Etre jeune au Maroc, comme ailleurs, incite à la réflexion sur l’avenir et sur les perspectives à entrevoir. Y a-t-il d’autres alternatives pour certains, sans vouloir englober toute la jeunesse marocaine dans une entité homogène, que l’émigration, le renoncement ou la radicalisation dans ses différentes expressions? Ces solutions se valent, émanant d’expériences ressenties, souvent, comme une impasse !
C’est une chose positive de voir les autorités marocaines affirmer haut et fort leur volonté de rompre avec les pratiques anciennes, et de chercher à insuffler un souffle nouveau aux relations complexes et tumultueuses qu’elles entretiennent avec les marocains et leurs descendants vivant à l’extérieur du pays. Tous, nous savons que si cette relation est reconstruite sur des bases saines et transparentes, chaque partie en retirera le meilleur bénéfice.
Il n’est certes pas concevable de prétendre à une exhaustivité, en restreignant les Marocains, résidant à l’étranger, à une population sociologiquement homogène et uniforme.
Le recours devant la Cour suprême de Rabat en 2002, assignant en justice le Premier Ministre de l’époque, Abderrahmane Youssoufi pour l’exclusion des marocains résidant à l’étranger (MRE) des élections, a ouvert une vaste offensive pour l’obtention du droit de vote. Cette offensive a été menée par le milieu associatif marocain à l’étranger pour l’essentiel. Les partis politiques ont encore une fois démontré leur incapacité à relayer les préoccupations citoyennes. La
Le ciel marocain est appelé à accueillir l’Europe et ses vingt cinq étoiles. L’Open sky devrait en principe être effectif dans quelques mois. Cet accord préconise une libéralisation réciproque des marchés aériens du Maroc et de l’Union Européenne (UE). Mais cette réciprocité est-elle suffisante pour parler d’équité, comme l’a fait le Ministre du Transport, M.Ghellab?
L’Instance Equité et Réconciliation délivre sa conscience. Voilà deux années que ses membres travaillent d’arrache-pied pour permettre au Maroc de refermer les plaies du passé. Après l’écoute et l’investigation viennent les recommandations et les excuses. La mission de l’IER touche à sa fin, mais est-elle pour autant accomplie ?
Jamais un mois de décembre n’a connu autant de rouge au Maroc. Pin’s, écharpes, affiches…la couleur de la passion se décline un peu partout. Rassurez-vous, le père Noël n’y est pour rien. La star du moment est d’un tout autre calibre, assez imposante pour mobiliser les instances internationales, le gouvernement, les associations, les imams et les professionnelles du sexe! Le SIDA fait de plus en plus parler de lui, les langues se délient et c’est tant mieux pour nous.
Les récentes émeutes qu’a connu une partie des banlieues françaises ont provoqué la « condamnation » chez une large partie de l’opinion publique française. Vue comme un caprice de voyous refusant de « s’intégrer » à l’universalisme français, cette révolte que certains chantres du républicanisme chauvin ont qualifié d’ « intifada des banlieues » (1), n’a pas provoqué le débat escompté.