Pendant des décennies, les relations entre les dirigeants du Maroc et de la Libye ne furent pas au beau fixe. Tantôt sous tension, tantôt rompus, ces rapports diplomatiques en dents de scie remontent au règne de Mohammed V et d’Idriss Ie El-Senussi.
Des institutions régionales et internationales ainsi que des Etats arabes sont unanimes à couvrir d’éloges les efforts du Maroc dans la conclusion d’un accord entre les parties libyennes sur les lois électorales. Une unanimité qui, comme d’habitude, a suscité des grincements de dents en Algérie.
Réunis au Maroc autour de la commission mixte pour les élections, les décideurs de Libye ont trouvé un commun accord pour les lois électorales qui devront permettre la tenue des scrutins législatif et présidentiel, d’ici la fin 2023. L’annonce a été faite conjointement par le président du Parlement libyen Aguila Saleh Issa, ainsi que le chef du Haut Conseil d’Etat en Libye, Khaled al-Michri, à