L'ASM soutient une famille sahraoui qui voulait revenir au Maroc

Le père issu de la tribu des Izerguiyine qui se trouve être membre de famille de trois membres de l’ASM a justifié sa décision ainsi que celle de son épouse par le fait qu’ils ont réussi à venir avec leurs enfants et rien ne peut les obliger à retourner "en enfer" comme ils ont décrit les camps de Tindouf.

Aussi, à la mère d’ajouter que dans les camps, à part la misère, les difficiles conditions de vie, l’insécurité et l’injustice, elle pouvait du jour au lendemain perdre ses enfants qui seront envoyés comme des milliers d’autres ont pu l'être durant plus de deux décennies, vers Cuba pour un vrai lavage de cerveau et diverses exploitations. Une fois finit leurs études qui durent plus de dix ans durant lesquels ils n’ont aucun moyen de retourner dans les camps visiter leurs parents, ils sont méconnaissables par leurs attitudes et comportements, éducation à la communiste et surtout ils perdent tout lien avec leur religion sacrée qu’est l’Islam. Pire un grand nombre d’entre eux de part l’éducation qu’ils reçoivent depuis leur plus jeune age se sont reconvertis au catholicisme ou même sont devenus athées.

Des éléments de la Minurso accompagnés du gouverneur Hamid Chabar (gouverneur en charge des relations avec la Minurso) se sont déplacés chez eux (des membres de l’ASM y étaient présents) pour les convaincre de retourner à Tindouf de peur que le "front Polisario" saisisse cette occasion et stoppe sa collaboration avec les Nations Unies en ce qui concerne le programme des échanges de visites familiales qui a repris la semaine dernière.

Après des heures de réticences et pourparlers, en pleurs, la famille a acceptée de prendre l’avion onusien et retourner aux camps.

L’Association le Sahara Marocain qui craint pour la vie de cette jeune famille aussitôt arrivée dans les camps de Tindouf qui sans nul doute sera victime de représailles, demande l’intervention urgente du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan ainsi que celles des Ong internationales pour sa protection et lui permettre de revenir dans son pays le Maroc, pour s’y installer.

L’Association le Sahara Marocain qui mène son enquête concernant l’incompréhensible attitude des autorités marocaines qui ont "forcé" cette famille à retourner en Algérie publiera ultérieurement un communiqué.

Source : Communiqué de presse