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Des prévenus marocains soupçonnés de projets d'attentats en France et en Italie

Le groupe de huit Marocains et un Tunisien, arrêté en mars par la police marocaine, "planifiait des projets terroristes" en France et en Italie, selon un procès verbal de la police dont l'AFP a obtenu mardi une synthèse.

"Les neuf prévenus planifiaient des projets terroristes à Paris et à Bologne", indique la synthèse de la police judiciaire qui s'appuie sur "l'audition des prévenus".

"Une ligne de métro à Paris, un centre commercial et le siège de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) à Paris auraient été des cibles dans les projets de ce groupe" qui entretient des relations avec le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), poursuit le texte.

A Bologne, en Italie, le groupe avait l'intention de préparer un acte terroriste contre une église qui abriterait des "portraits attentatoires au prophète Mahomet", selon la synthèse.

La police ne mentionne pas dans son rapport avoir confisqué des armes, des explosifs ou tout autre objet susceptible d'être lié à ces projets d'attentat.

Le GSPC est un mouvement algérien islamiste qui opère entre le sud algérien et le désert limitrophe notamment du Mali.
Les neuf prévenus ont été arrêtés et présentés le 24 mars devant le tribunal antiterroriste de Salé, près de Rabat, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Ils sont accusés d'avoir constitué "une bande criminelle en vue de commettre des actes terroristes.

Le Tunisien, Mohamed Benhedi Msahel, un homme de 37 ans, célibataire qui réside à Milan, serait le cerveau de ce groupe. Le Marocain Anouar Majrar, 31 ans, que les autorités françaises ont récemment extradé de France au Maroc et qui est jugé dans un autre dossier et l'Algérien Amir Laaraj, alias "Salim El Ouahrani", en fuite, sont ses principaux complices, selon une source judiciaire.

Selon l'accusation, les trois hommes ont fait un voyage en Algérie pour rencontrer les dirigeants du GSPC.

Source : AFP

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