Raytheon qui a gagné le contrat.
L’industrie américaine d’armement est en plein essor. Le Maroc, en dépit de sa politique d’ «austérité» y contribue en s’approvisionnant d’armes made in USA. Sa dernière acquisition, des missiles air-air AIM-9X Sidewinder. Ni le montant du contrat ni le nombre de missiles achetés n’ont été divulgués.