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Les points sur les « i » : Coupe du Monde et CAN 2006

Le Maroc bat le Malawi et ... la Tunisie

L’équipe nationale aurait payé fort cher un sparring partner de qualité, qu’elle n’aurait pas eu une aussi belle réplique que celle rencontrée face au Malawi.
Disons-le tout de suite et soyons nets, clairs et précis.

Ce match contre le Malawi a été la démonstration éclatante que le Maroc tient une « vraie » équipe nationale, qui allie à la solidarité et à la complémentarité technique, des qualités morales de tout premier plan.

Et ces vertus sont si évidentes que le public ne s’y trompe pas et qu’il a accordé tout au long de la rencontre un soutien sans faille à Hajji et ses coéquipiers.

Vraiment, ce fut là un bon moment de football, et une victoire d’autant plus probante que le Malawi a développé, face à nous, une combativité et une motivation inattendues de la part de la lanterne rouge du groupe.

Le Malawi, laminé par 4 buts à 1, a livré bataille et n’a jamais baissé les bras. Nos meilleurs ennemis, les Tunisiens, sont passés par là et depuis plusieurs semaines, ils se sont occupés du Malawi moralement et matériellement.

Leur plan a échoué.

Soyez sûrs qu’à Tunis, Monastir, Hammamet ou Carthage, la victoire du Maroc aura foutu le cafard aux aficionados tunisiens.

Ils ont certainement été aussi malheureux que nous l’avons été quand on a entendu (ou vu sur la chaîne satellitaire tunisienne) le résultat de Santos et des siens face au Botswana.

Dimanche matin encore, nombreux étaient les Marocains qui se disaient que la Tunisie devenait le grand favori pour la qualification au Mondial 2006.

Comment peut-on penser cela, alors que même les Tunisiens ont une trouille bleue des Lions de l’Atlas ?

Car s’ils étaient aussi sûrs de nous battre chez eux le 7 octobre à Tunis, pourquoi essaient-ils donc de nous faire perdre (par tous les moyens) avant le grand rendez-vous final ?

Tout simplement, parce qu’ils ont trop peur de la pression qui va s’abattre sur le Menzah lors du dernier match de ce groupe ! !

Cette appréhension des Tunisiens est plutôt bon signe pour les « Lions de l’Atlas ». Maintenant, alors qu’il reste 2 matches, avant le rendez-vous tunisien, (3 pour la Tunisie) les choses sont on ne peut plus claires. La qualification se jouera à Tunis.

Dans le pire des cas, il y aura un écart d’un ou deux points entre les 2 sélections.

Si on gagne le Kenya le 18 juin à Nairobi, on ira avec notre point d’avance à Tunis, et là-bas il faudra viser la victoire (on en a les moyens) car chercher le nul est suicidaire.

Si on fait match nul, ou si on perdait face au Kenya, les données resteraient les mêmes ; il faudra aller gagner à Tunis.

Voilà le problème posé ; un problème qui a une seule solution : Battre les Tunisiens chez eux pour aller en Coupe du Monde.

Il ne faut pas trop espérer que les Guinéens fassent le travail à notre place. La Coupe du Monde 2006 pour laquelle on était candidat à l’organisation est un bel objectif, une magnifique opportunité pour notre football.

De telles ambitions doivent se mériter.

On a les hommes pour y arriver. On a la volonté de le faire, et les moyens de prendre notre revanche de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2004.

La fébrilité des Tunisiens qui ont eu l’indécence de « monter » le Malawi contre nous, c’est une preuve, répétons-le, que nous tenons notre sort entre nos mains.

Aller en Coupe du Monde est une conquête.

Samedi soir, nos joueurs ont été conquérants. C’est un message très fort envoyé à nos amis tunisiens avant le règlement de tout compte, l’automne prochain.

Source: L'Opinion

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