La militante-séparatiste, la pasionaria… du Polisario, Aminatou Haïdar est retournée dans la nuit de jeudi 17 au vendredi 18 décembre à Laâyoune, après 33 jours de grève de la faim à Lanzarote. Un come-back rendu possible officiellement pour des raisons humanitaires. Ce retour a cependant suscité une vive polémique au sein des associations marocaines qui suivaient l’affaire. A cet effet, nous avons interrogé le président de l'Association du Sahara Marocain (ASM), Réda Taoujni,
Après avoir longtemps refusé toute assistance médicale de peur d’être alimentée de force, la passionaria du Polisario, Aminatou Haidar a été hospitalisée ce jeudi, à l'unité de soins intensifs de l’hôpital général de Lanzarote, apprend-t-on de l’AFP. Selon sa porte-parole Edi Escobar qui a rapporté l’information, Aminatou Haidar a été transportée à l'hôpital à sa demande, après que son état de santé se soit aggravé.
L’Espagne est prête à accorder à Aminatou Haidar, si elle le sollicite, le statut de refugiée, apprend-t-on d’un communiqué du ministère espagnol des Affaires étrangères, cité par plusieurs agences de presse. Ainsi, elle pourra avoir les documents nécessaires pour voyager. Mais ce statut est conditionné à l’obtention d’un passeport.
Aminatou Haidar, refoulée par avion de Laâyoune vers les îles Canaries le samedi, pour avoir «renier sa nationalité marocaine», aurait entamé une grève de la faim. La militante sahraouie aurait également porté plainte selon le quotidien El Dia, à la fois contre le Maroc, l’Espagne et la compagnie aérienne qui l’a transportée da Laâyoune vers Lanzarote (Iles Canaries).