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L'ASDHOM soutien Ali Lmrabet et condamne les atteintes à la liberté de la presse

L'Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc condamne les atteintes à la liberté de la presse et plaide pour une justice indépendante et équitable.

Pour la liberté de la presse

Le journaliste Ali LMRABET, directeur de deux journaux satiriques interdits arbitrairement Demain magazine et Doumane (en langue arabe), et condamné lui-même le 17 juin 2003 à une peine de prison ferme de 3 ans, gracié après 7 mois de prison, vient de se voir notifier une interdiction de 10 ans d’exercer son métier de journaliste et une amende de 50 000 dh à l’issue d’un procès en diffamation intenté contre lui par l’association PASVERTI : Association des Parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf.

L’ASDHOM condamne fermement la décision des autorités marocaines de réprimer un journaliste alors que le code de la presse et les textes internationaux, ratifiés par le Maroc, l’autorisent pleinement à exercer librement sa profession de journaliste.


Pour une justice indépendante et équitable

L’ASDHOM condamne avec énergie cette parodie de justice, expéditive dans sa forme et dans son fond, et intentatoire aux conditions élémentaires du procès équitable et aux principes des droits de l’homme.

L’ASDHOM dénonce ce jugement prononcé sur la base d’un texte n’ayant aucun rapport avec le code de la presse, et demande sa révision en conformité avec les lois en vigueur et les textes internationaux relatifs aux libertés fondamentales.

Nous considérons qu’une réforme de l’institution judiciaire est l’une de ces conditions fondamentale pour le dépassement définitif des pratiques des années de plomb, et l’établissement d’un Etat de droit.


Non aux atteintes à la liberté de la presse

L’ASDHOM exprime aussi son inquiétude vis-à-vis des autres atteintes à la liberté de la presse en particulier comme récemment l’empêchement fait à deux journalistes norvégiens d’exercer librement leur travail d’investigation et de reportage devant le siège de MINURSO, ainsi que l’intimidation faite à un journaliste marocain à propos de son reportage sur un membre de la famille royale.

L’ASDHOM exige des autorités Marocaines le strict respect du droit et de la loi.

Le Bureau Exécutif
Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc

Source : Communiqué de presse

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