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Maroc : La nature à l’honneur d’une exposition à la Galerie Banque populaire

Publié
Photo d'illustration / Ph. Groupe BCP
Temps de lecture: 2'

La Galerie Banque populaire a accueilli, mardi 14 mars, le vernissage de l’exposition «Hymne à la nature» qui s’y tient du 15 mars au 15 septembre 2023. A l’heure où l’environnement devient une préoccupation saillante, l’art «vient interpeller» et «interroger» sur le rapport au monde, ce qui est l’idée portée à travers l’évènement inaugural de la saison artistique 2023 de la Galerie. Trois artistes y sont mis en avant : Lamia Belloul, Fatima Boussaid et Imane Feriani, qui montrent leurs œuvres, entre beauté et inquiétude, et «replacent la question environnementale au cœur du processus de création artistique», indique un communiqué parvenu à Yabiladi.

Lamia Belloul convoque ainsi la nature «à chaque étape de sa création,  qu’il s’agisse des matières choisies (glaise, terre cuite, henné, la poudre de marbre,  sable, terre), des supports (bois, toile) ou encore de ses couleurs de prédilection  (prédominance de l’ocre et du marron, illuminés part des touches de vert qui font  émerger le végétal)». «Son attrait pour l’aquarelle témoigne quant à lui de sa volonté d’associer l’élément eau à son œuvre», ajoute la même source.

Fatima Boussaid s’est spécialisée dans les créations en papier végétal, «déclinées en objets, mobiles et installations. Feuilles d’olivier, de palmier, mais aussi d’oignon ou d’algues forment la pâte qui donnera vie à des créations marines, univers qui fascine l’artiste». De son côté, Imane Ferriani «fait côtoyer cette dernière avec des animaux et installe par là même un ‘effet miroir’ entre les deux créatures sur le plan émotionnel  et du ressenti», décrit le communiqué.

Cet évènement a connu la présence de Jalil Sebti, directeur général de la Banque commerciale du groupe BCP, Bouchra Berrada, présidente du directoire de la BP Rabat-Kénitra, ainsi que plusieurs personnalités du monde de l’art, de l’économie, de la politique et d’autres. Selon Bouchra Berrada, «force est de reconnaître que les dérèglements environnementaux et les avanies faites  à la nature ont servi d’accélérateur pour conforter l’artiste dans ce qui doit inspirer son  travail et motiver son engagement : alerter, déranger, réparer, éveiller les consciences…».

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