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Opération contre des terroristes présumés à Casablanca

Un terroriste présumé s'est fait exploser et un second a été abattu avant d'actionner sa ceinture d'explosifs mardi à Casablanca, alors que la police était à leur recherche dans le cadre de l'enquête sur l'explosion d'un cybercafé, il y a un mois dans cette ville.

"La police était à la recherche de trois hommes qui préparaient des attentats à Casablanca et elle a encerclé durant la nuit la maison où ils se trouvaient", a affirmé aux journalistes Mohamed Mouadab, adjoint du préfet de police de la ville.Selon lui, se sentant traqué, le premier est sorti avec un sabre et une ceinture d'explosifs. Il a menacé de son arme et de se faire exploser. Les policiers après un tir de sommation l'ont abattu.

En attendant la déflagration, le deuxième est monté sur le haut de l'immeuble de deux étages puis a sauté sur une autre terrasse avant de se faire exploser. Quant aux troisième, il a réussi à prendre la fuite.

Mardi matin, la quartier était bouclé par d'importantes forces de sécurité et des policiers faisaient du porte à porte à la recherche du fuyard.

Selon des enquêteurs, il s'agirait d'Ayoub Raydi, le frère d'Abdelfettah qui, le 11 mars, avait trouvé la mort en actionnant des explosifs qu'il transportait sur lui. L'explosion avait blessé son complice présumé, Youssef Khoudri et trois clients du café internet.

Cette information n'a pas été confirmée officiellement par les autorités policières.

Des voisins ont expliqué à l'AFP que l'homme recherché et sa femme avaient loué l'appartement de deux pièces situé au rez-de chaussée. Ils y vivaient discrètement avec leur fillette mais que malgré les demandes insistantes de la propriétaire, ils n'avaient pas fourni leur carte d'identité.

Selon la police, "l'homme qui a été abattu est Mohamed Mentala, alias Warda, qui était recherché dans les attentats de Casablanca en 2003.

Les trois hommes "étaient activement recherchés par la police dans le cadre de l'enquête sur l'attentat du 11 mars dans un cybercafé à Casablanca".

Le parquet avait expliqué que les deux hommes "n'avaient pas l'intention d'attaquer le cybercafé, où ils s'étaient rendus dans le cadre des contacts que les membres de la cellule entretenaient via internet".

"Il s'agissait d'une organisation terroriste en cours de formation, financée par des Marocains dans le but de perpétrer des attentats contre le port de Casablanca, une caserne des Forces auxiliaires (dépendant du ministère de l'Intérieur) et plusieurs commissariats de police de la ville", a précisé la même source.

Trente et une personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur l'attentat du 11 mars.

Cependant, selon le chercheur Mohamed Darif, un des principaux experts sur l'islamisme marocain, "il est difficile d'imaginer que ce groupe n'ait pas de lien avec l'étranger".

"Il semble au contraire qu'ils appliquent l'ordre donné par Ayman al Zawahri, numero deux d'al Qaïda, de s'exploser plutôt que de tomber aux mains de la police", a-t-il indiqué à l'AFP.

Récemment al-Qaïda annoncé la création d'une branche d'al-Qaïda pour le Maghreb.

Source: AFP

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