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Casablanca- Des MRE mobilisés contre l’arrondissement de Hay Hassani

LA Fédération des associations marocaines en Europe est mobilisée contre la décision de la préfecture de Hay Hassani de démolir l’extension de locaux de l’Institut européen de formation du tourisme et d’hôtellerie privée (IEFTH). Un institut créé par un MRE.

Les responsables de l’Institut disent avoir respecté à la lettre toutes les démarches nécessaires: demande d’extension et dépôt du plan. Trois mois après et en l’absence d’une réponse de l’administration locale, les responsables de l’Institut ont procédé aux travaux en conformité à la loi. En clair, silence de l’administration équivaut à une autorisation. Mais l’intervention des autorités ne s’est pas fait attendre. Les bulldozers ont rapidement fait leur travail de démolition.

Le conseil de l’Union des associations des professions libérales des Marocains de France s’est indigné devant cet acte dans une lettre adressée au wali du Grand Casablanca. «Nous sommes scandalisés par de telles pratiques. Des pratiques menées sans assignation, de façon musclée avec de gros moyens matériels et humains». D’autres réclamations ont été adressées aux autorités locales. Contactées par L’Economiste, ces dernières demeurent injoignables, à l’heure où nous mettions sous presse. Rappelons que l’Institut est situé, selon une note d’information émanant de l’Agence urbaine, dans la zone 1, secteur 16. Selon toujours la même note, «la zone 1 est réservée aux activités industrielles, commerciales, artisanales et de bureaux». C’est la zone communément appelée le quartier de l’aéroport Anfa. Et ce quartier, par décision royale, va être réaménagé conformément à de nouvelles orientations urbanistiques (www.leconomiste.com). La zone va s’ouvrir aux immeubles, activités de services et espaces verts. Dans ce nouveau tissu urbanistique, un institut de formation en tourisme et en hôtellerie peut s’y intégrer parfaitement. «D’autant plus que le Maroc a besoin de ressources humaines formées en la matière pour pouvoir mettre en œuvre sa stratégie de développement touristique dont le capital humain est le cheval de bataille», indique le responsable de l’établissement.

Dans cette affaire, ce qui dérange c’est l’indécision de l’administration. «Nous voulons une réponse ferme et nous sommes prêts à nous y conformer», ajoute le MRE. Et d’ajouter que près de 500 étudiants sont formés chaque année dans les métiers de la cuisine, pâtisserie, restauration, accueil, hébergement et gestion hôtelière.
Le cursus dure deux années. Par ailleurs, de nombreuses conventions ont été signées avec notamment le ministère de tutelle, l’OFPPT et l’Entraide nationale. En clair, l’Institut a pris des engagements et il doit les respecter.

Source; l'Economiste

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