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Grand Angle

L'axe Rabat-Ryad-Ankara dans le viseur de Washington

Le Maroc, l’Arabie Saoudite et la Turquie ne cessent de raffermir leurs relations. Mais ce rapprochement n’est pas forcément vu d’un bon œil du côté des Etats-Unis. Ces derniers sont prêts à prendre des positions hostiles aux intérêts stratégiques de Rabat, Ryad et Ankara.

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Temps de lecture: 3'

Les Etats-Unis affichent une ferme volonté pour reconfigurer la carte du monde arabo-musulman. Les clashs avec le Maroc, l’Arabie Saoudite et le tout dernier avec la Turquie, pourtant membre de l’OTAN, sont les principales expressions de cette politique américaine. L’administration Obama a sciemment choisi de prendre des positions contraires sur des questions hautement stratégiques pour ses «partenaires» traditionnels.

Le Maroc : La carte du Sahara

Dans le cas du Maroc, les Américains ont tout naturellement jeté leur dévolu sur le Sahara occidental. Un dossier sensible pour Rabat. Les politiques à Washington en sont totalement conscients. Le 12 avril 2013, le roi Mohammed VI, avait même indiqué, dans un message adressé à Obama, «l'importance que revêt pour le royaume et son peuple la question du Sahara marocain» et avait alerté des «risques qui résulteraient de tout changement du mandat de la Minurso».

Faisant fi de ces mises en garde, les Etats-Unis ont opté pour une nouvelle tactique. Tout a commencé avec la très controversée visite du secrétaire général de l’ONU dans les camps de Tindouf. Ban Ki-moon n’aurait pas eu l’initiative d’effectuer un tel déplacement, même s’il le souhaitait véritablement, sans l’aval de Washington. Il est difficile d’imaginer qu’au crépuscule de son mandat, le Sud-coréen se rappelle enfin de la question du Sahara pour lancer tout-à-azimut une offensive visant à rattraper le temps perdu. Et la crise entre le royaume et les Etats-Unis ne semple pas prête de s’estomper.

Contre l’Arabie Saoudite, l’Iran et les attentats du 11 septembre

Le 14 février 1945, le président Franklin Roosevelt et le roi Abdelaziz, le fondateur du royaume wahhabite, s’étaient réunis à bord du croiseur Quincy pour signer le Pacte de Quincy. Malgré quelques remous, comme lors de la crise pétrolière de 1973, les relations entre les deux pays n’ont eu de cesse d’évoluer et de se développer au point que les investissements saoudiens aux Etats-Unis ont atteint, selon des estimations, 750 milliards de dollars.

Faisant peu de cas de l’importance d’une telle manne, les Américains se sont rapprochés de l’Iran, le plus grand ennemi de Ryad depuis la révolution islamique de 1979. La signature de l’accord sur le nucléaire iranien, le 14 juillet 2015 à Viennes, a officialisé ce rapprochement.

Comme avec le cas du Maroc, la tension américano-saoudienne est appelée à connaitre d’autres rebondissements. La proposition de loi autorisant les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 à poursuivre en justice l’Arabie Saoudite pour son rôle supposé dans l’attaque récemment adoptée par le Sénat ne devrait pas contribuer à améliorer les choses. Et si le texte passait avec succès le cap de la Chambre des représentants, à majorité républicaine, la procédure judiciaire contre Ryad serait sans doute rapidement lancée avec un probable crise diplomatique à la clé.

La carte kurde contre la Turquie

La Turquie est l’un des premiers pays européens à avoir rejoint l’Alliance atlantique en 1952, soit seulement trois ans après la création de l’OTAN. Cette vielle appartenance n’a pas empêché les Etats-Unis de jouer la carte du séparatisme kurde, opposées à Ankara.

La semaine dernière, la chaine Al Jazeera a diffusé un reportage sur la présence de militaires américains en Syrie arborant l’écusson des Unités de protection du peuple (YPG), une milice considérée «terroriste» par la Turquie à cause de sa proximité avec le PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan). «Ceux qui sont nos amis, sont avec nous dans l'Otan (...) ne peuvent pas, ne doivent pas envoyer leurs soldats en Syrie avec l'insigne des YPG», a dénoncé Erdogan à l’occasion d’un meeting politique tenu, le samedi 28 mai à Diyarbaki, une ville où se concentre une forte population kurde. Pour le président turc, les YPG et Daesh sont logés à la même enseigne.

Une version que l’administration Obama est loin de partager Vendredi, le porte-parole du département d’Etat a salué le rôle des combattants de l’YPG dans la guerre contre les forces de l’EI.

Ces prises de positions des Etats-Unis hostiles aux intérêts stratégiques du Maroc, de l’Arabie Saoudite et de la Turquie seraient-elles la conséquence du refus de ces trois Etats de s’embarquer dans une guerre terrestre contre les jihadistes de Daesh ? Rabat, Ryad et Ankara, aux côtés de Doha, forment actuellement un axe sunnite qui a décidé de prendre ses distances avec le parrain américain. L’intervention au Yémen contre les Houthis, soutenus par l’Iran et la constitution d’une coalition armée islamiques, sont des signes attestant du fossé de plus en plus profond séparant, désormais, le Maroc, l’Arabie Saoudite et la Turquie des Etats-Unis.

Article modifié le 2016/09/16 à 12h00

lire et comprendre le texte ...
Auteur : AigleRoyalair
Date : le 02 juin 2016 à 13h13
Avant de reagir dans le vide, il serait judicieux de lire et

analyser le texte ci-dessus qui donne clairement sans

doute tous les details de l actualite,














( si myopie,loupe oblige )





l administration Obama ne laisse aucun doute la-dessus.

ses cartes pour sanctionner notre pays sont citees dans le texte,

il ne suffit pas de repondre a la va-vite en plus avec agressivite verbale. un peu de civilite merci

nous ne sommes pas la pour ecrire seulement pour l ecriture ,

WA L FAHAM YAFHAM
Dernière modification le 02/06/2016 14:13
Vivement la suite
Auteur : FATEM95
Date : le 02 juin 2016 à 12h37
C'est certain que les américains vivent une des pires présidences. De la com, de la com et rien d'autre. Il en restera quelques symboles mais sans lendemain: le discours du Caire, plus récemment La visite Hiroshima (sans excuses) ou la normalisation avec Cuba. En dehors de cela un pouvoir faible, des relations tendues avec les alliés et une Amérique totalement renfermée.
Finalement si l'on met de côté la réforme de la couverture santé,Obama restera comme un des plus mauvais présidents américains. Beaucoup d'espoirs pour rien.
Vivement le suivant ou la suivante. En espérant que l'Amérique ne le paie pas cher car elle s'est fait beaucoup d'ennemis.
Vigilance.
Auteur : Le barreur
Date : le 02 juin 2016 à 10h56
Il n'y a pas de doute : les Américains perdent le Nord . Ils ne supportent pas la montée de nouvelles puissances sur cette planète . Après la chute de l'URSS, voici venue la Chine ! Et les chinois ne feront pas les erreurs des communistes russes !
Désemparés, les Américains accumulent les initiatiatives tordues : il y a lieu de s'en méfier.
Et de resserrer les rangs avec nos vrais alliés, Et de redoubler de vigilance.
faut pas exagérer !
Auteur : CLYYY
Date : le 02 juin 2016 à 00h34
tu regarde trop de film hollywoodien tu délire dans l'exé ! évite de voir 2 couleur blanc ou noir , dans la vie et dans le monde surtout d'aujourd'hui y'as des tensions des désaccord des divergences des stratégies des intérêts... évitons de se braqué trop vite et claqué la porte dès qu'il y'as quelque chose qui nous déplaît on as le droit de boudé et d'exprimé nos positions fermement mais pas au point de considéré et de pointé du doigt l'allié de hier comme ennemi de demain surtout avec les USA avec qui on as une coopération dans certains domaine depuis plus d'un demi siècle et on bénéficie, je te l'accorde l'administration actuel de Obama est mou,froide, celle de demain sera peut être mieux va savoir
Dernière modification le 02/06/2016 00:45
allie d'hier , se metamorphose en ennemi
Auteur : AigleRoyalair
Date : le 01 juin 2016 à 21h51
Le souverain mohamed6 l avait bien declare ouvertement lors de son meeting au CCG,

nous vivons une periode dangereuse de notre histoire,nos rangs doivent etre serres,le mal nous guette.

les 'predateurs' visent notre stabilite ,aujourdhui ils nous visent ,demain ils nous declarent comme ,un axe de mal a combattre ,

leur delegation qui va sejourner cinq jours dans les camps -bagne de tindouf tout comme leur Goantanamo
eh oui, c est ca leur droit de lhomme,
en boudant le Maroc,
ils ne sejournent pas a oued dahab sakiat lhamra,ou la modernite des infrastructures sautent aux yeux, ca non,
pour eux ce sont des droits humains bafoues chez rabat,mais respectes chez alger.

Ce' Boa' de l oncle sam est parmi nous,de tindouf a la mauritanie,raccourci pour nous guetter,

leur
premier acte,encouragement du polisario pour inhumer leur chef a Bir lahlou,zone tampon jouxtant les frontieres du Maroc ainsi defier les FAR et hop sauve qui peut,

le feu et le sang, ils aiment pour se regaler,,voila leur but.

le manege des trois taureaux continu.



PS mon clavier n est pas azerty excusez les fautes,merci

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