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Deux anciens séquestrés dans les camps du "polisario" regagnent la mère patrie

Deux éléments des Forces Armées Royales en l'occurrence le Capitaine Youssef Al Makrazi et le soldat Ahmed Al Hamdaoui qui étaient séquestrés dans les camps du "polisario" ont pu regagner récemment la mère patrie.

Le Capitaine Al Makrazi, né en 1961 à Fès, est un pilote des Fores Royales Air. Il est tombé aux mains des bandes du "polisario" le 25 août 1991. Il a ensuite passé 14 années de détention dans les camps des mercenaires et ce, dans des conditions inhumaines. Durant toutes ces années, il a subi toutes formes de torture et de privation jusqu'à ce qu'il ait pu échapper à l'emprise de ses geôliers et regagner la mère patrie, le mercredi dernier.

Quant au soldat Ahmed Al Hamdaoui, natif de la province de Figuig en 1965, il a été séquestré durant 18 années, après qu'il soit tombé aux mains des mercenaires le 25 février 1987 dans la localité d' "EL Farsia", près de la zone de "Mahbès".

Ahmed Al Hamdaoui a indiqué qu'il avait tenté de fuir les camps des mercenaires une première fois en 1993, ajoutant que sa tentative avait échoué car il a été arrêté, près de la ceinture de sécurité, par des soldats algériens qui l'ont remis à leurs protégés. Les mercenaires l'ont alors torturé avec une sauvagerie et une cruauté telles qu'ils n'ont pas hésité à lui arracher l' il gauche à l'aide d'un coutelas.
Il a poursuivi avoir tenté, une deuxième fois en 1997, d'échapper à ses tortionnaires. Après deux jours de marche ininterrompue, les mercenaires du "polisario" sont parvenus à l'arrêter à "Aghouinit", près de la région mauritanienne de Zouirat, suite à une opération de ratissage à laquelle deux véhicules 4x4 ont été mis à contribution. Ahmed Al Hamdaoui a de nouveau été torturé, ce qui lui a causé plusieurs fractures dans différentes parties de son corps, fractures dont il porte les séquelles jusqu'à aujourd'hui.

En dépit des exactions qu'il a endurées, le soldat Ahmed Al Hamdaoui n'a cessé de caresser l'espoir de rejoindre, un jour, sa mère patrie, particulièrement après sa rencontre avec le Capitaine Youssef Al Makrazi dans le lieu appelé par les mercenaires "centre 9 juin". C'est alors qu'ils ont commencé à planifier leur évasion pour regagner la mère patrie, un objectif qui s'est concrétisé mercredi dernier, fruit d'un plan préparé minutieusement pendant pas moins de six mois.
Le CICR avait rapatrié le 22 janvier dernier deux membres des Forces Armées Royales, détenus depuis 16 et 17 ans dans les geôles de Tindouf, à la suite de l'aggravation de leur état de santé.

Trente six heures après sa libération des camps de Tindouf (Algérie), l'un des deux ex-détenu, Mohamed Lahmadi, est décédé à cause du calvaire qu'il avait enduré dans les geôles du "polisario".
408 marocains sont encore séquestrés dans les camps de Tindouf, en violation flagrante du Droit international humanitaire et au mépris des appels répétés du Secrétaire général des Nations Unies, du Conseil de sécurité et de la communauté internationale.

Source : MAP

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