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Belgique : Le footballeur Rachid Belabed agresse un journaliste

Le crime et le para-crime…
Claude Moniquet, journaliste expert en terrorisme a été violemment agressé, dimanche, en sortant des studios de RTL-TVI par le footballeur professionnel d'origine marocaine Rachid Belabed.

Rachid Belabed était passé par l'équipe nationale et comptant parmi nos meilleurs espoirs. Techniquement' bon, il avait été écarté, au profit d'un certain Bouabid Moudden, aujourd'hui olympique au moment où Rachid Belabed n'a plus jamais été rappelé en équipe du Maroc. Son père avait préféré que Rachid porte les couleurs du Maroc et refusé l'offre de la fédération belge de l'intégrer en équipe nationale juniors de Belgique.

Et il a tout fait, en apportant son soutien moral et financier au jeune Rachid pour qu'il défende les couleurs du Maroc.
Aujourd'hui, Rachid Belabed, passé après Anderlecht, au RWSM, à la Louvière et en Ecosse, est dans de sales draps comme l'explique l'article que nous donnons ci-dessous et paru dans l'un de nos confrères belges.

Il y est question, certes, beaucoup plus de politique que de football et on n'y donne pas le point de vue de Rachid Belabed qu'on charge, en plus de l'agression que nous dénonçons avec la plus grande vigueur, d'autres délits supposés et qui n'ont jamais eu lieu.

Comme le fait d'imaginer "s'il était armé" (sic) ou à propos de la disparition d'une semaine que le père Belabed mis sur le compte de la fougue.

En tous les cas, une semaine d'absence ne suffit pas pour aller dans un camp d'entraînement en Afghanistan, chez Ben Laden et c'est une erreur que de vouloir faire de tout jeune en colère un "intégriste", après avoir échoué d'en faire un démocrate.

Attendons donc la version de Rachid Belabed, condamnable pour l'agression d'un journaliste et acculé à en payer les frais et à en assumer la responsabilité.

Mais que Rachid Belabed ne soit pas donné comme bouc-émissaire de fantasme de certains spécialistes du terrorisme, qui parlent du "Jihad" au féminin et de la "Zakate" au masculin.

Comme autrefois, on confondait le "Kalam" ("ilm Al Kalam" la rhétorique et l'exegèse et le Kalam (plume) chez les orientalistes classiques qui ne pouvaient assurer la transcription et la phonétique des deux lettres "Kaf" et "Kaf".

La confusion, de taille, sur le plan philosophique a donné lieu à des confusions pendant tous les siècles qui ont précédé l'arrivée du grand Luis Massignon et de l'école des "Annales".

Nos chroniqueurs du terrorisme, en Belgique ou ailleurs sont tenus par l'éthique et la déontologie de s'en tenir aux faits. "The facts" comme disent les anglo-saxons, en évitant de faire d'un journaliste un martyre comme le sont (dans les faits) nos confrères lâchement assassinés par les groupuscules fascistes en Irak.

Belaïd Bouimid
Source : Al Bayane

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