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Breve

Le PJD demande une grâce royale au profit des journalistes et des activistes du Hirak

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Nabil Chikhi, président du groupe des parlementaires conseillers PJD / DR
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Après les députés du PJD, c’est au tour de leur «frères» à la Chambre haute de solliciter une grâce royale au profit des journalistes et des activistes du Hirak. La demande a été portée mardi 21 avril par Nabil Chikhi, le président du groupe des parlementaires conseillers de la Lampe, lors du passage du chef du gouvernement Saad-Eddine El Othmani.

Tout en saluant la grâce du 5 avril ayant permis à 5.654 de recouvrer leur liberté, Chikhi a émis le vœu que «les efforts et les initiatives de tous» soient conclus «dans les jours à venir  par une grâce de Sa Majesté au profit des journalistes emprisonnés et des détenus dans le contexte d’événements malheureux que notre pays a connu récemment». Une référence aux cas de Taoufik Bouachrine et Hamid El Mahdaoui ainsi qu’aux activistes des mouvements de contestations populaires au Rif et Jerada.

Le PJDiste n’a pas oublié de plaider les dossiers de «ceux connus par leur patriotisme mais qui se sont mal exprimés sur les réseaux sociaux en commentant les décisions et dispositions prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire». Chikhi se fait ainsi l’avocat de son «frère» Amine El Hasnaoui, conseiller communal à Errachidia, condamné le 9 avril à un mois de prison ferme et 6.000 dirhams d’amende pour «rébellion par le biais de publications électroniques, incitation à enfreindre les procédures de l’état d’urgence sanitaire et refus de mettre en œuvre les décisions émises par les autorités publiques».

Pour mémoire il y a presque vingt-quatre mois, les deux députés de la Fédération de gauche, Omar Balafrej et Mustapha Chennaoui, avaient déposé une proposition de loi sollicitant une amnistie générale aux prisonniers de tous les Hirak. Elle s’appuie sur l’article 71 de la constitution qui autorise le Parlement à décréter une amnistie générale au profit des détenus. Néanmoins, l’initiative législative n’a toujours pas fait l’objet d’un examen par les membres de la Commission de la Justice et des Droits de l’Homme à la Chambre des représentants.

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