L'histoire des 15 mineurs de Sidi Al Kamel, ayant pratiqué des actes zoophiles sur une ânesse est bel et bien vraie. Publiée par Al Akhbar dans son édition de ce jeudi et reprise par plusieurs sites d’information, la mésaventure de ces mineurs, âgés entre 7 à 15 ans se serait déroulée en début de semaine. Selon le journal, les autorités provinciales de Sidi Kacem ont organisé une réunion urgente pour s’enquérir de l’état de santé de 15 jeunes, habitant à la commune rurale Sidi El Kamel et qui auraient été évacués d’urgence pour être traités contre la rage. A l’origine de cette transmission, des rapports sexuels qu’auraient eu ces adolescents sur une… ânesse enragée.
Les autorités auraient même tenté d’identifier les personnes ayant été en contact avec l’animal dans le but de limiter le risque de propagation de la rage. Al Akhbar affirme aussi que le nombre de jeunes infectés serait bien plus important, arguant que certaines familles, de peur que leurs garçons soient identifiés, les auraient emmené elles-mêmes vers des centres hospitaliers.
Contacté par Yabiladi ce mercredi, un responsable à la Gendarmerie royale de Sidi Kamel confirme les faits. «Ils sont 15 jeunes à avoir été vaccinés contre la rage dans l’hôpital de Machraa Bel Ksiri. Mais contrairement à ce qui a été écrit, ils n’avaient pas la rage», nous déclare ce gendarme.
Il précise ensuite que ces jeunes «ont seulement entendu des rumeurs selon lesquelles l’ânesse était atteinte de rage». De peur d’attraper le virus, les adolescents ont averti leurs familles qui ont, à leur tour, signalé la mésaventure aux autorités locales. «L’histoire a ensuite été racontée aux infirmiers qui leur ont administré les vaccins par précaution», conclut-il.