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Un réseau pornographique démantelé à Casablanca

Cinq personnes ont été mises en cause suite au démantèlement d'un réseau pornographique à Casablanca. Ce réseaux impliquerait, un Belge, un Italien et trois jeunes Marocains. Un second Belge aurait pris la fuite.

Un juge d’instruction du tribunal de première instance de Casablanca, a ouvert une enquête mettant en cause 5 personnes soupçonnées d’homosexualité et de production de films prohibés. Des sources affirment aux quotidien d'information Assabah que les personnes impliquées dans cette affaire seraient deux étrangers, un Belge et un Italien, et trois jeunes Marocains originaire de la ville de Rabat. Les mêmes sources ajoutent qu’un quatrième suspect, un autre Belge, aurait réussi à prendre la fuite. Il aurait emporté avec lui les films pornographiques qu'ils auraient tournés. L'enquête n'exclue pas que le fuyard ait pu regagner l'étranger.

Les faits remontent à la semaine dernière. Les suspects ont été arrêtés par la brigade des mœurs. Celle-ci leur avait tendu un piège dans le quartier Bourgogne à Casablanca, lieu de la production de ces films. Les services de police ont alors procédé à une descente qui a permis l’arrestation du ressortissant Belge né en 1953. Celui-ci était en compagnie d’un jeune Marocain né en 1987. Un autre jeune Marocain a été surpris à moitié nu dans une autre chambre, cette fois ci en compagnie du ressortissant Italien né en 1974. Un troisième jeune marocain est aussi impliqué dans l'affaire. Selon les informations, il serait le partenaire de l’étranger en fuite.

La perquisition mené dans l'appartement où ont été arrêtés les mis en cause a permis de saisir un caméscope, un ordinateur portable ainsi que des CD contenants des films pornographiques. Les jeunes Marocains auraient avoué s’adonner à des pratiques homosexuelles et que leurs relations avec ces étrangers avaient débutées via internet. La demeure servant au tournage a été louée par l'un des jeunes Marocains grâce aux virements bancaires effectués par les étrangers.

Cette affaire nous rappelle étrangement celle qui avait éclaté il y a 4 ans à Agadir, et dont le principal acteur était un journaliste belge du nom de « Philippe Servaty ». Comme dans l'affaire Servaty, il est fort probable que les films tournés étaient destinés à la commercialisation. D'ailleurs, la majorité d'entre eux seraient encore entre les mains du suspect en fuite.

Mohcine Lourhzal
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