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Maroc : L'UGEP critique les dernières mesures restrictives du gouvernement

Publié
Photo d'illustration. / DR
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L’Union générale des entreprises et professions (UGEP) a indiqué, cette semaine, qu’elle suit «avec une grande inquiétude les décisions aléatoires et non calculées, les conséquences prise par le gouvernement dans le cadre de sa lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus». Dans un communiqué consulté par Yabiladi, l’UGEP a mis en garde contre l’impact de ces décisions, qui «ne feront que contribuer à aggraver la situation des entreprises marocaines, notamment les très petites, petites et même moyennes entreprises».

Se disant «contre toute décision non calculée», l’union dit regretter la mesure décidée mercredi, pour la fermeture des bains maures, «sachant que plusieurs sont restés fermés depuis mars 2020, soit pendant un an, sans recevoir de soutien de la part de l’Etat». Elle dénonce les promesses non tenues du gouvernement d’accorder des aides aux employés du secteur.

Le communiqué critique aussi la décision du vendredi 23 juillet, «sans que le gouvernement ne prête attention aux souffrances et aux grands problèmes vécus par les professionnels» de plusieurs secteurs concernés. Rappelant que les décisions de réduire les capacités des moyens de transport public à 50% «ne sont pas respectés», l’UGEP pointe du doigt l’impact des décisions prises sur plusieurs secteurs, dont le commerce, l'artisanat et les petits entrepreneurs dans tous les domaines économiques en raison de la détérioration du pouvoir d'achat des citoyens.

L’union appelle, dans ce sens, à «soutenir les propriétaires des bains et des salles de fête en les exonérant du paiement de tous les frais et taxes au titre des années 2020 et 2021, et le report des traites de toutes les dettes qui leur sont dues, tout en leur permettant d'obtenir des crédits à intérêt préférentiel». Elle plaide aussi pour «un soutien mensuel aux travailleurs de ces secteurs jusqu'à leur réouverture».

L’UGEP appelle aussi à réduire de 50% toutes les taxes, redevances et prélèvements imposés aux taxis tout en imposant le respect de capacité fixées à 50 % dans tous les transports en commun, bus et tramways. Elle plaide également pour le soutien aux professionnels contre «les provocations et le harcèlement auxquels ils ont été exposés par les établissements de crédit».

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