L’activiste amazighe, Ahmed Assid, lance un appel aux «forces démocratiques» du pays pour protester contre «le bilan législatif désastreux du gouvernement». Une contestation qui prendra la forme d’un sit-in prévu le samedi 18 juin devant le siège du parlement.
L’initiative intervient juste une semaine après l’adoption, le 9 juin, par le gouvernement du projet de loi modifiant et complétant les dispositions du code pénal. Le texte a notamment gardé les peines d’emprisonnement contre le non respect du jeûne du ramadan pour les musulmans, l’homosexualité ou le prosélytisme chrétien. Une ligne de conduite qui a déçu les défenseurs des libertés individuelles au Maroc.