Considéré comme l’un des révélateurs de la santé économique du pays, le secteur du ciment au Maroc a enregistré une baisse de l’ordre de 6,3% l’année dernière après avoir pourtant connu une relance spectaculaire en novembre. Cette nouvelle contreperformance après celle de 2012 s’explique notamment par la réduction drastique des investissements de l'Etat, la crise du marché
Le groupe Addoha poursuit son ascension et met cette fois le cap sur l’Afrique. Son PDG, Anas Sefrioui vient d’annoncer la construction de plus de 10 000 logements en Afrique subsaharienne à partir de 2013. Dans ces pays, Addoha entend faire comprendre aux populations qu’«il est facile d'acquérir un appartement». Entre temps, des centaines de familles MRE attendent leurs clés depuis 8 ans.
Settat, nouvel eldorado des producteurs de ciment ? Il semblerait que oui. Lafarge, Holcim et les Ciments de l’Atlas sont trois groupes qui sont d’ores et déjà implantés dans la région. Avec la consommation de ciment qui explose dans le pays, installer une cimenterie dans la région de Settat parait être un choix judicieux.
Le milliardaire marocain Anas Sefrioui a le vent en poupe. Parti à plusieurs reprises à la conquête de pays d’Afrique pour implanter ses cimenteries, le PDG de Douja Promotion Groupe Addoha s’envolera vers la Côte d’Ivoire ce jeudi afin d’y inaugurer la construction d'une cimenterie à Abidjan. D’autres cimenteries sont en cours de construction dans d’autres pays d’Afrique, et deux au Maroc.
Depuis 2010, les cimenteries poussent comme des champignons au Maroc. Normal, le royaume est un immense chantier. Nouvelles autoroutes, nouveaux logements…pour construire, il faut du ciment. Les deux secteurs qui en utilisent le plus sont le BTP et l’immobilier. Problème : le Maroc se retrouve aujourd’hui avec trop d’usines qui produisent du ciment, ce qui sature le marché. Certains ont trouvé la solution : vendre leur surplus en Afrique.