La plage d’Asilah bonne pour la baignade

Ce label contribue à revaloriser le site et à en faire une destination prisée par les estivants nationaux et étrangers.

Ce chantier a été entamé 2004 avec l’aide de l’Office national des chemins de fers (ONCF) dans le cadre de l’opération Plages propres, initiée par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.

Dans ce sens, un programme d’action a été mis en place en concertation avec la Fondation et la Commune. Sa réalisation a nécessité la mobilisation de plus de 5 millions de DH par l’Office. Il consiste en la mise à niveau des infrastructures de la plage sur une longueur de 800 m. «Même les aménagements prévus en 2008 ont été réalisés», confie un responsable de l’Office.

A noter, parmi les travaux effectués, l’aménagement d’un parking et des vestiaires ainsi que des locaux de service. Des rampes d’accès pour personnes handicapées ainsi que des bacs à ordures ont été également installés. L’obtention du Pavillon bleu exige aussi de remplir un certain nombre de normes de sécurité. Ainsi, du matériel de sauvetage a été fourni aux agents de la Protection civile pour faciliter les interventions de secours.

Des efforts ont été aussi déployés en matière d’animation et d’éducation à l’environnement.

Toujours dans le même registre, outre la diffusion de films, un wagon a été mis à la disposition des associations pour mener leurs activités culturelles et de sensibilisation. Il ne faut pas oublier l’initiative de Radio Plage, qui émet de 9 à 19h, et ce, jusqu’à la fin du mois d’août.

Signalons par ailleurs qu’en marge de cette période estivale, l’Office a sponsorisé la première Rencontre nationale des personnes handicapées, organisée du 16 au 21 juillet dernier.
Dans ce cadre, près de 120 participants issus de toutes les régions du Royaume ont été totalement pris en charge durant toute la durée de la manifestation.

Rappelons enfin que l’octroi du Pavillon bleu par le FEE n’est pas définitif. Ce dont sont conscients l’ONCF et ses partenaires, qui ont mis en place un programme de suivi et d’entretien pour les années à venir.

Source: L'Economiste